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jeudi 25 octobre 2012

Là où les jours n’ont plus de nom


Le soleil qui se lève
L’horizon qui rosit
Le vent qui mugit
La vague qui déferle
Le pêcheur qui espère
L’ibis qui guette
La marée qui descend
Le sable qui durcit
Les vacanciers qui marchent
Les chiens qui suivent
Les « good morning » qui pleuvent
La mainate qui piaille
Le pélican qui plonge
L’aigle qui plane
Le soleil qui plombe
L’enfant qui  batifole
La mère qui lit
Le père qui jase
Les bécasseaux qui courent
Les jeunes qui pédalent
Les blés qui brûlent
La marée qui monte
La mer qui reflue
L’écume qui s’efface
Les baigneurs qui osent
Les visages qui rougissent
Les sourires qui se multiplient
Les rires qui éclatent
Les parasols qui s’ouvrent
Les parasols qui se ferment
Le soleil qui baisse
Le vent qui rafraîchit
L’ombre qui s’allonge
L’ouest qui flamboie
La nuit qui vient

Demain qui recommence

(photo d'un lever de soleil, prise par l'auteure à Myrtle Beach)

samedi 29 septembre 2012

Rouge sur fond bleu au parc Doncaster

Cliquez sur la photo pour atteindre l'album-photo
Vendredi 28 septembre 2012

Un temps parfait
Un polar, un galurin, un bâton, un petit sac à dos
Un appareil photo. Essentiel.
Escapade au Parc Doncaster à Sainte-Adèle 
Une rivière, des rapides, des cascades
Des cèdres, des épinettes, des pins, des érables. Essentiel.
Des rouges, des orangers, des verts sur fond de ciel bleu 
Des reflets, des soleils, tout le tour de la tête, des yeux
Parfois un peu de vent, toujours le bruit de l'eau qui clapote, surgit, tourbillonne 
Un sentier large et plat à l'aller
Un sentier étroit au retour, facile est-il écrit, je dirais intermédiaire pour des genoux de 60 ans et plus
À tous les trois pas, des images parfaites pour la photographe 
À tous les trois pas, des images wow pour l’artiste peintre
Pas de mots, pas de notes pour l'auteure
Pas d'esquisses, pas de dessins pour l'artiste
Juste regarder, écouter, marcher
Regarder par terre pour ne pas s'enfarger
Regarder la rivière pour l'écouter
Regarder les arbres pour admirer cet automne flamboyant
Au bout, un lunch sur une table de pique-nique, face à des chutes, presqu'en silence
Deux heures de pur délice
Encore plusieurs sentiers à explorer
Y revenir
En hiver peut-être
Pour voir le blanc sur fond bleu au parc Doncaster

Une journée magnifique

vendredi 14 septembre 2012

Tant qu'à...


Tant qu’à me prendre parfois pour une chroniqueuse, j’aurais voulu écrire comme Pierre Foglia.
Tant qu’à être intellectuelle, j’aurais voulu l’être comme Mathieu Bock-Côté, en plus courtement et moins digressif que lui.
Tant qu’à avoir la parole facile, j’aurais voulu avoir le sens de l’argumentation et le discours articulé comme un Léo Bureau-Blouin.
Tant qu’à tenir un blogue, j’aurais voulu qu’il ait un contenu significatif, qu’il ait de la profondeur et surtout ne pas r’virer états d’âmes personnels, ce qu’il est en train de devenir et pourtant j’aime bien lire les états d’âme des autres.
Tant qu’à aimer les mots, j’aurais voulu qu’ils soient parfois chanson, parfois poème, parfois éditorial percutant, mais au moins évocateurs, émouvants, riches et sans fin (comprendre plus réguliers, pas un livre par ci, par là).
Tant qu'à aimer la langue française, je devrais mieux la maîtriser et parler mieux anglais.
Tant qu’à aimer la musique, j’aurais voulu savoir jouer de la clarinette.
Tant qu’à aimer la nature et, à un moindre degré, l’exercice, j’aurais voulu marcher plus régulièrement ou pédaler plus souvent ou skier encore.
Tant qu’à être graphiste, j’aurais voulu l’être pour vrai, complètement, sachant tout faire. Hier, j’ai voulu changer l’en-tête de mon blogue, qu’il soit à l’image de ce qu’il est en train de devenir. Ce nouvel en-tête, qu’au moins une personne a eu le temps de voir et de commenter (de manière positive, comme toujours, ce n’est pas elle qui m’a décidée à revenir à l’illustration du modèle Scrapbook de Blogger), n’aura eu de vie que le temps que je m’aperçoive de ma faiblesse en graphisme. Je dois continuer à faire confiance à de meilleurs que moi. Mauvais pour l’estime de soi, mais bon pour l’humilité.
Cliquez sur la photo pour en voir d'autres
Tant qu’à aimer la photographie… tant qu’à aimer les voyages (en caravaning surtout)… non, là, je suis comblée. Il faut dire que je reviens d’un petit quatre jours dans les Montagnes blanches, entre North Conway et Franconia. Que du beau temps. Que des belles rencontres. Que du bonheur en images.

