Cette fois, c’est vrai, j’ai pris la décision. Assez procrastiné, assez tergiversé.
La saga de mes ancêtres irlandais, inspirée par le livre bleu de ma grand-tante religieuse, a commencé en 2004. Je visais le prix Septentrion. Je souhaitais la publication d’un seul roman qui raconterait l’histoire de cinq générations. De celle de l’Irlandaise Bridget Bushell qui vivait devant un champ de pommes de terre à la mienne alors que je suis entourée de champs de pommes de terre. Quelle coïncidence! J'avais déjà le début et la fin.
Une directrice littéraire me convainc de faire plusieurs tomes. Sans toutefois donner suite pour une publication.
En 2011, finalement Vents d’Ouest publie
Les têtes rousses.
Il faudra attendre encore quatre ans, d’autres refus, d’autres versions et finalement Vents d’Ouest publie
Les têtes bouclées.
Dès la publication de 2015, je me remets au travail, je termine le dernier volet de ma saga.
Quatre ans, neuf refus d’éditeurs, un camp littéraire, une version au passé, une autre au présent, une centaine de titres possible, une bonne dizaine de réécritures, ça suffit.
Ce sera l’auto-édition. Point final. Au diable le reste. Le reste étant lancement, salons du livre, bibliothèque, librairies, éditeur reconnu, promotion ciblée. Le grand jeu, quoi. Je ne souhaite plus jouer. Jamais voulu d’ailleurs. Juste écrire et être lue.
Ce sera
Héritages – Les têtes dures.
Ce sera cinquante exemplaires pour commencer. Par envoi postal à qui le demandera.
Ce sera bientôt, cette année, en 2019. Quatre ans entre chaque publication, comme un signe. Quinze ans depuis que l’idée a germé. Il est temps de passer à autre chose. Juste retourner à la lecture. Quant à l’écriture, après un cahier rouge pour le sud, je reviens au cahier bleu pour le nord.
Pour le troisième
Festin de livres qui se tient les 27 et 28 avril au complexe Whissell à Saint-André-Avellin, à défaut de m’être décidée à temps, je ne pourrai pas avoir les premiers exemplaires de ce troisième tome, j’offrirai tout de même un extrait aux visiteurs. Extrait qui sera disponible également sur Internet à qui me demandera le mot de passe pour lire le fichier PDF. Je dévoilerai par le fait même la couverture. J’aurais bien voulu qu’elle soit de Christian Quesnel, qui vient de faire paraître un très bel album sur Félix Leclerc et qui a créé la page couverture du roman Les têtes bouclées, mais voilà ce fut le choix de l’éditrice que je deviens par le fait même.
Tiens, pour calmer votre impatience (la mienne piaffe!), je dévoile une partie de la couverture.
Plus que quelques jours avant le Festin, plus que quelques semaines avant la publication du roman. Qu’est-ce que c’est en regard des quinze années que je viens de passer avec les personnages de ma saga irlandaise!