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vendredi 8 juillet 2011

Voyage sur la Côte-Nord

Pour raconter un voyage, plusieurs utilisent le blogue, comme on envoyait des cartes postales il y a de ça... des centaines d'années. Je préfère un site que j'entretiens, une fois de retour à la maison. Donc, compte-rendu et album photo de mon voyage sur la Côte-Nord, c'est par là>>>

(Eh! on a changé la plateforme de Blogger... encore)

mercredi 6 juillet 2011

De Baie-Saint-Paul à Baie-Comeau :
un voyage en couleurs


Je voyage avec une artiste peintre. Mon regard a changé avec les années (il vaut mieux que je conduise, les artistes peintres ont tendance à regarder les couleurs plus que la route!). Mon vocabulaire aussi. Et encore plus mes destinations. Cette année, arrêt donc à Baie-Saint-Paul d’abord, et à Baie-Comeau au retour.

C'est avec plaisir et honneur que Louise Falstrault a accepté l'offre de la directrice, madame Dominique Schult-Stein de la galerie-musée René-Richard. Ainsi, après une absence de quelques années (ses œuvres ont déjà été à la galerie MichL), ses tableaux seront de nouveau exposés à Baie-Saint-Paul. Rencontre, échanges, discussions, entente, fierté, poignée de main, émotions, espoirs, au revoir.

Le voyage se poursuit jusqu’au bout de la route 138, à Natashquan. Les zébrures dans le ciel sont de la couleur des roches, les verts foncés des épinettes contrastent avec les jeunes feuilles rougeoyantes des rares érables, parfois un soleil orangé tente de percer les nuages épais. Début juillet, on se hâte d'atteindre Baie-Comeau. Le 25e symposium. Louise y était en 2001, elle y a fait de si belles rencontres. Six jours inoubliables, intenses. Elle s'y replonge, en tant que visiteuse cette fois.

Devenue présidente de l'Institut des arts figuratifs (IAF), Mahey (Marie-Hélène Lapointe) est demeurée simple, avenante, joviale, elle accueille Louise comme si elles s’étaient vues la veille. En fait, elles sont demeurées en contact et c’est donc avec plaisir qu’elles se sont retrouvées et ont jasé peinture.
C'est aussi à ce même symposium qu’elle a revu Hélène Denis. Cette artiste peintre est de l'Outaouais, tout comme nous et nous la côtoyons souvent lors d'expositions ou de symposium. Et on refait le monde… de l'Outaouais!

Ce fut donc un voyage tout en couleurs.

mardi 5 juillet 2011

De Félix Leclerc à Gilles Vigneault

Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé
De l’île d’Orléans à Pointe-Parent
Mes sandales ont marché sur les plages
J’ai vu le pays des auteurs et des artistes-peintres
Mon pays longe, lèche et raconte le fleuve
Mes chagrins se sont dilués dans la mer
J’ai vu le béluga à Saint-Siméon et le petit rorqual à Longue-pointe-de-Mingan
J’ai entendu l’eider et le macareux, la vague et le vent
Mon pays, ce n’est pas qu’un pays, c’est le vent du large salin
J’ai campé le long des routes
Entre l’estuaire et la montagne
J’ai roulé sur les crêtes et descendu les vallées
Je me suis assise dans le sable et sur la roche
À regarder l’infini de l’univers, à imaginer ma vie, à faire taire mes ennuis
Moi, mes souliers ont voyagé pendant treize jours
Et j’ai vu que mon pays était grand et beau.

vendredi 20 mai 2011

Ouverture des campings

Je n’en parle pas souvent. Pas ici en tout cas. Un peu plus ailleurs, dans mon site de voyage, quand je reviens. Fin de semaine de la fête des Patriotes. Pas la reine, pas Dollard, mais des Patriotes, peu importe, c’est la fin de semaine de l’ouverture des campings, au Québec.

Depuis que je ne campe plus en tente, donc depuis 1994, cette grande fin de semaine ne signifie pas autant puisque je peux partir quand je veux et coucher en autonomie ici et là ou partir aux États-Unis où les campings ouvrent un peu plus tôt. Mais tout de même, j’y pense, comme la fête du Travail qui a si longtemps représenté pour moi le retour en classe, soit en tant qu’élève une bonne quinzaine d’années, soit en tant que professeur, un peu moins de dix ans. Ça ne s’oublie pas. Avoir hâte, penser où on va aller, faire les préparatifs.

