samedi 12 novembre 2016

De mots et de chiffres

Pour moi, les mots seront toujours plus significatifs que les chiffres. Les chiffres, pour qu’ils représentent quelque chose, doivent être comparés. Je suis de celles qui croient qu’on peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres. Employés seuls, ils ne m’impressionnent pas vraiment. 

Huit ans.
215399 pages vues.
643 messages.
71 abonnés.

Je ne dis pas que je ne les utilise ni ne les regarde, mais comme la bourse, je ne les consulte pas tous les jours. Le seul chiffre qui me dit quelque chose, c’est le « huit » dans « huit ans ». Repère du temps. Comparaison : huit ans, âge de ma petite-nièce = jeune. Huit ans pour un blogue dont on donne la moyenne de publication à cinq ans = pas trop mal. Huit ans dans ma vie personnelle, si je recule en 2008, j’étais encore dans la cinquantaine, mon père était décédé, mais pas ma mère. Je n’avais pas eu le cancer, sujet que j’ai refusé de laisser filtrer sur mon blogue. Je travaillais à l’écriture de ma trilogie irlandaise, je travaillais fort à la faire publier. C’aurait été si facile de la publier comme un blogue, en auto-édition. En cinq minutes, elle aurait été sur la blogosphère. Je ne regrette pas d’avoir attendu l’éditeur.

Les pages vues, le nombre de messages, faudrait que je compare avec d’autres blogueurs pour savoir si j’en ai plus ou moins. Et même là, qu’est-ce que ça change dans mon plaisir de tenir ce blogue? Rien. Je continuerai à mon rythme. Bien sûr si je n’avais vraiment plus de lecteurs du tout, aucun commentaire jamais (sur Facebook, parce que sur nos blogues, ils ont considérablement diminué depuis l’arrivée des réseaux sociaux), je repartirais peut-être en croisade pour m’en trouver quelques-uns. Quant aux abonnés, certains datent du début et je les soupçonne de m’avoir oubliée depuis belle lurette, d’autres que je ne connais même pas. Passée de mode, cette méthode d’inscription.

Donc, on laisse tomber les chiffres. Même les images passent avant eux. Quand je rêve, je rêve des images, des phrases. Des chiffres, jamais.

Les mots alors. Quels chemins ont-ils empruntés? Qu’ont-ils voulu dire au début et quels sujets les intéressent maintenant?
Au début, il y eut De nos pinceaux et de nos stylos publié sous le nom de domaine falstrault-lamarche.blogspot. Nous devions écrire à quatre mains ou en tout cas ratisser le secteur de l’écriture et celui de la peinture. Et comme autant Louise Falstrault que moi avions rédigé et produit pendant de nombreuses années le Guide touristique de la Petite-Nation, nous comptions bien continuer à parler des événements et des créateurs de notre région bien aimée.

Finalement, peu à peu, même si à l’occasion je parle de l’artiste ou du Centre d’action culturelle de la MRC Papineau dont elle fait partie, seuls mes intérêts personnels pour l’écriture, la lecture, la généalogie sont devenues les principaux sujets des billets. Et j'ai changé le titre, je ne sais trop en quelle année… Laisser des traces. Et j’ai acheté mon nom de domaine claude-lamarche.com.

Au début, je pensais m’en tenir au langage web : contenu informatif, liens hypertextes, utilisation de mots-clés, visuel agrémenté de photos ou d’illustrations. Comme j’avais vingt ans d’infographie dans le corps, je n’ai pas eu trop de difficulté avec ces « règles ». Je me suis même familiarisée assez rapidement avec le langage html (j’en suis encore là d’ailleurs!) ne serait-ce que pour ne pas avoir ces très laids « leave a comment » « leave a reaply » « read more » que Wordpress laisse sans honte, mais que Blogger nous permet de corriger facilement. Mais pour ce qui est des sujets d'informations, pour ce qui est d’éviter que le blogue ne devienne un journal d’états d’âme, j’ai failli. Et je m’en porte très bien. Après tout, je ne tiens pas ce blogue pour grossir mes revenus, pas de patron à qui plaire. J’écris ce que je veux, comme je veux et quand je veux. D’autant que je ne suis pas la seule, ce qui me conforte dans mon choix.

