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dimanche 3 mai 2009

Y a-t-il une île française à garder?

Un peu partout, il est question de l'emploi de rêve: garder une île en Australie. Il s'agit entre autre pour le candidat ou la canditate
d'explorer les lieux pour découvrir de nouvelles activités pour les touristes, alimenter le site Internet de l'Office du Tourisme via un blogue dédié avec photos et vidéos
Le tout pour six mois et 130,000$.

D'où ma question: y a-t-il une île française en quelque part, à garder dans les mêmes conditions?

mardi 28 avril 2009

Gens de l'Outaouais

Trois autres blogues à suivre. Je me fais un devoir de dénicher les blogues des gens de l'Outaouais. Des auteurs en plus! Ceux de Christian Quesnel et de Andrée Poulin. Tous les deux membres de l'Association des auteurs et auteures de l'Outaouais, Christian Quesnel est connu pour ses bandes dessinées, ses couvertures de livres et Andrée Poulin que je ne connaissais que de noms, au visage aussi jeune que les personnes pour qui elle écrit, a déjà publié une quinzinae de livres pour la jeunesse.

Le troisième c'est Michèle Gavazzi, auteur de trilogies destinées aux adolescents.

C'est pas mal pour un petit matin où je commence la lecture d'un livre qui n'a rien à voir avec l'Outaouais: Les piliers de la terre de Ken Follet. J'ai une petite idée pour ce livre. En reparlerai.

dimanche 26 avril 2009

Le blogue de Blogger

Quand j'ai décidé de commencer un blogue, je n'ai pas hésité très longtemps entre les plate-formes offertes: tout de suite j'ai opté pour Blogger, parce qu'il venait de Google. Je me suis dit: si ça vient de Google, il devrait y avoir moins de problèmes de référencement. J'ai foncé sans réfléchir. Et depuis, j'en vois d'autres:
Canalblog
Wordpress
Windows Live Spaces
OverBlog
MySpace

Et je compare forcément. Ce que je n'aime pas chez Blogger: ce sont les catégories. Je préfère les ajouts de Canalblog par sujet et non par dates. On s'en fout de la date à laquelle tel billet a été écrit, je veux savoir le thème, le titre sur lequel je peux cliquer, comme dans Vivre à la campagne.

Windows Live, pas folle, je me connecte à mon compte hotmail et j'ai l'impression que tout le monde peut entrer dans mon ordi, via Msn. C'est fou, je sais je mêle tout, mais c'est ainsi. J'aime bien Wordpress, mais bon un peu compliqué, il faut télécharger, avoir un hébergeur on dirait et jouer un peu dans la programmation. Blogger plus simple, dix minutes après l'inscription on peut déjà écrire un premier billet. Gestion des tags aussi: dans Blogger, les libellés me donnent des sueurs froides, j'essaie de les regrouper en... thème. À quoi sert une longue liste de mots-clés. Y a que Google qui les dévore! Pourtant ce n'est pas faute d'avoir fouillé dans les outils disponibles.

Bref, je ne regrette pas encore mon choix, mais je lorgne, je zieute chez les voisins.
Si un utilisateur de Blogger a une idée du comment avoir une liste des thèmes, je suis toute ouîe.

mercredi 22 avril 2009

Les vieux textes oubliés

Occupée à rebâtir mon site (nouveau nom de domaine, nouvel hébergeur, nouveau graphisme, la totale comme disent les français), dans lequel j’avais inséré plusieurs textes, au temps d’avant les blogues — le mien en tout cas —, je me demande si je vais les laisser dans mon nouveau site. Le message doit être clair. Est-ce que j’offre mes services en tant que graphiste ou j’étale mes réalisations en tant qu’auteure?

Et viennent encore les questions et le doute : est-ce qu’on lit le billet écrit dans en 2007 dans un blogue? Et même celui écrit il y a un mois? Même chez les blogueurs très lus, très courus, lit-on ce qu’ils ou elles ont écrit il y a trois mois? Alors à quoi bon publier des textes anciens sur mon futur site? Qui est-ce que ça intéresse? J’ai l’impression de dépoussiérer de vieux livres dans un grenier.

Finalement, comme chaque fois, la conclusion, toujours la même : j’écris pour moi. Publier mes textes sur Internet me donne l’impression de laisser des traces. Rien de plus. Rien de moins.

mardi 7 avril 2009

Au moins, j'ai essayé

Je l’ai fait. J’en ai parlé le jeudi 2 avril : devenir blogueuse pour le Bel âge, eh bien, je leur ai écrit. Gentille, la responsable des sections a non seulement accusé réception, mais en plus elle s’est donné la peine de me répondre. C’est non, l’option n’est pas envisagée pour l’instant, mais bon, j’aurai essayé. Dommage ce sont les lectrices qui y perdent. Quand même pas beaucoup de blogueuses qui peuvent être près des 50 ans et plus. Et question compétence, je n’en doutais pas.