Pourquoi notre cerveau a-t-il la capacité de vouloir tout en n’ayant pas le pouvoir de nous rendre compétent? Ou au moins satisfait de soi.

samedi 1 septembre 2012

Des atmosphères plus que des lieux


Quinze jours entre Val-Comeau, au Nouveau-Brunswick et Sainte-Flavie, en Gaspésie, 395 photos, 140 post-traitées, 42 publiées sur mon site de voyage. Quelques notes manuscrites dans le journal de bord, surtout pour me rappeler des dates et des prix des campings. Peu de lecture, sinon deux ou trois guides touristiques. La trentaine de hérons qui habitent une baie, les pêcheurs de coques, les bateaux de pêcheurs, les oiseaux de rivage, le bruit des vagues, voilà ce qui a fait ma joie pendant les quinze jours.
Même si, depuis quelques mois, les billets de ce blogue ressemblent plus à des albums photos, ce qui n'appelle pas tellement de commentaires ou d'échanges comme les textes passés, j'en suis là de ma vie de créatrice et j'assume, le plaisir étant dans ce temps où je suis bien dans la nature généreuse.
Cliquez sur le montage pour atteindre l'album complet

(photo-montage de l'auteure)

mercredi 1 août 2012

C'est le temps des fleurs

Peu à peu, je laisse place aux images. Par pure facilité. Comme un congé de mots.
Aujourd'hui donc, c'est le temps des fleurs. Devinez la couleur des futures pommes de terre.
Cliquez sur le montage pour agrandir
L'arrosoir est tout nouveau, un système venu de France nous a affirmé le propriétaire, Bernard Desjardins.

mardi 27 mars 2012

Les chutes de Plaisance débordent de vie


À Sylvie,
À tous ceux et celles -- dont moi -- qui ont besoin
de la force
de l'énergie
de la lumière
de la beauté
cette saison de vie qui crie sa fureur
le temps d'aller à la recherche de plus grand
le temps de se retrouver, soi.

Les chutes de Plaisance, sont situées sur la rivière Petite-Nation,
juste avant d'arriver dans la rivière des Outaouais
et le fleuve Saint-Laurent et la mer
(photos de l'auteure de ce blogue)
cliquez sur le montage pour l'agrandir

samedi 25 février 2012

De ma fenêtre

(Cliquez pour agrandir)
Les mots me fuient, mon coeur les craint un peu.
Je laisse les images le remplir de joie. Elles y réussissent très bien.

lundi 20 février 2012

Un dimanche à Duhamel


Duhamel, au bout de la route 321, en Outaouais. Pays de lacs et de forêts, pays de poissons et de chevreuils. Que je connais depuis 1956, que j'aime depuis toujours. Au bout de la route, au bout du monde. J'ai enseigné à leurs enfants, j'ai créé leurs armoiries colorées, j'y ai loué un chalet en hiver, j'y ai campé plusieurs étés. J'y ai skié. Je me suis prélassée sur la longue plage sablonneuse, réputée. J'ai nagé dans les eaux claires et fraîches du lac Simon.
Et ce dimanche, j'ai photographié les chevreuils, si nombreux, nourris de luzerne et d'amour.