L’avenir? Un avenir que je ne chiffre évidemment pas. Ce qui me titille depuis quelques mois : je voudrais n’avoir qu’un site-blogue. Le mettre au goût du jour aussi. Combien de fois ai-je changé le « look » en huit ans? Souvent. Et si je m’étais écoutée, plus souvent encore. Le graphisme de mon site et de mon blogue sont vraiment obsolètes. Pour l’instant, j’ai un site : despagesetdespages.com que j’ai monté bien avant le blogue. Au temps où Sympatico nous donnait 5 Mo gratuitement et ça nous suffisait. Au temps où ma connexion Internet me permettait tout au plus d’envoyer une photo de 800 octets. Combien m’en faut-il aujourd’hui? Je ne saurais dire. Au temps où je montais quelques pages avec Frontpage qui me permettait en même temps de me familiariser avec le langage html. Il y était question des Éditions de la Petite-Nation pour lesquelles je travaillais, de la région. En passant au logiciel WebCreator (qui n'est pas parfait, mais lequel l'est?) j’y ai ajouté mes recherches en généalogie, mes comptes-rendus de voyage et finalement mes publications.

Mais pour n’avoir qu’un seul site qui soit à la fois site et blogue et même plus blogue-actif que site-qui-ne-bouge-plus, Wordpress conviendrait mieux. Il me faudrait soit une formation de deux-trois jours, soit un technicien capable de jumeler les deux noms de domaines, migrer le blogue sans rien perdre de ces huit ans de billets, de photos et si possible de commentaires. Bref, refaire la structure. Étant donné la vitesse à laquelle la technologie évolue, je ne me sens pas la compétence pour y réussir. J’aurais bien trop peur de créer un embrouillamini monstre, duquel je ne saurai me dépêtrer. Et même si je préfère les mots aux chiffres, je ne voudrais pas non plus que ça me coûte les yeux de la tête, cette refonte. Donc, pour l’instant, je cherche, j’étudie et j’attends la bonne personne. 

En conclusion, je commence ma neuvième année. Bon d’accord c’est un chiffre, il ne veut rien dire, mais écrit en lettres, est-il plus significatif? J'écoute la musique du mot... comme dans neuvième de Beethoven. Joli, non?

Et pour votre blogue, comptez-vous les années, les abonnés, les pages vues?

samedi 29 octobre 2016

Le blogue: danger d'accoutumance
ou écrire pour le simple plaisir
de publier un billet aux dix jours

Émotion d’auteure en lisant la première impression de Dominique Fortier quand elle a reçu le Prix du Gouverneur général pour son roman Au péril de la mer :
« Chaque fois que je termine un livre, je suis certaine que c’est le dernier. Ou qu’il n’intéressera personne. » 
Parce que je sais fort bien que mes romans n’auront jamais la qualité, ni la promotion, ni le tirage, ni les prix que les siens ont depuis quelques années. « Je connais ma classe, je connais mon rang » disait Flore dans le téléroman Le parc des Braves. Alors comment peut-on à ce point, Dominique Fortier et moi (déjà, apposer son nom à côté du mien!) ressentir la même chose, avoir déjà dit les mêmes mots? Comme si justement nous étions de la même classe et du même rang. Il faut croire que je n’ai pas encore compris (que je ne comprendrai peut-être jamais) que j’ai tout faux en termes de comparaison. Classerai-je toujours, jusqu’à la fin de ma vie, les gens, les créateurs surtout, comme si j’étais encore à l’école : premier, deuxième, dixième et dernier? À toute évidence, ce que l’on ressent n’a rien à voir avec la quantité, la visibilité ou la qualité d’une œuvre.

