mercredi 1 février 2012

Givre



Ce sont pourtant les mots qui sont les plus forts.
Ce sont pourtant les mots que j’aime, ceux des autres quand les miens sont absents ou trop lourds.
Parfois, ils sont trop révélateurs, ils nous submergent, ils peuvent nous blesser, nous enfoncer.
Certains matins, ils s’imposent, certains soirs, ils s’envolent. Certains jours ils sont cris.
Parfois le silence nous fait croire que les mots ne s’insinueront pas, ne frapperont pas à la porte. Juste un peu de calme, juste un peu de repos. Pour récupérer.
Les mots, certes, peuvent être espoir, mais ils peuvent aussi être méchants. Ils savent trouver le cœur, mais ils peuvent aussi le transpercer.

Aujourd’hui, je préfère l’image. Givrée.


15 commentaires:

  1. Comme la givre peut être belle ... ailleurs que sous nos semelles ou nos pneus. hihi

    Belles, belles photos, ClaudeL. :)

    RépondreEffacer
  2. Très belle photo et très beau texte.

    Ma vitre est un jardin de givre.

    RépondreEffacer
  3. J'aimerais quand même que les mots reviennent et soient aussi beaux mais, ces temps-ci, ils sont aussi rares que le givre.

    RépondreEffacer
  4. Ce matin, le soleil a chassé l'humidité et les aiguilles des conifères sont à leur naturel.

    RépondreEffacer
  5. Ouille, LA givre... mes yeux saignent.
    Désolée. ;)

    RépondreEffacer
  6. Sylvie, ne laisse pas tes yeux saigner pour si peu!

    RépondreEffacer
  7. Très beau texte Claudel. J'adore. Et que dire de tes photos?!! Merci de tes beaux partages.

    RépondreEffacer
  8. Merci Suzan. J'ai le souffle court ces jours-ci (que dis-je, ces mois-ci), pour ce qui est des mots.

    RépondreEffacer
  9. Quand je regarde tes photos, je me dis que je devrais sortir de la ville plus souvent l'hiver et juste prendre le temps d'observer... sont belles tes photos!

    RépondreEffacer
  10. Merci Julie, je dirais que les choses belles ne sont pas qu'en dehors des villes, on les trouve parfois dans le temps qu'on prend pour regarder... d'une autre façon. Poser son regard, faire taire notre propre babillage et nous entendons d'autres sons, nous voyons d'autres images.

    RépondreEffacer
  11. Peut-être moins de mots, mais des mots qui dégringolent en faisant de l'écho dans nos oreilles.

    Pourquoi tant de mots quand un seul beau suffit : Givre.

    À force de t'arrêter pour immortaliser des instants givrés, ton écriture va se transformer. C'est ça être en vie !

    RépondreEffacer
  12. Venise, ah! Venise (j'ai visité cette ville, mais là n'est pas mon propos), tes mots à toi sont uniques, une musique que nous n'entendons nulle part ailleurs que dans tes phrases. Une musique qui fait du bien.

    RépondreEffacer
  13. C'est joli comme tout cette mosaïque de givre :)

    Je ne me souviens pas l'avoir vue sur QN...

    RépondreEffacer
  14. C'est joli comme tout cette mosaïque de givre :)

    Je ne me souviens pas l'avoir vue sur QN...

    RépondreEffacer
  15. Marc, je n'ai pas publié toutes les photos sur Québec-numérique seulement une, elle est encore là:
    http://www.quebec-numerique.com/forum/viewtopic.php?f=37&t=51827&p=591125#p591125

    RépondreEffacer

Les anonymes: svp petite signature