mardi 30 juin 2009

Lire ou ne pas lire, de Barcelo et de Decoin

Je pensais que je savais m’organiser. En plus je me sens très bien à ne dormir que six heures, donc en théorie, je devrais avoir le temps de tout faire. Pourtant je n’en fais pas tant. Déjeuner en lisant courriels, y répondre parfois. Lire forum, un seul, y répondre. Et voilà entre 30 et 60 minutes passées. Lire blogues, alors là me voilà partie pour une bonne heure avec en plus le goût de changer le modèle du mien ou de rajouter un billet. Chercher donc informations, hyperliens pour faire blogue, images à ajouter dans ledit billet. Me limiter à un sujet. Surtout me limiter à un sujet alors que je suis facilement coq à l’âne.

Aller réfléchir en lavant la vaisselle de la veille. Puis regarder dehors quel temps il fait, comment m’habiller. Décider si je vais ici ou là. Retour bien souvent devant l’ordi. Ces dernières semaines, faut bien que je travaille, monter et mis à jour trois sites. Si ça vous tente de les voir>>> Le reste de la journée y passe. Arrêt en fin d'après-midi. Lectures, dehors si possible. Les livres achetés à la librairie de livres d’occasion sont décevants ou bien c’est moi qui ne file pas pour ce genre de lecture ? J’en parle sur mon blogue ou pas? Faudrait bien, une de mes amies a dit à quelqu’un de lire mon blogue, que je parlais de livres. Bien peur de la décevoir. D’autres que moi ne se consacrent qu’aux livres. Moi je m’éparpille. Encore.
Donc, quand même, livres commencés :
Jane Austen à Scargrave Manor de Stephanie Barron. Il en est question ici >>> En partant, j’étais assez mêlée. J’ai cru pendant quelques instants qu’il s’agissait vraiment d’un roman que Jane Austen aurait écrit, mais jamais publié et qu’on avait retrouvé son manuscrit, mais une recherche sur Internet m’a permis de comprendre que c’était une auteure qui avait trouvé le moyen d’attirer les amoureux de Jane Austen. Une sorte de roman policier à l’accent anglais du 19e siècle. Plaisant sans plus, surtout si on aime Jane Austen ou le charme vieillot de cette Angleterre de «Orgueil et préjugés» Je l’ai fini, c’est déjà mieux que les autres.

Ville-Dieu de François Barcelo. Je l’ai pris parce que l’auteur est québécois, que quelqu’un me l’a recommandé, mais j’ai oublié de demander quels titres cette personne avait lus et aimés, alors j’ai pris celui-là au hasard. Suis rendue à la page 23, le temps de m’attacher au personnage d’Hervé. Je crois que j’aimerai, mais je l’ai mis de côté pour l’instant pour me lancer plutôt dans Promeneuse d’oiseaux de Didier Decoin. Cette fois encore j’ai choisi l’auteur plutôt que le titre. J’avais lu Louise, cet hiver, j’en ai parlé, j’avais beaucoup aimé et non pas seulement parce que ça se passait au Québec. Le ton, le vocabulaire, le style, l’art de raconter presque rien de si jolie façon. Cette fois, histoire plus complexe, pas tellement plus de personnages, mais toujours beaucoup de détails pour bien cerner l'intériorité. Belles phrases encore, mais si le style m’entraîne, l’histoire d’amour, elle, me laisse de glace.

Finalement, je pense que c’est moi le problème ! Pas les livres.

vendredi 26 juin 2009

Copier son blogue

J’aime bien Internet. Selon certaines personnes qui gravitent autour de moi, je l’utilise trop, j’y écris trop de choses personnelles, j'y laisse trop de traces. Pourtant, je n’irais pas jusqu’à écrire les textes directement sur Blogger, comme d'autres hébergent leurs photos sur Internet, sans même en avoir des copies. Non qu’ils soient si importants ni peut-être même dignes d’être publiés, mais je sais que les billets peuvent disparaître du jour au lendemain si Blogger décide de fermer. Donc, j’écris mes textes dans Word avant que de les héberger chez Blogger.