Donc, même si j’ai encore en mémoire mes cinq semaines passées au Texas-Arizona en mars-avril, j’ai à nouveau le goût de profiter de mon Pruneau (photo jointe), d’aller voir la mer à Sainte-Flavie ou à Havre Saint-Pierre, d’aller m’assoir devant les Mille-Iles ou sur la plage de Sandbanks, en Ontario. Faire un petit feu le soir, ça ne me manque pas trop puisque je peux en faire tant que je veux chez nous. Tout de même, ailleurs, si les étoiles sont les mêmes, les odeurs sont différentes, l’air du temps nous chante une chanson qu’on connaît moins, on a l’impression que  les semaines sont plus longues et que la pluie est synonyme de congé.

Bonne saison de camping aux campeurs.

dimanche 17 avril 2011

Pierre, saguaro et kokopelli

Voilà, c'est fait, mission accomplie, la boucle est bouclée: trois petites pages sur notre voyage en Louisiane, Texas et Arizona. Au pays de la pierre, du saguaro et des kokopelli.

Cliquez sur la photo pour atteindre le site.

samedi 16 avril 2011

Je suis ici... et là

Sur Twitter ou sur Facebook, trois mots, même pas besoin d’une vraie phrase et ça donne l’impression qu’on existe encore, qu’on est là, dans la réalité. Sur un blogue, une semaine sans rien publier et ça y est, vous (vous) donnez l’impression que vous n’êtes plus de ce monde. Du monde de la blogosphère, je veux dire. C’est rendu qu’on existe seulement si on est vue, lue. Pas de nouvelles de quelqu’un dans les medias et on le croit malade, parti en voyage ou même tout simplement mort.

Depuis mon retour de mon voyage au pays des kokopelli, j’ai visionné mes 739 photos, je les prépare pour mon site. Elles seront divisées en deux groupes : les campings (ou plutôt les RV-Park comme on appelle ces grands stationnements qui offrent plus ou moins de services) et les visites. Il faut les redimensionner, les choisir, les redresser, les rendre claires et belles, les classer, les regrouper dans Jalbum (télécharger la nouvelle version), et surtout, le plus long, écrire une légende parce qu’une photo sans légende n’est qu’une belle image qui peut faire rêver, mais rêver à quoi?

 Il a fallu que je trace mon itinéraire. Dans Google Maps, toute la misère du monde, que des problèmes, après cinq essais, j’ai renoncé et je suis retournée à mon vieux Streets&Trips. Ensuite, réunir tous les éléments et monter les deux pages du site. Écrire encore à partir des notes prises en voyage, rendre le tout visuellement intéressant.

C’aurait peut-être été plus facile, comme plusieurs voyageurs-caravaniers choisissent de le faire, d’écrire un blogue à mesure, mais voilà, c’est mon choix. Je n'ai pas le même but que les voyageurs qui tiennent à raconter leur voyage pendant qu'ils le font, comme il était suggéré dans cet article de cyberpresse. Je trouve qu’un site, deux ou trois pages par voyage, peut servir plus longtemps dans le temps qu’un blogue qui, tout agréable qu’il soit, peut être parfois très long à lire et n’offre pas la même vue d’ensemble. Et puis pour écrire un blogue en même temps que tu voyages, ça demande une connexion, du temps, denrées rares en caravaning.

Je suis là dans ce montage, dans mon fouillis de souvenirs (déjà des souvenirs?), de petits cahiers et de cartes géographiques.
Donc j’existe.

(illustration: création de l'auteure)

mercredi 13 avril 2011

Quelque 11154 kilomètres plus tard...

