Lors de son souper-bénéfice, le samedi 5 novembre 2016, le Centre d’action culturelle de la MRC Papineau présentera, entre autres activités, une rétrospective de la carrière de Louise Fasltrault.
Vingt ans. Si on considère que sa première présence publique a eu lieu en décembre 1996, à la une du journal La Petite-Nation, cahier des Fêtes, cela fera vingt ans en décembre.
Mais bien sûr, elle avait commencé à peindre avant. L’artiste, qui n’a jamais souhaité se mettre de l’avant, ne considérait pas ses tableaux du dimanche comme des œuvres vendables. À peine montrables. Vingt ans plus tard, il lui arrive encore de le penser. Mais elle ne regrette rien de ses choix, elle ne renie rien de son parcours qui l’a menée bien loin de sa Petite-Nation inspirante.
Avant même d’écrire, comme tous les enfants, elle dessinait ou plutôt, elle coloriait. Jouer avec les couleurs, sa force, son plaisir. Peintre d’atmosphères plus que de lieux, l’artiste a toujours su comment les mêler pour créer des clairs-obscurs. Au pinceau d’abord, à la spatule ensuite, mais à l’huile, toujours. Sauf pour ses tableaux abstraits.
Dès qu’elle a fait construire son atelier, en 1996 justement, elle a senti qu’elle quittait l’amateurisme et acceptait enfin de montrer ses tableaux. Et même de les vendre. Elle se joint à d’autres artistes peintres de la région comme Louis Boekhout, Marthe Blain, Jean-Yves Guindon, Lise Poirier. Elle multiplie les expositions et, en même temps, elle se sent un devoir de communauté, elle cherche à faire connaitre la région de la Petite-Nation. Aller ailleurs, mais aussi faire venir les intéressés, les amoureux de l’art. Louise Falstrault sera dans les fondateurs des Créateurs de la Petite-Nation, dont les tournées ont eu leurs jours de gloire avec souvent plus de 2000 visiteurs pendant la seule fin de semaine de la fête du Travail.
Les meilleures années, elle peint plus de 150 tableaux qu’elle expose sur les cimaises des galeries d’art d’Ottawa, de Montréal, de Baie Saint-Paul et même de Calgary. Elle participe au symposium de Montebello, de Port-au-Persil, de Kamouraska, et surtout celui qu’elle n’oubliera jamais, dont elle parle encore, celui de Baie-Comeau. En compagnie d’artistes peintres, elle apprend, elle partage. Elle se fait des ami-e-s. Et elle peint encore et toujours.
Depuis quelques années, l’artiste a ralenti le rythme, elle est rentrée chez elle. Son sens du communautaire, son besoin d’aider la collectivité et de participer au développement des arts, la conduit à s’engager au Centre d’action culturelle de la MRC Papineau.
En une dizaine de tableaux et en quelque quatre-vingts photos numérisées (diaporama ci-dessous), les convives présents au souper-bénéfice du Centre d’action culturelle pourront prendre connaissance des vingt ans d’une carrière qui, comme toute celle des créateurs, ne finit jamais. Un parcours qui bifurque, qui va ça et là, en plus petits pas, qui va moins loin, mais pas moins passionnée. Tout aussi colorée, toujours.
Pour prendre part au souper-bénéfice du Centre d’action culturelle de la MRC Papineau, on peut se procurer, les billets par courriel à centreculturel@videotron.ca ou par téléphone au 819 983-2027.
Les vingt ans de carrière de Louise Falstrault
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