(Album photos mis à jour, c'est par là >>>)


mardi 24 janvier 2012

Refroidir les ardeurs


Le dernier billet a soulevé quelques réactions autant sur mon blogue que sur Facebook. J’ai eu droit à de nouveaux venus, et surtout à un message de madame Cousture. Je me sentais comme à l’école normale quand un « vrai » professeur venait nous parler de son expérience : impressionnée, mais elle a su me mettre à l’aise et nous avons parlé entre auteures. Je n’ai pas changé d’idée au sujet de cette tendance à publier des titres en tout ou en partie en anglais, tendance dangereuse selon moi. Je respecte les opinions de chacun et je vis aussi dans cette société qu'à moi seule, je ne peux décider vers où elle se dirige. 

Ce matin, je réalise que si la tête est parfois capable de tenir une argumentation pendant quelques jours, mon petit coeur fâché n’aime pas souffrir longtemps, n’aime pas les tensions et les débats, il préfère continuer à aimer lire et à aimer les humains. Aussi, je délaisse les mots pour les images pour détendre l’atmosphère et refroidir les ardeurs. Voici donc quelques photos prises le matin du 22 janvier, à moins 28 degrés Celsius.








lundi 26 décembre 2011

Neige



Lendemain de Noël, ma journée préférée. Le soleil, la neige blanche, beauté hivernale: joies et plaisirs assurés. Le silence de la forêt, les traces de lièvre, les premiers pas dans la neige fraîche. Les joues qui sentent bon. Les yeux brillants qui regardent les arbres, de près de loin. Instant présent. Rien d'autre. Que là, que cela. Reconnaissante.

samedi 12 novembre 2011

Premiers flocons

Oui, je pourrais chercher des mots pour dire pourquoi je suis sortie ce matin
pour expliquer ce que j'ai vu, ce que j'ai respiré, ce que j'ai senti
oui, je pourrais,
mais les mots, les phrases, c'est déjà autre chose, ce n'est pas le bonheur ressenti dans l'air frais, dans le bruit des feuilles foulées, dans ces petits grains blancs tout neufs.

Alors, non, je ne dis rien, je n'ajoute rien. L'instant est déjà passé, les premiers flocons ont déjà fondu. L'instant magique était là dans le temps de voir et de sentir.

samedi 24 septembre 2011

Sur les rives du Saint-Laurent


Après les émotions du vendredi (ce n'est pas parce qu'on ne saute pas au plafond qu'on n'a pas d'émotions et ce n'est pas tant la nouvelle de la sortie de mon roman comme tous les commentaires et réactions qui ont suivi qui m'ont fait vivre bien des émotions, de la fébrilité), j'ai pu reprendre le tri de mes photos, le post traitement surtout (vous souvenir que j'ai un nouvel appareil que j'ai testé, genre prendre 320 photos pour n'en garder qu'une quarantaine) des plus belles. 

Cliquer ICI ou sur la photo pour voir l'album photos de cette escapade d'une dizaine de jours sur les deux rives du Saint-Laurent.

dimanche 28 août 2011

Encore des photos au lieu des mots

Toujours dans les photos. Mes premières publiées sur une page ajoutée à mon site. De plus j'ai ajouté un onglet-lien (la photographe en haut à droite, vous voyez?) sur ce blogue. Je ne me prends pas au sérieux du tout, mais je le fais sérieusement. Même que je me suis inscrite au forum Québec-Numérique, là il y en a des vrai de vrai (ne prend pas de "s", c'est une locution... je spécifie parce que pour moi, on dirait une faute; finalement les mots ne sont jamais bien loin!).