11154 kilomètres
750 photos
36 jours, dont 34 sans pluie
Visite de: New Orleans en Louisiane, Galveston au Texas, pendant un « spring Break », nous avons fui en voyant la plage noire de jeunes, San Antonio au Texas. En Arizona : les artistes à Bisbee, les cow-boys à Tombstone, le Desert Museum et le San Xavier Mission à Tucson, la piscine d’Apache Junction, le Grand Canyon, le Petrified forest et Painted Desert.
Routes les plus longtemps utilisées : la 10 et la 40
Record battu : 100 degrés Farenheit à Apache Junction
Le plus aimé : Tombstone Territories RV Park pour l’espace, l’agréable température, la tranquillité, la proximité des attractions autant que des services. L’artiste a adoré ce monde de roches, de minéraux et de pierres précieuses. L’auteure, même si elle ne dénie pas que les paysages désertiques ont leur charme, elle  aime décidément mieux l’eau : rivière, lac ou mer, à l’abri de grands arbres, feuillus ou conifères.
La surprise : la route pour se rendre au Grand Canyon est dans une plaine alors que nous la croyions en montagnes.
La chose inusitée : on a vu un abri anti-tornade, ça n'existe pas que dans les films.
La conclusion : on l’a fait, c’était comme un défi auquel on pensait depuis plusieurs années. On a aimé, on est très contentes, notre véhicule récréatif, affectueusement prénommé Pruneau, ne nous a causé aucun pépin.  Mais on ne sent absolument pas le besoin d’y retourner chaque hiver comme des milliers de « snow-birds ». 

Les 749 autres photos et autres détails à venir sur mon site de voyage.

samedi 4 décembre 2010

mardi 23 novembre 2010

Noël au pays où il ne neige pas


Si vous êtes à Brunswick, en Georgie, aux États-Unis, assise à une table de restaurant, que tout le monde est en maillot, blouse à manches courtes, en shorts bien souvent, que dehors fleurissent encore quelques églantiers, à côté des palmiers, vous avez beau regarder la date sur le calendrier de votre ordinateur le matin : 18 novembre, c’est impensable, impossible, inopportun, incongru, irréaliste, complètement loufoque d’entendre Jingle Bells et encore moins White Christmas.

Vous prêtez attention au décor et en effet, quelques lumières rouges et blanches, un arbre artificiel illuminé dans un coin, une couronne verte, un gros ruban de velours rouge. Vous réalisez que oui, Noël s’en vient, que, les préparatifs sont commencés. À votre retour, vous devrez sortir votre tuque, os bottes, la pelle peut-être, sûrement, mais pour l’instant, les orteils à l’air dans vos sandales, non, vous n’y croyez pas, c’est impossible, ça ne vous rentre pas dans la tête que Noël puisse exister dans un pays où il ne neige pas.

Note : c’était le dernier billet écrit dans le sud, je reviens à mon quotidien de fille du nord, d’auteure qui doit rencontrer son futur éditeur pour une révision de son manuscrit pour lequel il a écrit : « J'ose espérer que cette œuvre pourra apporter de belles heures de détente et d'évasion à de nombreux-nombreux lecteurs. » Phrase écrite six ans jour pour jour après que j'ai écrit le premier mot de mon roman, phrase prise pour une entente verbale, mais j'ai hâte de signer le contrat qui va enfin me rassurer.

(photo de mes pieds dans le sable chaud)

lundi 22 novembre 2010

Les vacances ne sont plus ce qu'elles étaient

Depuis quelques années, depuis en fait que je n’ai plus de patron, que je n’ai plus de comptes à rendre à quiconque – ni de paye aux quinze jours à recevoir par contre – , le mot « vacances » n’a plus le même sens pour moi. Le mot « voyage » non plus. Suis-je partie 18 jours en vacances, en voyage? Les deux et ni l’un ni l’autre finalement.

À regarder mon parcours, je crois bien que les deux mots ont toujours été jumeaux dans mon cas. Les deux ont toujours signifié et signifient encore partir, m’éloigner, décrocher, oublier le travail autant que la maison ou les gens qui m’entourent, allonger la saison d'été. Ce fut pendant longtemps fermer la télévision et fermer l’ordinateur aussi quand j’ai commencé à en avoir un pour mon travail. C’était forcément laisser la maison, le ménage, les travaux domestiques, la tonte du gazon ou le ramassage des aiguilles de pin. Yé!

J’envoyais une ou deux cartes postales, je n’achetais pas de journaux. Si la terre continuait de tourner, mes proches pouvaient mourir que je ne l’aurais pas su, non joignable que j’étais.

Et vint le cellulaire, et vinrent les ordinateurs portables et vinrent les minis téléviseurs, couleurs s’il vous plaît. J’eus le malheur de les croire indispensables, ils ont remplacé les jeux de cartes et parfois même le feu de camp.

