Un peu avant 7 heures ce matin, j'ai lu dans La presse+ un entrefilet au sujet d’un livre : quoi d’autre peut me faire réagir!
Pas la première fois qu’Alain Labonté parle de ce livre, mais cette fois, ce matin plus précisément, il y eut comme un empressement dans mon cas. J’ai délaissé le journal et je me suis précipitée sur le site de la BANQ. Oui, oui, un exemplaire disponible. Vite connexion, vite téléchargement. Yé, je l’ai. Heureusement que je me couche tôt, je me réveille donc tôt, après mes huit heures nécessaires, parce que, là, maintenant, 9 h 25 le livre n’est plus disponible qu’à la mi-mars! Je n’ai pas dû être la seule à réagir à cette suggestion.
Un livre qui me fera du bien, qui me plaît déjà après quelques pages lues. Parce que la perspective des mois à venir n’est pas celle que j’aurais voulu. Parce que les plaisirs à venir seront de l’ordre d’une petite lumière, jaune si possible, à travers mon store. Qui dira le soleil, qui dira la lumière, qui dira un autre jour de vie. Puis, suivront les promenades sur un chemin de gravier, au bord d’un grand champ enneigé pour encore plusieurs semaines. Et non ce que j’avais souhaité : une marche sur le sable d’une plage le long d’une mer invitante. Au fond, quelle différence? Si peu, finalement. Aucune si ce n’est physiquement. L’important n’est pas le lieu, mais l’esprit. Et cet hiver, ce printemps, l’esprit gagnera. Une fois encore, grâce à un livre. Grâce à des mots écrits.
« Je cherche dès le réveil ce qui est nécessaire au jour pour être un jour : un rien de gaieté. Je cherche sans chercher. Cela peut venir de partout. C’est donné en une seconde pour la journée entière. »
Le livre dont il était question dans La presse+ et qu’Alain Labonté a offert souvent dans sa vie, à cause d’une phrase qui a changé sa vie : « M’éloigner assez de moi pour qu’enfin quelque chose m’arrive. C’est ça, avoir le courage de ses vertiges. », c’est Autoportrait au radiateur de Christian Bobin.
Et vous, quel est le plaisir du jour?