Mise à jour: À la suite du passage de Choubine, ma conseillère préférée, je corrige et je maintiens mon premier choix. Donc à Québec-Numérique, il y a des vrais de vrais photographes.

Cliquez sur  la photo pour atteindre l'album.

samedi 20 août 2011

Des images plutôt que des mots

Ne me cherchez pas dans les mots ou les livres, je folâtre dans les photos. Je butine dans les fleurs. Je marche dans les champs. Je me couche par terre et me pâme devant un champignon. J'expérimente.

Si je lis, ce sont les commentaires de photographes professionnels. Je réapprends la loi des tiers, la règle du F16. Je m'attarde plus qu'à mon habitude dans Photoshop. 



(Photos de l'auteure bien sûr)

jeudi 21 juillet 2011

Un nouvel amour


Normalement, je devrais écrire un billet sur l’écriture ou au moins la lecture ou, à la limite, la peinture. Une semaine sans publier sur mon blogue. Je n’ai même pas l’excuse des vacances (on le sait je suis en vacances à l’année!), ni celle de la chaleur (je n’ai pas d’asphalte, j’ai une piscine et de l’ombre à revendre, bon, j’ai eu chaud quand même, mais pas assez pour m’empêcher d’écrire). Cette semaine, j’ai trahi tous mes engagements, j’ai tout laissé pour me jeter tête baissée dans une nouvelle aventure. 

En fait, j’ai un nouvel amour. Un amour comme celui qu'on peut avoir à 20 ans : passionnel, fou, irraisonnable. Pour tout dire, j’ai renoué avec une vieille connaissance, et je n’ai eu d’yeux que pour elle, toute la semaine. 

La photographie. 

Tout a commencé quand j’ai voulu mettre les trois nouvelles sculptures de Louise Falstrault sur Internet. Habituée à photographier ses tableaux en deux dimensions, j’ai cru pouvoir utiliser la même technique : le matin, à l’ombre, sur le mur de ma galerie. Une fois devant mon ordinateur, les photos des trois sculptures se sont avérées un fiasco : trop de lumière sur le devant, le fond grisâtre. J’ai recommencé deux fois, sans grand meilleur résultat. 

Comme je suis entière jusqu'à en devenir fanatique, j’ai voulu apprendre, savoir et je me suis jetée sur les ressources d’Internet. Dix minutes plus tard, je m’inscrivais à un forum non seulement en français, mais en plus québécois. J’attendis impatiemment l’approbation de mon nom d’utilisateur et mot de passe. En attendant, je pouvais lire les sujets dans l’index du forum, voir les photos. Ce fut le coup de foudre… et le coup de grâce. Wow, quelles belles photos! Avec mes petites photos de touriste voyageuse, je partais de loin. Tout de suite, j’ai cherché quel appareil il me faudrait pour réaliser de tels chefs-d’œuvre. 

Le lendemain, un peu calmée, mais toujours aussi intéressée, j’ai compris qu’il me fallait d’abord comprendre l’appareil « bridge » que j’avais acheté il y a plus de cinq ans, exploiter le maximum de ses fonctions. Deux membres du forum m’ont conseillée tant et si bien que j’ai passé la semaine à faire des essais, réunir le matériel dont je disposais à la maison, trouver un carton noir, dénicher une lampe halogène de 50 watts, dépoussiérer un vieux trépied que j’avais gardé du temps que j’avais des objectifs et des accessoires pour la photographie argentique. Je me suis revue, les dimanches soirs, dans ma chambre noire sommairement aménagée au sous-sol, sur la laveuse et la sécheuse. J’y développais tant bien que mal, les mains dans l’acide, des clichés noir et blanc qui devaient être publiés le lendemain dans l’hebdomadaire local. Je me croyais bonne en ce temps-là. Aujourd’hui, j’ai tout oublié, je dois repartir à zéro. 

Essais le matin, le soir, transfert sur mon ordinateur, échanges avec les membres du forum de Québec Numérique, découragements, espoirs, recommencements, compromis. 

Comme avec un nouvel amour.