Maintenant, je ne cherche pas à savoir s’il y a une piscine, une piste cyclable, un « pit-à-feu » dans les campings fréquentés. Je demande s’ils ont le câble, l’accès Internet et le 30 ampères et même le 50 ampères pour brancher ordinateur-cellulaire-téléviseur-micro-ondes-cafetière-chargeur-de-piles et climatiseur.

Je garde le contact certes, je me fais croire que c’est important et même intéressant. Je regarde les courriels dès que possible pis, je leur réponds. Il m’arrive d’envoyer un travail à un imprimeur, de régler un problème avec un client. Je jette un coup d’œil aux blogues et aux forums que je suis habituellement. Bref, c’est à peine si je me sens ailleurs, à peine si je me sens en vacances.

Et quand bien même mon cœur serait comblé de joie à la lecture d’un compte-rendu – favorable – de mon futur éditeur, ce qui fut le cas un matin, tellement plus heureuse je suis en levant les yeux, en apercevant le pélican brun voler au-dessus de la mer et en décidant d’aller le voir de plus près, sur la plage, pieds nus, cheveux au vent, jumelles en bandoulière, la peau chauffée par le soleil.

Et heureuse qu'à Jekyll Island, ces oiseaux du sud et le feu de camp et la longue randonnée en vélo m’aient fait oublier de publier ce billet écrit dehors, un 16 novembre, à 70 Farenheit.

(photo d'un pélican à Jekyll Island, Georgie, Claude Lamarche)

lundi 20 septembre 2010

Lu un peu, écrit un peu,
regardé beaucoup, décroché énormément

De retour.

Québec, Parc de la Jacques-Cartier, Laterrière, Saint-Gédéon, Val-Jalbert, Saint-Félicien, Dolbeau-Mistassini, Saint-Henri-de-Taillon, Saint-Ambroise, Chicoutimi, L'Anse Saint-Jean, Saint-Siméon. (album photos et coups de coeur à venir sur mon site)

Je devais finir par Saint-Élie-de Caxton, on en devine la raison, mais l'arrêt chez l'encadreur de l'artiste-de-nos pinceaux à Sainte-Anne-de-Beaupré a été décisif: mon véhicule récréatif, Pruneau, prit un chargement assez gros merci, alors direction maison parce que couchette, dinette et toilette envahies.

À Chicoutimi, je me suis décidée à acheter Les Larmes de saint-Laurent, j'en ai commencé la lecture au bord du Saint-Laurent. J'ai écrit encore quelques phrases que j'ajouterai à mon manuscrit avant de l'envoyer une bonne fois pour toutes à l'éditeur qui accepte de le lire. J'ai surtout beaucoup regardé: le lac, le fleuve, les rivières, les cascades, les couchers de soleil. J'ai marché sur les plages, j'ai savouré la tranquillité, j'ai jasé un peu avec quelques Français, mais surtout adoré tous les animaux du zoo de Saint-Félicien.

Je me suis reposée.

J'ai oublié le stress, les tensions, l'été, les appels téléphoniques et même les blogues!

De retour, je prends tout à petites, très petites doses.

(photo de l'auteure au bord du lac Saint-Jean, à Saint-Gédéon de Granmont.)

lundi 17 mai 2010

De la peur des douanes

Que ressentez-vous quand on vous parle de douanes? De la peur, de la crainte, de l’indifférence, de l’agressivité, de la répulsion. Tout de suite vous avez envie de raconter vos expériences?

Différenciez-vous les douanes canadiennes, américaines, européennes? Celles où on passe en auto et en avion : une différence dans votre ressenti?

Personnellement, j’appréhende chaque fois le moment d’y passer. Surtout quand je voyage en auto ou véhicule récréatif, c’est-à-dire entre le Canada et les États-Unis. Sûrement cette peur toute enfantine de l’autorité : peur d’être prise en défaut, de cafouiller en plus d’être fouillée.

En ce qui me concerne, le passage des douanes quand je prends l’avion est bien différent de celui quand je suis à bord d’un véhicule. Que ce soit à l’aller ou au retour, je trouve très long cette attente en ligne, dans les aéroports, mais peut-être est-ce le fait que je sois dans une foule ou que le tout se passe sans trop de questions, je n’ai pas du tout la même appréhension que le passage en voiture aux douanes canadiennes lors de mes retours de voyage aux États-Unis. Pourtant il ne m’est pas arrivé tant d’histoires d’horreur que ça, mais chaque fois, les mêmes symptômes : je sue, j’ai mal au ventre, j’ai chaud, j’ai froid, je suis énervée.