L’autre jour, en regardant les modèles publiés par word press, j’ai cherché d’autres modèles pour mon blogue. J’en ai trouvé de très jolis et plus adaptés à mon style >>> sauf qu’il fallait d’abord sauvegarder son modèle. Comme je ne comprenais pas tout à fait le "exporté – importé" le modèle dans Blogger, j’ai consulté un site d’aide, en français >>>, parce que l’aide en anglais… pas toujours évident pour moi.

Et dans les commentaires, il était question du petit logiciel, un aspirateur de site, HTTTrack, clic sur le lien qui m’a mené à un autre site >>> . J’ai imprimé le tutoriel, l’ai parcouru rapidement et comme j’ai vu que ça avait l’air assez facile, pour moi s’entend, j’ai téléchargé le logiciel gratuit >>>

Puis j’ai copié mon blogue en suivant les instructions du tutorial. Bingo, j’ai tout mon blogue, modèle compris sur mon disque dur. Je continue quand même d’écrire d’abord mon texte dans Word, mais je l’aurai en double.

Quant à changer de modèle, après avoir téléchargé le modèle choisi, je m’y suis aventurée à pas très lents et finalement j’ai remis à plus tard parce qu’il fait chaud, parce que je veux être dehors, parce que ça prend du temps…. se baigner.

mardi 23 juin 2009

Bon été et bonnes vacances

Ça sent l’été. Me suis déjà baignée deux fois. Et les professeurs-blogueurs qui partent en voyage. Qui parlent de livres à apporter en vacances. Donc je pourrais penser vacances, je pourrais penser voyage. Mais un travailleur autonome n’a pas de vacances ni de retraite. Et une artiste peintre, si elle a beaucoup voyagé l’été en fonction des symposiums ou des expositions auxquelles elle participait, demeure maintenant dans son atelier pour recevoir des touristes de passage.

Mais, il reste dix autres mois dans l’année. Aujourd’hui une cliente de ma coblogueuse artiste a apporté un livre. Un livre qu’elle a rapporté de son voyage en Arizona l’hiver dernier : Arizona Collectors Guide. Ah la belle lecture. Visuelle s’entend. Qui vous donne le goût d’aller voir Sedona, Bisbee, Scottsdale, Tucson où les galeries d’art, les musées et les ateliers d’artistes sont plus nombreux que dans tout le vieux Québec et Montréal réunis, si ce n’est la province au complet.

Donc prochaine destination : Arizona. En prime le grand canyon, coucher dans le désert en camping autonome. L’été et les vacances pour moi ce sera l’hiver prochain !

samedi 20 juin 2009

Symposium de peinture Jean-Paul-Lapointe

Pour écrire un billet, il faut avoir l’esprit calme : je ne l’ai pas.
Il faut du temps : je ne me l’accorde pas, considérant que ça vient presque en dernier dans mes priorités.
Il faut ramasser ses idées : elles sont pas mal éparpillées ces temps-ci.
Certains matins, trop de sujets en tête, d’autres soirs, pouf tous partis dans la fatigue et les émotions de la journée.

Pourtant, aujourd’hui, ma coblogueuse-artiste a sauté sur la nouvelle: Michèle Richard suscite la controverse au symposium international Jean-Paul-Lapointe (vous avez le choix pour le lien, tous les médias et tous les sites ont repris la nouvelle disons celui-ci>>> )
J'ai failli écrire le nom de la vedette dans mon titre, mais je ne voulais pas, parce que je voudrais tellement parler du symposium et non d'elle.

En tant qu’artiste peintre, bien sûr, Louise a réagi tout de suite. Ensuite seulement, elle a écouté la nouvelle à LCN. Tout de suite elle s'est demandé ce qu'elle aurait fait, elle?

