mardi 27 mars 2012
Les chutes de Plaisance débordent de vie
À Sylvie,
À tous ceux et celles -- dont moi -- qui ont besoin
de la force
de l'énergie
de la lumière
de la beauté
cette saison de vie qui crie sa fureur
le temps d'aller à la recherche de plus grand
le temps de se retrouver, soi.
lundi 12 mars 2012
Des nouvelles de Gatineau
La vie d’un auteur est un peu comme la vie d’une vedette de télé ou de film : quand sort le livre, ça fait longtemps que le texte a été écrit. Au point qu’il faut parfois le relire pour se le rappeler. Ainsi, le livre Des nouvelles de Gatineau est sorti au Salon du livre de l’Outaouais, le 3 mars dernier. Je viens tout juste de le recevoir. Page 101 : un texte de Claude Lamarche. Eh! Eh! c’est moi, ça! Quand donc ai-je écrit ce texte? Petit coup d’œil dans mes fichiers, dernier envoi : août 2011 et probablement écrit au printemps ou pendant l’hiver.
Un livre sous la direction de Michèle Bourgon et de Vincent Théberge, qui n’en sont pas à leurs premières armes dans l’écriture ou la direction de nouvelles. Déjà, Trente XXX en 2009.
Ces deux auteurs de l’Outaouais récidivent en lançant, il y a plus d’un an, un concours de nouvelles. Il s’agissait d’écrire une nouvelle (2,500 mots maximum) dont l'action se déroulait à Gatineau.
Je réside en Outaouais, mais pas à Gatineau, je connais cette grande ville fusionnée surtout parce que je me rends dans les centres commerciaux, dans les hôpitaux, mais comme j’ai eu le plaisir d’accompagner Louise Falstrault à une exposition qui a duré cinq ans : L’île en art, c’est donc sur le terrain du Théâtre de l’île que j’ai situé mon action. Même que j’ai emprunté son métier d’artiste peintre le temps de quelques phrases et de quelques émotions.
Je n’ai pas gagné le concours, mais les deux directeurs ont quand même choisi ma nouvelle pour la publier avec 28 autres nouvelles.
Andrée Poulin en parlé à l'émission de Radio-Canada, Divines tentations samedi dernier, à partir de la minute 4 :40.
Je suis honorée que mon nom côtoie quelques autres auteurs que j’ai connus lors d’ateliers ou de rencontres : Gilbert Troutet (dont la photographie de la couverture est tout à fait remarquable), Daniel Paradis, Claude Bolduc, Julie Huard, Jocelyne Béland, Michel-Rémi Lafond. Je connais aussi le journaliste de la Revue de Gatineau, Patrick Voyer qui a remporté le troisième prix. Le premier prix a été attribué à Frédéric Bisson et c’est amplement mérité : l’émotion est à son paroxysme dans sa nouvelle.
Tout compte fait, même quand on pense qu’on écrit moins, les textes publiés en deux ans s’accumulent : deux nouvelles et un roman, tous chez Vents d’Ouest. Je suis à la veille de faire partie des meubles.
(Illustration empruntée au site de l'éditeur >>>)
dimanche 11 mars 2012
J'ai succombé
Ça y est, je n’ai pu résister, j'ai facilement trouvé une ou deux raisons pour m’offrir un cadeau. Un genre de cadeau utile, agréable, pour lequel mon cœur soupire encore après l’avoir déballé.
Il s’agit d’une liseuse. Une Sony Reader parce que selon mes lectures, c’était celle qui me convenait le mieux. Je l’ai eue samedi matin. Elle fonctionne un peu comme un lecteur Mp3. J’ai eu un peu de difficulté à la connecter à mon réseau wi-fi, pas très rapide, mais ce n’est pas un I-pad que je voulais. Je me demande même si je vais me servir de cette fonctionnalité étant donné que je passe par mon ordinateur pour télécharger les livres. Encore plus de difficulté à rentrer les pièces de musique parce que je croyais que tous les fichiers étaient valides, mais non, elle ne prend que les MP3. Qu’à cela ne tienne, j’ai trouvé le moyen de convertir les .wma en .mp3. Je pourrai donc, en lisant, écouter mon album favori Leseïm.