Une bonne demi-heure avant d’arriver aux douanes, je commence à réviser et visualiser la scène : ce que je vais déclarer, combien j’ai dépensé, ce que j’ai dans mon VR. Où sont les passeports donc, je demande à ma copilote de les sortir, ce qu’elle ne fait jamais assez vite à mon goût. Et les enregistrements parce que vaut mieux les montrer que d’obliger le douanier à sortir de sa guérite pour aller voir le numéro de la plaque trop dissimulée derrière les vélos. Y aurait-il une longue file? Nous fouilleront-ils? Pourrais-je parler en français : en une bonne douzaine de passages à Ivy Lea, en Ontario, où pourtant il est écrit « Service bilingue », je ne suis tombée qu’une seule fois sur un francophone. Une autre fois, le douanier trouvait notre anglais pitoyable et on s’échangeait des « qu’est-ce qu’il a dit? » qui l’ont visiblement mis de mauvaise humeur parce qu’il nous a fait signe de nous tasser et d’aller à l’intérieur.

Ce qui m’est déjà arrivé :

- me faire enlever de la sauce à spaghetti parce qu’il y avait du bœuf haché à l’intérieur;

- me faire enlever des raisins et des tranches de steak, demander si je peux les prendre à mon retour, le monsieur n’a pas ri du tout;

- j’ai déjà jeté un citron à Magog alors que c’était de nouveau permis;

- acheter des oranges au Texas, aller au Mexique, revenir au Texas et me faire enlever les dites oranges pourtant américaines;

- acheter une bouteille de Tequila au Mexique et payer de la taxe aux douanes américaines alors que j’étais plutôt prête à en payer au Canada, ce qui ne fut pas le cas;

- me faire ouvrir la valise et tout sortir et ouvrir : sacs de couchage, sacs à dos, sac de linge sale et être laissée en plan, arrange-toi pour tout ré-emballer;

- qu’on me demande les factures des campings où j’ai couché. Heureusement je les avais gardées;

- entrer en Ontario un 24 juin et être agréablement reçue par un francophone qui me souhaitait bonne fête nationale;

- attendre 30 minutes que le douanier vérifie que je suis bien celle que je dis être parce que sur mon billet d’avion c’est coché « Monsieur » alors que visiblement je suis « Madame » autant sur ma photo de passeport (cheveux tressés) qu’en personne (cheveux courts récemment coupés);

- me faire demander si j’avais effectué des réparations mécaniques sur mon véhicule

- essayer de comprendre ce que le douanier autrichien veut nous dire alors qu’on a passé quatre autres douanes suisses, allemandes, belges, sans problème. On a fini par comprendre qu’il fallait avoir une étiquette F (pour France) sur notre automobile louée. Achat de la dite étiquette qu’on s’est fait remboursée à Paris qui ne en avait rien dit;

- se faire laver le dessous de notre camionnette à grands coups de lance-jet-d’eau, genre boyaux de pompiers avant de sortir de Terre-Neuve. Une affaire de prévention contre les maladies de la pomme de terre si je me souviens bien. Épisode plutôt comique que stressant, d’autant que je demeure dans une municipalité reconnue pour la culture de la chose!

Somme toute rien de bien grave, mais chaque fois tout de même cette peur de l’autorité comme si j’avais six ans devant un père que je sais pouvoir être abusif. Sachant pourtant qu'ils ne le sont pas tous, mais que certains entachent la réputation de tous les autres.

samedi 15 mai 2010

De la photo au récit


Ce n'est pas tout de partir, de vivre le voyage, j'aime bien au retour le raconter.
En photos et en narration. En fait de narration c'est plutôt un résumé: départ, villes visitées, routes empruntées, commentaires, ce que j'ai aimé, où j'ai couché, combien ça a coûté.

Alors, voici donc mon escapade dans les couleurs printanières d'un peu du New-Hampshire et de beaucoup du Maine. Une fois sur le site, il n'est pas défendu de s'attarder aux autres lieux visités.