1- Pas d’accord en partant qu’un comité organisateur de symposium choisisse une artiste reconnue surtout pour ses talents de chanteuse. Même si elle reconnaît qu’elle avait déjà vu ses œuvres et qu’elles sont très bien, sans plus. Même principe, même discussion sans fin sur le choix d’un animateur chez les comédiens ou le choix d’un comédien chez les humoristes. C'est comme si pour un Salon du livre, on choisissait Sophie Thibault comme présidente d'honneur. Elle a écrit un seul livre, très bien aussi par ailleurs, mais ça n'en fait pas une auteure reconnue par ses pairs en tant qu'auteure. Mais tout n’est pas toujours blanc ou noir et peut-être en sommes-nous rendus là. Louise reconnaît aussi que les artistes québécois ont plus d’une corde à leur arc et donc plus d’un talent. Faut-il pour autant ne se restreindre qu’à un seul?

2- Aurait-elle refusé de participer au symposium en guise de protestation, elle n’en est pas certaine. Tout dépend du poids qu’aurait eu sa décision. Mais ça, on ne sait jamais avant. Est-elle d’accord avec les trois artistes peintres qui se sont désistés : oui. Est-elle d’accord avec ceux qui sont restés : oui. Libre choix. À chacun d’assumer ses positions et opinions. Chose certaine, elle aurait beaucoup discuté avec les autres.

3- Louise n’en veut pas à Michèle Richard d’avoir accepté, elle en veut un petit peu au comité de l’avoir choisie, mais elle en veut surtout, ah ! oui, surtout aux médias qui ont sauté sur la controverse. Et c’est là toute sa réaction, c’est là tous ces cris, c’est là tout son questionnement sur la publicité, la visibilité de n’importe quel événement. Pourquoi les médias ne s’intéressent-ils qu’aux vedettes? Pourquoi les médias n'ont-ils pas nommé et donné la parole aux trois dissidents courageux? Après tout, c'est grâce et à cause d'eux que la controverse a commencé, non? Mais non, focus sur le seul nom de Michèle Richard. Pourquoi les journalistes ne sont-ils à l’affût que des mouvements des gros noms, même quand ils ne demandent rien? Les symposiums de peinture sont-ils moins intéressants, moins internationaux aux yeux des rédacteurs en chef si ce n’est qu’un « pur inconnu » qui en est le porte-parole? Pur inconnu de la sacro-sainte et toute puissante télévision, s’entend? Le comité savait probablement fort bien qu’en choisissant Michèle Richard (la prochaine sera peut-être Danielle Ouimet qui peint aussi très bien), il allait jouer la carte d’une plus large couverture médiatique. Alors, c’est certain qu’il doit être heureux de sa décision. Retombées en vue.

4-Conséquences possibles : plus de gens iront au symposium, plus de gens verront les tableaux des artistes, oui. Mais plus de gens achèteront des toiles de qui? De Michèle Richard? Par curiosité, parce que ça fait bien? Ou des autres artistes qu’ils auront découverts? Et si les artistes présents vendent plus de toiles, ils seront bien contents, peu importe les belles théories ou envolées oratoires sur le sujet. Et regardez encore les médias, qu’ont-ils filmé? Cinq secondes deux trois des artistes présents, quelques toiles des autres et ils ont fait abondamment le tour des toiles de Michèle Richard et de toutes ses interventions. Encore une fois, Louise ne doute pas de la sincérité de Michèle Richard, mais maudits médias qui n’en ont que pour ce qui attire les spectateurs croyant savoir quel vinaigre n’attire pas les mouches. Et le pire, c’est qu’ils ont souvent raison. Alors il faudrait aussi en vouloir aux humains qui, tels des voyeurs assoiffés de sensationnalisme et attirés par les exploits de héros, avides de reconnaissance, réagissent si fortement au vedettariat. Que sommes-nous devenus pour tant chercher gloire, notoriété? Et croire qu'en dehors du podium point de salut!

Bref, sujet sans fin, dont on peut discuter longtemps. Jalouse, Louise? Bien sûr, qui ne voudrait pas d’une telle couverture médiatique, une fois qu’on accepte de jouer le jeu, même si on n’est pas d’accord que ce soit ainsi que ça se passe.