J’aurai pu parler de ma mère qui a vécu seule dans sa maison, pendant deux ans, avant d’entrer au CHSLD. Je n’aurais écrit que du bien des CHSLD, en tout cas de celui de la Petite-Nation où ma mère est traitée en reine, dit-elle. J’aurais sautillé du caravaning que je pratique à la généalogie qui me passionne, des artistes peintres en particulier que je connais à la culture en général qui m’intéresse, en Outaouais surtout où je demeure. Toutes sortes d’idées me trottaient déjà dans la tête.

Peut-être les livrerais-je ici, ces billets. Peut-être non. Pourquoi donner gratis quand on peut en espérer une rémunération? Comme si à 60 ans, — ce que je n’ai pas encore, même si je m’en approche à grands pas —, on ne pouvait plus être que bénévole, généreuse, donner son temps, vivre de l’air du temps. Non, non, les baby-boomers ne sont pas tous à la retraite et ce n’est pas parce que je vais dans le sud que je suis riche comme Crésus et que je n’ai plus besoin de revenus supplémentaires.

Je dévie, je divague, je dérape. Je suis déçue.

samedi 4 avril 2009

Les silences de l'artiste

Faudrait bien que l’artiste intervienne de temps à autre, question de justifier le titre de ce blogue. Au début, elle était partante et puis, il y a quelques semaines, elle m’a dit : « sais-tu, continue toute seule, c’est bien plus toi qui a quelque chose à dire ». Petite déception. Hésitation. Changer de titre? Recommencer un autre blogue? Je choisirais peut-être Word-press cette fois, il me semble que la mise en page est moins… est plus…

Pourtant l’artiste aurait beaucoup à dire, mais elle ne sent pas le besoin de le partager avec tout le monde. Elle a un parcours intéressant, mais bon, je ne peux pas la forcer. Et je la connais, elle va arriver un matin et réagira à un événement, une nouvelle et voudra écrire une opinion, que dis-je, un éditorial.! Bien tranché, tout en noir et blanc. Le gris ne viendra que le lendemain et les nuances, peut-être jamais. Et une fois de plus, ce qui me fera enrager, elle aura raison. Je garde donc le titre en attendant que le besoin se fasse sentir, que la colère gronde, que la sève monte. En attendant, elle prépare son atelier pour des clientes qui s'annoncent.

De mon côté, oui, petit développement, courriel d’une directrice littéraire, mais j’hésite toujours à révéler, à réagir devant public. Je ne lui en dis pas ce que j’en pense alors de là à le dévoiler sur Internet… À suivre.

jeudi 2 avril 2009

Y -t-il quelqu'un de mon âge?

J'en ai déjà parlé, mais je le répète parce que je viens encore de le constater ce matin: Dieu que les blogueurs et blogueuses sont jeunes! En lisant la nouvelle chez Branchez-vous, Josiane Massé, j'ai eu la curiosité de voir qui sont les autres blogueurs de ce site. À part le monde des finances, c'est tout des visages dans la trentaine gros maximum. Qu'est-ce que je fais, moi dans ce monde?

Y a-t-il quelqu'un de mon âge dans la salle? Cinquante-neuf ans dans six jours!
Je me calme, je respire par le nez. Peut-être suffit-il d'avoir des mots de jeune pour pas trop que ça paraisse. Après tout, comme je disais à cette Josiane qui renonçait à son anonymat: ce n'est pas l'anonymat ou non qui m'importe pourvu que les propos m'intéressent. Alors même chose pour moi: les lecteurs doivent bien se "foutre" de mon âge, pourvu que ce que je leur conte touche une corde sensible, trouve une oreille intéressée, frappe leur imaginaire, joue dans leurs émotions, corresponde à leurs intérêts, rejoigne une touche identitaire...

Et puis sinon, parce que quand même, il faut que je reste moi-même, eh bien! je vais essayer de rejoindre les lecteurs et les lectrices de la revue Le Bel âge. Tiens, une idée ça, peut-être que la revue a besoin d'une blogueuse!!!

mardi 20 janvier 2009

Qui suis-je?

Je me considère blogueuse parce que je n'ai pas de style ni de sujet imposé. (…) Je ne suis qu'une blogueuse dans l'immensité de la blogosphère québécoise ou francophone, une association sans siège social qui regroupe des amoureux de la langue et son écriture. (…) Je suis blogueuse par définition, ma spécialisation se résume avec mon nom de plume, et je n'ai pas besoin de comparaisons.
extrait de : http://miss-klektik.blogspot.com/

Les auteurs qui publient de « vrais » livres ont toujours soutenu que pour écrire, il fallait lire. Si je lis des blogues, est-ce lire? Est-ce que ça me permettra de mieux écrire… des blogues?
Si je lis des carnets de voyage, est-ce que je voyagerai mieux?
Est-ce évoluer que de lire moins de livres imprimés, mais plus de textes numériques?
Est-ce que je m’élève spirituellement si je lis Kryon?