(Cliquez sur l'image pour atteindre le site)

jeudi 13 mai 2010

De retour du Maine


De retour de dix jours dans le Maine.

Une des premières impressions: il fait sombre, même l’écran de mon ordinateur n’est pas clair. C’est sûrement le fait d’avoir vécu au grand air, dehors, les onze derniers jours.

Me sens déjà enfermée.

Deuxième impression : c’est plus vert chez nous, le gazon, les feuilles.La nature plus joufflue.

Troisième réaction : je poursuis mes vacances encore au moins cinq jours, au sens où je ne réponds pas au téléphone ni aux courriels. Ne suis pas là pour personne. Rien que ma vie à moi, pas celle des autres. Pas les batailles des autres. Ni d'engagement. Continuer à me faire plaisir même si je suis de retour à la maison. Je prolongerai l’effet du bon homard et de l’aiglefin d'un pouce d'épaisseur, des vagues turbulentes vues au Maine, des oies blanches observées à Québec en racontant mon voyage. Trier les photos les redimensionner, les envoyer au site de Camping au Québec. Sortir mon carnet de bord et transcrire dans mon site de voyages.

Le corps ici, la tête et le coeur là-bas.

(photo vagues, jour de vent à Kennebunkport)

mardi 26 janvier 2010

Les bayous du nord

26 janvier 2009 et 26 janvier 2010



Oui, je sais je succombe à la facilité. Tant de sujets beaucoup plus intéressants qui soulèvent des passions, des controverses. Des propositions d’expositions pour l’artiste de nos pinceaux, des nouveaux artistes qui feront partie des Créateurs de la petite-Nation, de la petite hâte au Salon du Livre de l’Outaouais pour l’auteure de nos stylos. Je pourrais parler de Facebook, de ma connexion lente hier soir, du sucre à la crème que ma mère mange en quantité industrielle, alors qu'elle ne pèse que 103 livres, mais non, de la banale météo.

L’an dernier, à pareille date, jour pour jour, à moins 24 degrés à 8 heures le matin: départ vers Ocala national Forest, au nord de la Floride.

Cette année, les bayous de La-Paix. On espérait au moins pouvoir se rendre au ruisseau par le sentier de raquettes le plus élevé. Eh non! La flotte, le chemin recouvert d’eau courante.

Le bruit de l’eau est ravissant, la neige très blanche, collée sur les branches ravit l’œil. Mais rien à faire, même pas s’assoir sur nos deux bancs de bois et attendre la mésange qui s’est cachée ou le lièvre qui a déguerpi.

samedi 28 novembre 2009

Je retourne en Espagne

Depuis mon retour d'Espagne, depuis que j'ai fini de lire les deux Pancol, tortues et crocodiles, rien ne retient trop longtemps mon attention, en ce qui concerne les lectures. Question écriture: quelques phrases éparses ici et là que je devrai insérer dans la vingtaine de pages déjà en cours. Question domestique: lavage, ménage, repas, visites expédiées sans grand entrain, en comptant sur mes automatismes qui n'emportent que mon corps. Mon esprit étant, comme toujours, complètement ailleurs.

En attendant mes commandes de la bibliothèque, j'ai rouvert L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon. Parce que Le jeu de l'ange n'était pas disponible. Parce que je me souviens l'avoir beaucoup aimé. Parce que l'auteur est espagnol, que l'action se passe à Barcelone et que je ne savais pas que j'irais en Espagne quand je l'ai lu il y a deux ans.

En lisant: « Des comptables, des rêveurs et des génies en herbe partageaient leur table avec les fantômes de Pablo Picasso, Isaac Albeniz, Federico Garcia Lorca ou Salvador Dali », je me suis sentie en pays de connaissance. Des noms qui ne sonnent plus pareils à mes oreilles, comme si je les avais rencontrés lors de mon voyage. Pourtant si, d'une certaine façon, à travers les récits de nos guides et la visite de musées.