Sur ce, je vous le dis parce que probablement ça ne passera pas aux nouvelles de Montréal, snif, snif !!!, Louise Falstrault participera à un symposium de peinture international (eh oui,le parrain Littorio del Signore est d’origine italienne, Roland Palmerts, Belge, un sculpteur italien, etc.) à Montebello, du 3 au 5 juillet.

(source: tableau de Louise Falstrault)

Ajout le lundi suivant 22 juin. Pour plus de détails sur cette "affaire", que je ne veux plus commenter pour me concentrer sur les symposiums eux-mêmes et sur les artistes professionnels qui y participent ou tout autre considération que cette manie que nous avons de nous jeter, tels des vautours affamés (et même pas justement), sur tout ce qui bouge dans le merveilleux monde du vedettariat, donc lire le blogue de Orage Océan en reculant de quelques jours, beaucoup plus complet. Mon billet n'était en fait qu'une réaction, que des questions. Orage Océan a rapporté les faits et pris la peine de publier les opinions des trois artistes dont il aurait fallu parler plutôt que de parler de MR.

mardi 16 juin 2009

Telle mère quelle fille

Personne dans ma famille n’a souffert de sclérose en plaques. Mais j'ai eu des parents, comme tout le monde. Et, même si je n'ai jamais été abandonnée par eux, l’abandon a toujours été ma blessure. Et personne ne sort indemne de son enfance, je l’ai déjà dit, et Sophie Thibault a écrit : « on ne guérit pas de son enfance». Ou quelque chose du genre. (Pas facile de retrouver la phrase exacte quand on ne l’a pas prise en note lors de la lecture et qu’on n’a pas le texte dans son ordinateur pour faire CTLF F. ) Telle mère quelle fille de Monique Larouche Thibault et de Sophie Thibault.

Impudique a-t-on dit de ce livre. Pourquoi ? Pour un roman, c'est pourtant ce que l'éditeur attend, ce que le lecteur recherche. Elle a osé. Elle a écrit avec ses tripes et son cœur ce qui fait que ça nous touche aux tripes et au cœur. Elles ont écrit ce que je n’oserais jamais dire, comme pour refuser de m’avouer que j’y pense. Comme si elles avaient écrit pour moi, je les en remercie. En quelque sorte, elles me permettent d’avoir moins honte, de me sentir moins coupable d’avoir, à une certaine époque, détesté mes parents, d’avoir détesté le couple, le modèle qu’ils m’ont obligée à regarder. Sophie Thibault surtout, parce que bien entendu je prends la part de la fille. Pourtant je ne devrais pas prendre la part de personne. Monique aussi a été une petite fille. Rien à voir avec le fait qu’elles soient toutes deux des personnages publics, l’une plus que l’autre puisque à la télévision. J’aurais autant pleuré, j’aurais autant admiré si elles avaient été deux parfaites inconnues. Peut-être n’aurais-je pas été aussi curieuse de ce livre ? Et même si j’avais eu des photos des deux protagonistes, aurais-je trouvé Sophie aussi belle ? Pourtant un sourire triste. Ou les yeux.

Si je ne me suis pas identifiée à la maladie, à la culpabilité sûrement, sauf que la mienne n’a pas commencé à 10 ans. Identifiée à la petite fille devant le couple. Identifiée aussi à l’adolescente qui rêve de liberté. À la jeune fille qui cherche des réponses dans la religion et la psychologie. Identifiée à la femme qui n’a pas tellement envie de mettre des enfants au monde. Identifiée à la femme aussi, tellement identifiée que je transpose et que je trouve ma mère, un matin, complètement confuse, complètement grimaçante, qui devient dépendante, incontinente du jour au lendemain. Parce qu’elle était tombée, parce qu’elle a eu une infection urinaire et que personne ne nous a dit que ça arrive souvent quand la malade a une sonde. Un frère et une sœur (autre identification s’il en faut) catapultés dans un univers inconnu, devant des mots dont ils ignorent et le sens et l’importance. Identifiée à l’aidante naturelle qui arpente les murs d’un CHSLD, qui sent, qui entend, qui voit, qui attend, qui espère, qui se réjouit d’un sourire, qui essaie de ne pas montrer sa tristesse quand sa mère ne file pas.

