lundi 24 novembre 2008

Plus de granules!

Nous chauffons aux granules depuis une bonne dizaine d'années. De plus un des principaux producteurs de granules de bois franc possède son usine dans ma région. Le propriétaire est même né dans mon village. Il faut croire que comme le dit le proverbe: "nul n'est prophète dans son pays" ou encore "cordonnier mal chaussé", parce que des granules, il y a pénurie.
Les deux principaux fournisseurs... ne fournissent plus à la demande. Il paraît que c'est plus payant de les exporter aux États-Unis que de les vendre à ses concitoyens, qu'ils soient de la région ou de son pays!!! C'est ce qu'on dit. J'ai du mal à croire qu'on est à l'ère de la consommation, qu'on invente mille et un gadgets parfaitement inutiles, qu'on multiplie les sortes de téléphones, téléviseurs et on n'est pas capable de produire des granules dans ce pays de forêts abondantes!!!

En attendant, est-ce que je retourne au mazout?

Je me lance dans un blogue

Il me semble que j'aurais dû avoir une bonne idée avant de me lancer dans un blogue (et malgré la tendance, je tiens à écrire "blogue" et non "blog" plus anglais). Avoir une idée de ce que je voulais en faire. Pour l'instant, je vois bien que c'est surtout par curiosité que je me lance dans cette aventure. Pour suivre une mode. Parce que, comme l’ours, j’entre dans ma caverne pour l’hiver, je regarde ma niche et je m’invente un projet.

Comme un jeu. Un plaisir. En autodidacte, je me lance, advienne que pourra. Je n’ai pas trop hésité longtemps sur le titre, sachant pourtant qu’il est essentiel si je veux qu’on me trouve. Sachant par contre que Google a beau être le roi quasi incontesté de la fouille, il reste que dans notre Québec de 2008, il vaut mieux passer à la télévision ou à tous les postes de radio si notre but c’est d’être connu. Donc je ne commence pas ce blogue pour être connue ou vue. Chaque matin, je ne me lancerai pas à la recherche des statistiques, des clics, des qui est venu me visiter pendant la nuit. Par contre si vous nous avez trouvées au hasard d’un clic, d’un lien, malgré nos faiblesses de débutantes et qu’il vous prend l’envie de commenter, ne vous gênez pas, nous ne refusons pas le dialogue.

Écrire parce que c’est un besoin pour moi. Pour nous, en fait. Louise peint, certes, mais elle a une opinion sur presque tous les sujets. Beaucoup plus que moi. J’ai la parole et l’écrit plus faciles qu’elle, mais souvent j’écris sous sa dictée. Elle a la flamme, j’ai le souffle.