Même sans cette identification, ce rappel, cette vision des petites ruelles, des cafés collés sur les murs de céramique, le seul style de l'auteur suffirait à me donner une raison de relire ce livre. « Des dragons de pierre gardaient l'entrée rencognée dans un carrefour sombre, et ses becs de gaz figeaient le temps et les souvenirs. »

Comment voulez-vous vous sentir capable d'écrire après avoir lu de telles phrases? Moi, ça me tue. Je veux faire comme le personnage: « Page après page, je me laisse envelopper par le sortilège de l'histoire et de son univers (…) Je ne voulais pas perdre la magie du récit ni dire tout de suite adieu à ses personnages.» Au diable l'écriture et encore plus le lavage et le ménage, je mangerai une petite soupe en conserve. Je retourne en Espagne... par la lecture.
 
(photo-image prise dans Google-images Renaud-Bray)

mardi 24 novembre 2009

C'est bien fini!

Cette fois, c'est vrai, je suis de retour.

Couchée à une heure normale, levée à une heure décente. Trois repas par jour seulement. Photos de voyage redimensionnées, ajustées, sauvegardées, montées avec Jalbum.net. Carte sur Google maps des endroits visités. Tout réunir dans mon logiciel de sites. Publié sur hébergeur. Visualisé. Corrigé.


Plus certain encore de la vraie fin de mon voyage: j'avais apporté deux Katherine Pancol pour l'avion, le balcon, la terrasse, le bord de la mer et re-l'avion. J'avais pourtant regardé trois fois pour les lire dans l'ordre de parution. Me suis trompée, sans savoir qu'en plus c'était une suite (et même qu'elle vient d'achever le tome trois à ce qu'elle dit dans son blablablog). Mais auteur exceptionnel il faut croire parce que j'ai aimé quand même reculer dans le temps. J'ai tout aimé de ces deux livres. Et j'ai fini le premier-deuxième, ce matin, une larme à l'oeil.

Et troisième indice: j'ai passé l'avant-midi à être une graphiste rémunérée à travailler pour un client. Là c'est certain, ce n'est plus le soleil et le bord de mer!
Mamannnnnn, c'est finiiiiiiiiiiii!
Pour voir photos (commentaires à venir plus tard): ici.

vendredi 20 novembre 2009

L'art sur la Costa del Sol

L'artiste-de-nos-pinceaux aussi y a trouvé son compte à ce voyage en Espagne. Même plus que l'auteure-de-nos-stylos qui ne pouvait évidemment pas trouver de livres français dans les librairies (quoiqu'un rayon de livres en français à l'hôtel, c'est bien, avec des Michel David qui côtoient de vieux Troyat et j'ai vu un Katherine Mansfield). Ce qui a frappé l'artiste-de-nos-pinceaux ce fut les sculptures sur tous les ronds points et Dieu sait qu'il y en a en Europe. Des abstractions en métal, des fontaines traditionnelles, un espadon stylisé, une colombe dans une main, parfois des représentations de bateaux. En marbre, en granit, en métal, en plastique.

Sur la très passante Paseo Maritimo, à Torremolinos, deux énormes femmes à la crinière de lion. Le sculpteur Salvator Garcia s'est inspiré d'un dessin de Picasso qui date de 1922. Picasso, le peintre espagnol de la région puisqu'il est né à Malaga.


D'ailleurs, même si Picasso n'est pas notre peintre préféré, nous avons visité sa maison natale, à Malaga, capitale de l'Andalousie. Le musée également. Ses meilleurs peintures ne sont pas là, mais on au moins un peu connu sa famille, vu ses céramiques, plusieurs dessins et suivi son évolution.On ne pouvait pas prendre de photos dans les différentes salles, mais j'ai pu prendre deux grands artistes côte à côte!!!!!!!!!!!!!

Un petit coup de coeur pour quelques paysages des Alpujarras, vus dans un restaurant-hôtel (parce que les galeries d'art, il faut vraiment les chercher) d'un certain José Otario, mais très grosse émotion devant les sculptures de Pedrin, exposées à Mijas, un petit village blanc juché dans les montagnes avec vue imprenable sur la Méditérannée.

Bref, si l'artiste peintre n'a pas été rassasiée, la sculpteure le fut. Au point de ramasser des pierres par terre, en espérant que ce soit de ce marbre si visible et si répandu partout en Andalousie.

