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mercredi 18 avril 2012

Louise Falstrault expose ses sculptures


Louise Falstrault est surtout connue en tant qu'artiste peintre. On retrouve ses tableaux à la galerie René-Richard de Baie Saint-Paul et à la galerie Stephen Lowe à Calgary, mais pour la première fois, elle expose publiquement ses sculptures sur pierre. En mars dernier, elle participait à l'exposition FemmExpo à Saint-André-Avellin en montrant une de ses sculptures qui s'est vendue la journée même du vernissage, mais cette fois, ce sont cinq sculptures que l'on pourra admirer. 
Rendez-vous donc à la galerie d'art Fontaine, à Bugkingham, en Outaouais, du 26 avril au 26 mai. L'artiste sera présente au vernissage, le jeudi 26 avril.
(illustration du carton réalisé par Diane Fontaine, artiste peintre et galériste)

vendredi 20 novembre 2009

L'art sur la Costa del Sol

L'artiste-de-nos-pinceaux aussi y a trouvé son compte à ce voyage en Espagne. Même plus que l'auteure-de-nos-stylos qui ne pouvait évidemment pas trouver de livres français dans les librairies (quoiqu'un rayon de livres en français à l'hôtel, c'est bien, avec des Michel David qui côtoient de vieux Troyat et j'ai vu un Katherine Mansfield). Ce qui a frappé l'artiste-de-nos-pinceaux ce fut les sculptures sur tous les ronds points et Dieu sait qu'il y en a en Europe. Des abstractions en métal, des fontaines traditionnelles, un espadon stylisé, une colombe dans une main, parfois des représentations de bateaux. En marbre, en granit, en métal, en plastique.

Sur la très passante Paseo Maritimo, à Torremolinos, deux énormes femmes à la crinière de lion. Le sculpteur Salvator Garcia s'est inspiré d'un dessin de Picasso qui date de 1922. Picasso, le peintre espagnol de la région puisqu'il est né à Malaga.


D'ailleurs, même si Picasso n'est pas notre peintre préféré, nous avons visité sa maison natale, à Malaga, capitale de l'Andalousie. Le musée également. Ses meilleurs peintures ne sont pas là, mais on au moins un peu connu sa famille, vu ses céramiques, plusieurs dessins et suivi son évolution.On ne pouvait pas prendre de photos dans les différentes salles, mais j'ai pu prendre deux grands artistes côte à côte!!!!!!!!!!!!!

Un petit coup de coeur pour quelques paysages des Alpujarras, vus dans un restaurant-hôtel (parce que les galeries d'art, il faut vraiment les chercher) d'un certain José Otario, mais très grosse émotion devant les sculptures de Pedrin, exposées à Mijas, un petit village blanc juché dans les montagnes avec vue imprenable sur la Méditérannée.

Bref, si l'artiste peintre n'a pas été rassasiée, la sculpteure le fut. Au point de ramasser des pierres par terre, en espérant que ce soit de ce marbre si visible et si répandu partout en Andalousie.

(photos: comme il a été difficile de prendre des photographies en roulant ou dans certains endroits mal éclairés ou exigus, j'emprunte trois photos aux internautes mieux placés que moi:
photo des deux baigneuses de Picasso ,sculpture de Salvator Garcia et celle de Pedriin: cliquer sur la photo pour en connaître l'origine, celle de Picasso et Louise Falstrault est de moi)

dimanche 9 août 2009

Les Créateurs de la Petite-Nation

L’artiste « de nos pinceaux » est en train de devenir l’artiste « de nos couteaux ». La sculpture l’a envahie tout entière. Depuis son cours à Mont-Laurier, elle ne pense plus que roches, outils et formes. Pendant l’exposition d’Özgen Eryaşa, un sculpteur, d’origine turque, d’un humour sympathique, l’artiste de nos pinceaux s’est tenue à Montebello, admirative de roches et buveuse de paroles. Elle a presque tout pour relever son nouveau défi : outils, stéatite, des images plein la tête, du cœur battant, un élan grand comme celui d’un coureur de marathon.

Juste à temps pour la tournée des Créateurs de la Petite-Nation où les visiteurs pourront découvrir une ou deux de ses nouvelles œuvres. Dire : « Eh bien ! je pensais que vous étiez artiste peintre ». Mais une artiste peut-elle se limiter à un seul art? J’en connais peu qui ne cultive pas au moins deux talents de front. Parfois musique et poésie, parfois peinture et musique. Louise, ce sera peinture et sculpture. C’est déjà.