Pourtant, en théorie, je le sais que tous les êtres humains, où qu’ils vivent, quoi qu’ils fassent, peu importe leur âge, leur race, leur couleur peuvent ressentir la même chose. Peut-être que cette phrase de Dominique Fortier m’a frappée encore plus ces jours-ci parce que 1 — je révise mon manuscrit, donc je suis auteure toute la journée. Même quand je ne suis pas devant mon écran, j’y pense. La nuit, je me réveille, avant même de regarder l’heure, je replonge dans mon roman et je trouve des phrases, je cherche la métaphore ou un meilleur enchaînement. Le soir en regardant la télévision, telle phrase prononcée par un acteur me fait sauter d’un bond de mon fauteuil. Une idée vient de surgir, une phrase s’impose, je dois la consigner. Auteure vingt-quatre heures je dis. Tou-te-s les auteur-e-s deviennent donc membres de ma famille auxquels je m’identifie, auxquels je me compare, avec qui j’entre presque en relation.

Parce que 2 — mon roman Les têtes bouclées est finaliste au Prix Coup de cœur littéraire de l’Outaouais. Deuxième fois seulement que je suis confrontée (je sens que ce n’est pas le bon mot à employer, mais c’est le premier qui m’est venu à l’esprit, inconsciemment je serais « aux prises avec une situation difficile »?) à ce genre de situation. En 2011, Le roman Les têtes rousses était finaliste au prix littéraire Le Droit (journal de l'Outaouais et Est Ontarien), pas gagné. Cette année, Les têtes bouclées n’ont pas été finaliste au prix du Droit, mais le roman a été retenu par un jury pour le Prix Coup de cœur littéraire de l’Outaouais décerné par l’Association des auteurs et auteures de l’Outaouais. Comme disent tous les finalistes de tous les concours, j’ai déjà ma récompense d’avoir été choisie par un jury. Flattée, encouragée. Grand sourire.
Le gagnant ou la gagnante sera choisie par les votes des lecteurs dans les bibliothèques. 
Le résultat du vote sera connu le 18 novembre.

De plus, ce prix (du public en quelque sorte) sera remis lors des Culturiades de l’Outaouais (soirée de reconnaissance pour les créateurs professionnels et les organismes artistiques et culturels de l’Outaouais) où d’autres prix seront également remis, mais eux, par vote d’un jury. De quoi mêler tout le monde. Mais de quoi avoir une plus grande visibilité également.

D'ici là, quoi? Attendre? Même pas. Inviter les lecteurs et les lectrices à aller voter? Mais encore? Insister? Pas mon genre. Donc rester soi-même. Oublier. Vaquer à mes habituelles occupations. 

Si, entre la nomination et le résultat du vote, il n’en était plus question, je l’oublierais presque, mais de voir son nom (à côté de tous les finalistes des Culturiades) chaque semaine dans un journal, dans un hebdomadaire, dans une infolettre, sur Facebook de l’entendre par des amis, de leur dire que non, je n’ai pas gagné, je suis « juste » finaliste, de voir la petite boite de vote à la bibliothèque, de voir les gens s’approcher, demander c’est quoi cette boite, cette affiche… bref, ça donne de l’importance au prix. Ça ravive… ça ravive quoi en fait? C’est ce que je ne sais pas vraiment. Pas clairement. 

J’en parle pour en parler. Pour écrire un billet parce que ça fait une dizaine de jours. Comme un manque. Pour donner des nouvelles. En réalité, je ne sais pas quoi en penser. Je ne sais pas vraiment ce que je ressens. Et est-ce si important de savoir?

J’ai mieux à faire en poursuivant la révision de mon roman. Ma priorité. Même si, souvent, écrire non plus je ne sais pas trop pourquoi!

Avez-vous déjà été finaliste? Qu'avez-vous ressenti? 

mardi 18 octobre 2016

Walt Disney, il y a dix ans!

Il y a dix ans, quelques jours avant l’Halloween, donc fin octobre, j’étais à Walt Disney, une des premières grandes sorties de mon Pruneau, ce véhicule récréatif dont je n’aimais pas la couleur ni la forme, mais que j’ai adoré pour ce qu’il m’a permis de voir, de vivre. 