(photos: comme il a été difficile de prendre des photographies en roulant ou dans certains endroits mal éclairés ou exigus, j'emprunte trois photos aux internautes mieux placés que moi:
photo des deux baigneuses de Picasso ,sculpture de Salvator Garcia et celle de Pedriin: cliquer sur la photo pour en connaître l'origine, celle de Picasso et Louise Falstrault est de moi)

mardi 17 novembre 2009

Et Viva Espana

Mardi 17 novembre, 1heure et10 du matin pour moi et pourtant 19 heures 10 pour vous. Commencez-vous à comprendre? Et je suis debout depuis 4 heures du matin. Décalage horaire...
Eh! oui, j'étais en Espagne. Sur la Costa del Sol , la tête au soleil, les pieds dans la mer. Grosse misère!

Voilà où j'étais. Une dizaine d'excursions, je partais donc souvent. Wi-fi à l'hôtel mais pas toujours la tête à écrire. Plutôt les deux pieds sur le balcon.

Comme mon blogue est aussi publié sur Facebook, je n'aime pas dire au monde que je ne suis pas à la maison.

Après un petit dodo, je vous reviendrai avec des nouvelles plus détaillées.

jeudi 24 septembre 2009

Le merveilleux monde des sites Internet


Septembre s’achèvera non sur l’écriture de l’auteure-de-nos-stylos ni sur la sculpture de l’artiste-de-nos-pinceaux, mais sur la graphiste-de-nos-exactos (bon c’est seulement pour la rime parce qu’il y a belle lurette que la graphiste que je suis, autant sinon plus qu’auteure, ne se sert plus d’exactos, moi qui l’ai tant aimé et les choisissais avec autant de soins que l’auteure peut choisir ses stylos).

Ce matin donc, j’ai consulté le blogue de Blogger au bout du doigt et j’ai pris son idée d’empêcher les gens de copier les textes de mon blogue. Non que mes billets soient si intéressants qui méritent d’être copiés, non plus que les internautes se ruent vers mon blogue pour le lire, mais comme ça pour apprendre encore et encore ce code mystérieux du merveilleux monde html, java, etc. Puis, je sais qu’ensuite, je vais continuer à patauger dans les logiciels suivants :
jalbum pour réaliser des albums photos plus beaux, graphiquement parlant, que ce que peut nous offrir Picasa que je n’aime pas parce qu’on doit héberger nos photos sur Internet alors qu’avec Jalbum, je peux héberger où je veux. Le site est en anglais, mais vous pouvez télécharger le petit logiciel gratuit en version française. Et il y a un forum en français qui m’aide plus ou moins.
webcreator pro 5 que j’ai reçu en cadeau et que je ne recommande qu’à ceux et celles qui voudraient faire un site Internet très simple. Oui, il me déçoit surtout parce que le manuel d’instructions est très très limité et ils en sont à la vingtième mises à jour. Vous avez déjà acheté un logiciel qui fasse autant de mises à jour après votre achat? Déception du côté des photos surtout et de la longueur des pages, d'où l'utilisation de jalbum. Fervente de Frontpage que j’ai eu du mal à apprendre, qui n’existe plus, qui a l’air d’être remplacé par Expression 2 à un prix que je ne peux m’offrir, je n’ai pas retrouvé chez Web Creator toutes les applications auxquelles j’étais habituée avec Frontpage. Et surtout le langage html, malgré ce qu’en disait le site, n’est pas accessible, c’est plutôt du javascript auquel je ne connais absolument rien. Je m’aventure donc avec Notepad++ qui me donne accès à tous les codes des sites Internet (vous savez quand vous cliquez avec le bouton droit de la souris et que vous « afficher la source »)

Finalement quand les pages que je suis en train de monter seront prêtes, je les enverrai chez mon hébergeur iweb avec le logiciel FTP gratuit de Filezilla.

Tout ça pour remonter mes sites de voyages parce que Geocities chez qui mes carnets sont hébergés gratuitement depuis quelques années, ferme ses portes (article ici). Je ne me souviens plus quand, mais j’ai déjà refait les sites importants, dont le mien. Il me reste les pages de voyages qui sont encore visibles sur Geocities (voir ici), mais pour combien de temps…

C’était mon heure matinale de graphiste-de-nos-exactos qui s’est aventurée dans ce monde complexe de sites Internet. Un monde qui change si rapidement qu'elle se demande parfois pourquoi elle y a mis les pieds, parce qu'elle s'y arrache souvent les cheveux. Un monde dans lequel elle n'est pas tombée quand elle était petite.

(image inédite: la page index du site de mes voyages)