Souffrir n’est pas synonyme de talent, tout au plus de travail. En rêver n’est pas synonyme de trouver. La pluie, l’annonce de pluie, les mouches noires, tous ces irritants qui m'ont retenue à l’intérieur m’ont au moins offert la possibilité de répondre à ce rêve fait la nuit dernière où j’avais le titre, les mots, et de souffrir pour les mettre sur papier.
Aujourd’hui, j’ai donc écrit.
Dans un cahier à spirale, à la main, j’ai réécrit la nouvelle que je veux envoyer au concours dont j’ai déjà parlé là>>>. J’ai tout repensé au «je» pour que ce soit mieux senti. Et au présent pour ne pas m’empêtrer dans un subjonctif douloureux. Quand j’ai eu fini de transcrire mes cinq petites pages dans un fichier, j’ai imprimé et j’ai lu à haute voix.
Déception. Tout au plus une composition de cinquième secondaire.
Pour m’encourager, j'ai lu à l’artiste qui, de son côté, a commencé aussi une nouvelle création qui promet. Elle m'a donné un Cégep 1. Heureusement, elle m'a fait des suggestions, elle m'a dit que l’histoire-squelette était là, la finale était très bien (au moins ça), il restait à habiller. Elle aime les descriptions de lieux autant que de personnages, elle, et me demande toujours d’en ajouter, de fignoler, d’agrémenter avec de la couleur (évidemment une artiste peintre!)
Dur sur l’orgueil d’admettre que je ne sais pas écrire toute seule. Le saurai-je jamais?
Demain, encore nuageux et averses, je pourrai réécrire ma troisième version.
Je n'écris pas seule, moi non plus, et n'y tiens pas plus que ça, d'ailleurs. ;)
RépondreEffacerPourquoi ça serait mal de profiter d'un oeil externe ? ;)
@Sylvie: je sais bien que je ne suis pas née toute seule, mais j'ai toujours été du genre indépendante, faire mes affaires toute seule. Pas que c'est mal, mais comme j'ai écrit: dur sur l'orgueil et l'estime de soi. Je n'aime pas me faire reprendre, je n'aime pas être jugée ni notée. Ne veux pas non plus qu'on me mette sur un piedestal. Tu vois le dilemme? Il faut que l'autre mettre ses plus beaux gants blancs.
RépondreEffacerLe bon côté, c'est qu'il est agréable de se dire qu'il y en a d'autres qui traînent leur texte comme un petit fardeau. Même ceux qui ont publiés ne trouvent pas cela facile (ouf!)
RépondreEffacerIl ne faut pas abandonner, il paraît ;)
@idmuse: heureusement (ou malheureusement pour les éditeurs), je suis aussi têtue (fait pas longtemps que je le sais) que je suis indépendante! hihi! Alors, je persévère. Ça prend juste un peu plus de temps.
RépondreEffacer@idemuse: est-ce possible que je ne me retrouve plus dans votre blogue-site? Où est le blogue-juste-le-blogue?
RépondreEffacerC'est une nouvelle, il ne fait pas trop s'étendre sur les descriptions. Créer une atmosphère ou soutenir l'intrigue...toujours ce fameux dilemme dans la nouvelle littéraire.
RépondreEffacerMoi aussi, j.crits tout l'après-midi su r le patio. Demain, retour au boulot :( et double :( :(
Bonne écriture pour demain , Claude :)
Indépendante, qui n'aime pas se faire reprendre, têtue... Je crois que je reconnais là quelqu'un que je connais vraiment très très bien... :D
RépondreEffacerOn n'écrit jamais bien tout seul. Point à la ligne.
RépondreEffacer@Pierre: pas de problème pour écrire demain, on annonce encore des nuages et moi, ce n'est pas demain la veille que ma piscine va être prête, hihi!
RépondreEffacer@Prospéryne: des jumelles d'écriture? Qu'est-ce qu'on fait?
RépondreEffacer@Gen: et pourtant devant mon écran ou mon cahier, je me sens très seule... avec mes personnages, il est vrai.
RépondreEffacer@ClaudeL: idmuse.com/blog/ je suis là maintenant ;)
RépondreEffacer@idemuse: Bon, j'étais là hier, mais je ne comprenais pas comment ça fonctionnait, tellement c'est nouveau et différent des autres où on voit tout de suite un billet avec la date. J'aime bien les nouveautés. Je devrai changer mon lien par contre, dans ma liste de "Les blogues des autres".
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