Ce matin, un caravanier me rappelait ce voyage et voulait voir mes photos. Oups, photos disparues sur mon site de voyage. Sans doute bien d’autres liens obsolètes (avant les noms de domaines, vous rappelez-vous les geocities.com, les 5 Mo gratuits de Sympatico?). À cette époque (dix ans en technologie équivalent bien à trente ans de vie), j’utilisais Picasa. Bien occupée à vivre un bel été, je n’ai pas vu passer l’avis disant que Picasa-album-web fermait en mai 2016. Archives paraît-il dans Google-photos. Sauf qu’entre-temps, toujours technologie oblige, mon courriel de xittel n’est plus fonctionnel et je m’embrouille dans mes comptes Google. Bref, plus de photos. Rien ne se perd, paraît-il, sur ce web universel, sauf que je ne retrouve rien. Heureusement, j’ai mis en pratique ce que je n’ai jamais cessé de dire à tout le monde : tes photos d’abord sauvegardées chez vous. Sur disque dur, CD, clé USB, qu’importe, mais en ta possession, pas dans les nuages. 

Fouille intensive, je finis par trouver. Pas le texte, pas les légendes, mais au moins les photos. 

Pendant le tri et le redimensionnement, je m’attarde à revivre ces beaux moments. Dix ans! physiquement, je n’ai pas trop changé. De lunettes, de couleur de cheveux, mais le reste, assez semblable. Comme je pense descendre dans le sud bientôt, peut-être pourrais-je y retourner, à ce Walt Disney enchanteur, qui représente les vacances, le plaisir, l’oubli, le laisser-aller? 

J’aimerais bien. 
Femme de devoir, je travaillerai plutôt mon manuscrit. Mais je me suis fait plaisir, le temps d’un après-midi venteux et pluvieux. Voici donc un album sans paroles d’une semaine en octobre 2006.

Lien vers le site de mes voyages>>>
Si vous voyez d'autres liens inactifs, n'hésitez pas à me les mentionner.

jeudi 6 octobre 2016

Octobre: mois de récolte

Pendant des années, des douze mois de l’année, ce fut le mois d’avril qui retenait mon attention, qui embellissait mes meilleurs souvenirs, ne serait-ce que parce que je suis née au mois d’avril. Mais depuis quelques années, je dirais plutôt que c’est octobre. Le 7 encore plus particulièrement. Des événements, dont un au moins aurait pu être plus joyeux, mais tous furent forts, marquants.

L’adage qui dit jamais deux sans trois, dans mon cas serait plutôt, cette année du moins, jamais deux sans cinq. Et le mois n’est pas fini.

Un mois de récolte. Abondante cette année.

1er octobre : annonce dans un journal que mon roman Les têtes bouclées est finaliste au Prix Coup de cœur littéraire.
3 octobre : Dans le bulletin de l’Areq Petite-Nation, septembre 2016, Irénée Monfils a écrit un petit billet sur mes deux romans.
3 octobre : nouvelles de l’éditeur au sujet du prochain roman Les têtes dures, rendez-vous pris, le 14, avec la directrice littéraire qui me suggérera des corrections. Révision et peaufinage en vue.
5 octobre : message privé sur Facebook d’une blogueuse qui veut me rencontrer pour ses premiers billets sur Les têtes bouclées, finaliste au Prix coup de cœur. Rendez-vous au téléphone pris pour le 11.
6 octobre, conférence au Centre d'archives nationales de l'Outaouais sur mes recherches qui ont mené à la publication des deux romans.
Si je retourne en arrière, le 7 octobre 2011 : sortie en librairie des Têtes rousses (et biopsie au sein, mon cerveau a plutôt retenu cette dernière nouvelle qui m'ôtait toute envie de  fêter)
Le 8 octobre 2015 : sortie en librairie des Têtes bouclées.

Je ne cherche pas l’explication à cette accumulation de dates autour de mes romans, mais je constate.
                    « Le hasard, ce sont les lois que nous ne connaissons pas. »
Émile Borel 
Et alors que je croyais avoir mis un point final à mon dernier roman et passer à autre chose que l’écriture stressante de fiction, je vois bien que cela ne signifie pas pour autant le point final des livres. Ils ont une vie propre ces petits fruits!