Un livre qui, sait-on jamais, m'aura montré comment parler des relations mère-fille, père-fille, avec émotion, compassion. Un livre qui m'aura fait pleurer, c'est déjà ça.

source de l'image: http://www.librairiepantoute.com

jeudi 4 juin 2009

Quand (ne pas) écrire?

Le matin en déjeunant, je lis. Ce matin, lendemain d’une petite virée à la bibliothèque, je plonge dans Edna, Irma et Gloria. J’aime bien le style de Denise Bombardier, en plus du sujet, bien souvent. Les dialogues sont intégrés au texte, c’est-à-dire que les phrases « parlées » sont entre guillemets et non précédées du cadratin habituel. Ce qui confirme ma théorie qu’un roman n’est pas nécessairement affaire de dialogues et de mises en scène. Mais évidemment on ne s’appelle pas toutes Denise Bombardier. Quand j’aurai trois ou quatre romans publiés, peut-être pourrais-je écrire comme je le veux et non comme les éditeurs me le conseillent.

À l’opposé, ma coblogueuse, qui délaisse les romans policiers depuis quelques mois, lit Michel David. Presque exclusivement du dialogue. Un peu comme dans Les Filles de Caleb d’Arlette Cousture. Roman également, non point moindre en qualité ou en intérêt. Différent de style.

Michel David : un vrai Balzac. J’ai conté un livre publié en 2009, trois en 2008, deux en 2007, cinq en 2006, trois en 2005 et un en 2003. Quatorze en quatre ans ! Quand écrit-il ? Il n’a sans doute plus le temps de faire autre chose. Il ne doit avoir ni vaisselle à serrer, ni gazon à tondre, ni vitres à laver. Est-ce moi qui suis lente ou qui m'éparpille trop? Pour moi, il a écrit pendant qu’il enseignait et tout à coup en 2003, à sa retraite, il a tout envoyé chez un éditeur qui lui en a redemandé d’autres. À tel point d’ailleurs que le tome 4 d’une des sagas se situe chronologiquement avant le tome 1.

Dire que ce matin, j’ai reçu un courriel dans lequel une lectrice me disait toute son admiration pour tout le temps qu’on prend à écrire blogue et autres textes. Moi, je suis toute admirative devant ceux qui peuvent se concentrer sur une seule passion, qui sont laser plutôt qu’ampoule (j’ai oublié l’auteur et le livre où il en est question, mais cela signifie se concentrer plutôt que de s’éparpiller). Mais voilà, on est ce qu’on est. Et même si c’est difficile, si je suis curieuse de livres, lectures, écriture, camping, voyage, généalogie, un peu de technologie, et que je n’ai pas assez de 18 heures pour étancher mes soifs, je m’aime quand même. Même si ce blogue ne répond pas à toutes les règles de l’écriture-web, du genre qui devrait offrir un contenu souvent textuel, enrichi d'hyperliens et d'éléments multimédias, je m’aime aussi pour ma différence, d’autant que je peux bien écrire ce que je veux quand je veux puisque ce n’est pas mon principal revenu. Peut-être pour ça? Si je m'éparpillais moins, peut-être que je pourrai vivre de mon écriture. Je n'aurais que l'écriture que je réussirais à m'y perdre. Tout et rien me porte à écrire. Dans mon cas, il ne s'agit pas de savoir quoi ou quand écrire, mais quand ne pas écrire.

Parlant camping, je délaisse quelque peu l’ordinateur (je n'ai pas dit l'écriture, cahier et stylo me suivent partout) pour profiter de la belle fin de semaine qui vient.
(source photo: http://www.evene.fr/)