Le plus facile finalement fut de transférer les livres. J’avais pris de l’avance en téléchargeant sur mon ordinateur portable quelque vingt livres trouvés ici et là sur les sites de livres numériques gratuits. Pour l’instant, j’ai surtout glané mes livres sur le site Gutenberg. Je compte bien emprunter des livres à la bibliothèque BANQ, mais on dirait qu’il faut que je sois abonnée et je me demande bien si je peux obtenir une carte d’abonnement sans avoir à me rendre à Montréal. En espérant et en attendant que le projet pilote s'étende à toutes les bibliothèques publiques.
Je n’ai pas l’intention d’acheter de livres numériques tant que le prix avoisine celui du livre-papier. Peut-être que le plaisir d’utilisation sera de courte durée. En trois ans, peut-être moins, j’en aurai fait le tour. Non pas que la technologie va changer et que mon jouet sera désuet, si un peu, mais surtout parce que pour l’alimenter en nouveautés, je ne suis pas certaine que la marchandise ne sera pas épuisée dans quelques mois. Quand j’aurai lu tous les classiques de Stendhal, Balzac, Maupassant, Zola et quelques autres auteurs français, qui me procurer? Petite déception, on dirait que les traductions ne sont pas encore offertes en numérique. Pas d'auteurs du 20e siècle en tout cas.
En attendant de l’utiliser dans des salles d’attentes, dans l’auto (non, non, pas pendant que je conduis!) je l’ai essayée au souper : enfin, j'avais les mains libres, je n’ai pas eu besoin de briser le livre afin de le garder ouvert! Il me reste à lui tricoter un petit étui pour pouvoir me l’accrocher dans le cou, stylet et écouteurs compris.
Grand sourire de contentement.
jeudi 8 mars 2012
Au sujet des prix littéraires
Mon roman Les Têtes rousses était finaliste au prix littéraire Le Droit. Il avait également été inscrit au prix Jacques-Poirier. Les deux prix étaient décernés lors du Salon du livre de l’Outaouais. Dans le premier cas, c’est par téléphone que j’ai appris que j’étais finaliste, mais je n’ai connu le gagnant, Renaud Bouret pour son roman Les chinoises, qu’en lisant le journal Le Droit. Si j’avais pu assister à la remise du prix au Salon du Livre, je l’aurais appris ce soir-là. Pas avant. Dans le second cas, il n’y eut pas de finalistes et j’ai appris le nom de la gagnante, Dominique Robert, par courriel, une semaine avant la remise du prix. Courriel dans lequel étaient nommés les membres du jury.
Je ne sais pas comment ça fonctionne dans les autres cas, je connais mieux les prix en arts visuels et chacun a sa propre façon d'être accordé. C’était la première fois que j’étais finaliste, j’en étais très flattée. Maintenant que c’est chose faite, chose du passé, que les lauréats sont connus, que j’ai lu les articles concernant les heureux récipiendaires, je me pose quelques questions. Si les membres du jury ont été connus dans le cas du prix Jacques-Poirier, j’aurais aimé connaître ceux du prix littéraire Le Droit. Les articles des journaux sont élogieux, intéressants, donnent envie de se procurer les livres primés, mais rien sur le prix lui-même. Pourquoi ce roman plutôt qu’un autre? Combien de livres étaient inscrits? Pas obligé de les nommer, mais pourquoi les membres du jury ont-ils voté pour celui-là, quels étaient les critères d’évaluation? Qu’est-ce qui a motivé leur choix? Il me semble que ce n’est pas seulement les finalistes qui aimeraient savoir, mais aussi les lecteurs. Sans compter quelques autres questions : c’est quoi ce prix, pourquoi et depuis combien de temps existe-t-il, que représente-t-il pour l’auteur, pour l’éditeur, pour le lecteur?
Un de mes proches m’a demandé pourquoi je n’avais pas gagné, je n’en ai aucune idée, à part dire que les romans de Renaud Bouret et de Dominique Robert étaient meilleurs que le mien. Pour les membres du jury en tout cas. Un peu court comme réponse, mais je n’en avais pas d’autre.
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