Les lecteurs qui désirent voter — et peut-être gagner 500 $ — pour le Prix Coup de cœur, rendez-vous à votre bibliothèque municipale. Vous y verrez une belle affiche (illustrateur: Christian Quesnel, celui-là même qui a aussi illustré Les têtes bouclées) et les coupons de participation sont déjà rendus, me dit-on.

Personnellement, mon panier de récolte est déjà bien rempli. 

mercredi 5 octobre 2016

Louise Falstrault: vingt ans de passion

Lors de son souper-bénéfice, le samedi 5 novembre 2016, le Centre d’action culturelle de la MRC Papineau présentera, entre autres activités, une rétrospective de la carrière de Louise Fasltrault.


Vingt ans. Si on considère que sa première présence publique a eu lieu en décembre 1996, à la une du journal La Petite-Nation, cahier des Fêtes, cela fera vingt ans en décembre.

Mais bien sûr, elle avait commencé à peindre avant. L’artiste, qui n’a jamais souhaité se mettre de l’avant, ne considérait pas ses tableaux du dimanche comme des œuvres vendables. À peine montrables. Vingt ans plus tard, il lui arrive encore de le penser. Mais elle ne regrette rien de ses choix, elle ne renie rien de son parcours qui l’a menée bien loin de sa Petite-Nation inspirante.

Avant même d’écrire, comme tous les enfants, elle dessinait ou plutôt, elle coloriait. Jouer avec les couleurs, sa force, son plaisir. Peintre d’atmosphères plus que de lieux, l’artiste a toujours su comment les mêler pour créer des clairs-obscurs. Au pinceau d’abord, à la spatule ensuite, mais à l’huile, toujours. Sauf pour ses tableaux abstraits.

Dès qu’elle a fait construire son atelier, en 1996 justement, elle a senti qu’elle quittait l’amateurisme et acceptait enfin de montrer ses tableaux. Et même de les vendre. Elle se joint à d’autres artistes peintres de la région comme Louis Boekhout, Marthe Blain, Jean-Yves Guindon, Lise Poirier. Elle multiplie les expositions et, en même temps, elle se sent un devoir de communauté, elle cherche à faire connaitre la région de la Petite-Nation. Aller ailleurs, mais aussi faire venir les intéressés, les amoureux de l’art. Louise Falstrault sera dans les fondateurs des Créateurs de la Petite-Nation, dont les tournées ont eu leurs jours de gloire avec souvent plus de 2000 visiteurs pendant la seule fin de semaine de la fête du Travail. 

Les meilleures années, elle peint plus de 150 tableaux qu’elle expose sur les cimaises des galeries d’art d’Ottawa, de Montréal, de Baie Saint-Paul et même de Calgary. Elle participe au symposium de Montebello, de Port-au-Persil, de Kamouraska, et surtout celui qu’elle n’oubliera jamais, dont elle parle encore, celui de Baie-Comeau. En compagnie d’artistes peintres, elle apprend, elle partage. Elle se fait des ami-e-s. Et elle peint encore et toujours. 

Depuis quelques années, l’artiste a ralenti le rythme, elle est rentrée chez elle. Son sens du communautaire, son besoin d’aider la collectivité et de participer au développement des arts, la conduit à s’engager au Centre d’action culturelle de la MRC Papineau.

En une dizaine de tableaux et en quelque quatre-vingts photos numérisées (diaporama ci-dessous), les convives présents au souper-bénéfice du Centre d’action culturelle pourront prendre connaissance des vingt ans d’une carrière qui, comme toute celle des créateurs, ne finit jamais. Un parcours qui bifurque, qui va ça et là, en plus petits pas, qui va moins loin, mais pas moins passionnée. Tout aussi colorée, toujours.

Pour prendre part au souper-bénéfice du Centre d’action culturelle de la MRC Papineau, on peut se procurer, les billets par courriel à centreculturel@videotron.ca ou par téléphone au 819 983-2027.

Les vingt ans de carrière de Louise Falstrault