La tournée des ateliers. Il faut commencer à y penser sérieusement. Espérer que les fleurs seront encore belles, les entretenir pour qu’elles le soient. Tiendront-elles jusqu’au 5 septembre? Cette année, la fin de semaine du Travail est tardive. Les gens ne viennent pas pour les fleurs, mais le premier coup d’œil est important. Chez l’artiste, la pinède impressionne toujours. Ensuite seulement les tableaux. Nous déjouons l’entrée en matière en exposant un gros tableau sur un chevalet que les visiteurs peuvent apercevoir avant d'être séduites par la plantation de pins.

Quelque dix tableaux accrochés sur les arbres, une bonne trentaine d'oeuvres sur les cimaises de l’atelier, autant dans l’autre galerie estivale et près de trente appuyées sur un mur que les gens aiment toujours « prospecter » à la découverte d’une perle rare, d’un coup de cœur qui surprend.

L’auteure « de nos stylos » a rédigé le communiqué de presse, ne s’occupe pas de la promotion cette année, mais elle ne pourra sûrement pas s’empêcher d’en parler, d’envoyer des courriels, de voir à ce que les dépliants soient bien en vue dans les divers commerces de la région. Espérer que les medias en parlent. Déjà un article dans la revue Magazin’Art, c’est bien.

La tournée des ateliers chez les Créateurs de la Petite-Nation s’en vient, le compte à rebours est commencé. Ça y est, nous sommes énervées. Emballées devrais-je dire. Depuis 13 ans, l’enthousiasme opère chaque fois.

(photo: oeuvre de Louise Falstrault)

samedi 18 juillet 2009

Sculpture à Mont-Laurier

Mont-Laurier, école d’été. Deux jours de cours pour l’artiste «de nos pinceaux». Des cours en été ce ne sont pas vraiment des cours. De toute façon, que de bons souvenirs dans les écoles: en tant qu'élèves et en tant qu'anciens profs. Je me dévoile là!!! Eugène Jankowski est un sculpteur exceptionnel, généreux, sympathique. Alors ce fut un plaisir, une découverte et, malgré la crainte que Louise avait étant donné son handicap d’arthrite, elle a réussi sa sculpture autant que les autres élèves.

Donc arrivée le vendredi après-midi à Mont-Laurier, on explore les lieux. Quelle n’est pas la surprise de l’auteure « de nos stylos » de s’apercevoir qu’elle est devant l’ancienne école normale tenue par les sœurs Sainte-Croix de 1927 jusque dans les années 60. Sa mère lui a déjà conté qu’elle s’y était rendue, elle avait 16 ans, sa tante religieuse l’y avait encouragée. Elle se souvient de la rivière, de la galerie sur le côté. Finalement elle ne s’est pas inscrite, mais me voilà quelque 70 ans plus tard en face de cette même école, le coeur battant de ses souvenirs.

Nous nous rendons au camping La Clairière à une bonne dizaine de kilomètres. Trop loin pour prendre nos vélos. Quatre emplacements seulement disponibles pour les voyageurs, les autres sont des saisonniers, grand amateurs de bateaux puisque le lac est très grand et très beau. Mais nous ne nous y attarderons pas. L’artiste prendra son cours et l’auteure n’a pas accès à Internet alors qu’à l’école elle pourra facilement se brancher. Yé.

Le samedi matin, sous une pluie diluvienne (ce qui ne surprend probablement personne), Louise se présente sous le chapiteau. Six élèves suivent le professeur et s’installent à l’extérieur, sous un petit abri du genre Tempo. Sculpter la pierre est trop salissant pour rester à l’intérieur.

En deux jours, les adultes apprennent à connaître le nom des pierres: stéatite, albâtre, granit, marbre. Devant eux, ils ont des blocs de stéatite, ce que tout le monde appelle de la pierre à savon. Les Inuits sont reconnus pour l’utiliser. Pierre idéale pour commencer une sculpture. Présentation et utilisation des divers outils : couteaux, limes, Dremel et le dimanche matin, papier abrasif de toutes grosseurs. Deux jours à frappe, frappe, cogne, martèle. Toc toc toc. Et perce et enlève. Et râpe et tourne et observe et balaie la poussière fine. Et sable, sable encore, mouille et peaufine. Écoute le professeur, boit ses paroles, admire son talent et retourne au toc-toc-toc.

Le dimanche soir, l’artiste est enchantée, son œuvre est presque terminée. De plus elle pourra voir l’artiste à nouveau puisqu’il exposera, en compagnie d’un de ses élèves, au centre d’art de Montebello en août.

L’auteure, elle, a pu terminer de corriger son manuscrit, assise bien tranquillement dans son véhicule récréatif, en s'offrant quelques petites pauses dans le parc en face, la rivière du Lièvre coulant forte, large et régulière à ses pieds.

Retour au camping... sous la pluie, mais le cœur heureux de leurs créations, la tête pleine de rêves. Et départ le lendemain matin vers la municipalité de Baie-James.
(photo: Louise Falstrault et Eugène Jankowski)