Et toujours cet espoir d’en vivre, de gagner ma vie en écrivant. Pour pouvoir me dégager des autres obligations qui sont à des lunes de l’écriture et pourtant, pendant lesquelles les mots, les phrases se font un petit nid pour en accueillir des nouveaux, des plus jeunes, des plus à la mode.
Qu’est-ce que je ferais de plus (ou de moins) si j’en avais plus? Écrirais-je mieux? Ou plus du tout? Plus du tout, j’en doute. Chose certaine, je corrigerais moins pour plaire. Je corrigerais les fautes, toujours, j’ôterais quelques répétitions, mais je ne jouerais pas à la réviseuse en changeant le style pour le mettre au goût du jour. Être « blogueuse » comme miss-klektik, en être fière et m’en satisfaire ?

Je pense que je ne dépasserai jamais l’âge de mes dix-huit ans et les questions d’alors : qui suis-je? que veux-je? Je veux bien être qui je suis, mais j’ai encore cette troublante impression de n’écrire que ce que je lis. Copie un peu floue des modèles à qui je m’identifie. Pourrait-on croire qu’avec mon questionnement ininterrompu, j’ai 58 ans? Un âge il me semble où je devrais avoir répondu aux principales. Un âge où ça fait longtemps que j’aurais dû commencer à être qui je suis.

dimanche 11 janvier 2009

Site ou blogue?

Je viens de réaliser que je suis en train de publier mon blogue comme j’ai publié quelques livres à droit d’auteur. J’écris, je corrige, je monte, je publie, je fais même la promotion, je surveille la distribution. Mais même problème qu’avec les livres publiés à compte d’auteur : pas beaucoup de lecteurs. Par contre, reste visible plus longtemps que trois mois dans les librairies et encore accessible un an après la publication et disponible au monde entier, le francophone en tout cas, alors que le livre (les miens, dois-je le préciser) est rapidement tombé dans l’oubli.

Le site est-il plus accessible au visiteur qu’un blogue? Les deux se complètent, pour l’instant. Mais pas gage de meilleure visibilité de l’un ou de l’autre. Il faut d’abord qu’il y ait intérêt des mêmes sujets. Par exemple, je ne découvrirai probablement pas les blogues où il est question de l’Irak, je ne cherche pas. Ils sont probablement plus nombreux que mes pauvres petits sujets d’écriture et de peinture. C’est bien connu, les arts sont des mal-aimés. Traités comme des passe-temps très souvent. Un loisir, au mieux une culture. Mais je ne vais pas jouer profil bas pour autant. Garder espoir.

Conclusion : aucune. Je continue. Et si je ne publie plus à compte d’auteur, je peux au moins facilement publier sur Internet. Et si je n’ai pas réussi à gagner ma vie en publiant à compte d’auteur, je ne crois pas non plus que je gagnerai beaucoup d’argent en publiant sur Internet. Qu’est ce que je fais ici, alors?

Je fais ce que j’aime : j’écris.

mercredi 7 janvier 2009

Laisser des traces

Au début quelques sites Internet que j’ai montés en amatrice pour avoir l’impression d’être de mon temps. J’ai cru que c’était un bon outil de promotion pour l’artiste peintre, l’auteure. Un outil complémentaire, une visibilité supplémentaire. Utiles finalement surtout via les courriels que l’on peut recevoir par la suite ou par lesquels on peut envoyer des images pour l’artiste peintre, des fichiers pour l’écrivain.

Puis ce fut un forum en généalogie après avoir découvert cette passion lors de lectures pour l’écriture de mon roman Les Têtes rousses. Puis un autre en camping, au début pour avoir des réponses à mes questions puis finalement pour le simple plaisir d’échanger avec d’autres campeurs et voyageurs comme nous.

Depuis peu un blogue, celui-ci. Et je découvre tout un autre monde parallèle, qui n’apparaissait que très peu pour qui n’y regarde pas de plus près. Découvert via les journaux, finalement.
Et je cherche nos semblables. Pour Louise, l’artiste peintre, très peu de blogues québécois. Les écrivains écrivent plus que les artistes peintres. Normal sans doute. Et je trouve ces écrivains timides dans leurs publications ou des jeunes qui veulent, qui y croient. Et comme chaque fois, force m’est de constater cette évidence qui me titille depuis l’avènement de la télévision : le pouvoir qu'on accorde aux médias. Et Internet n’en fait pas partie, on dirait. Internet est encore un complément, une ligne en bas d’un article de journal ou un petit encadré rapide pendant qu’un animateur jase de tout et de rien avec son interlocuteur.

Aux Jeux olympiques, si vous n’êtes pas sur le podium, qui êtes-vous? En littérature, si vous n’êtes pas publié chez un « vrai » éditeur, si vous ne publiez pas à 20,000 exemplaires minimum, qui êtes-vous? En art visuel, ah! en art visuel, c’est pire encore, il faut être mort ou d’abord vedette connue en un autre domaine, quand votre nom viendra-t-il sur toutes les lèvres? Et la consécration finale: la campagne de promotion dans tous les médias. À recommencer aux deux ans si possible sinon, c'est l'oubli. Un autre pousse déjà derrière.

Et même si… quelle est cette impression qui me laisse un goût amer qu’on n’est rien si on n’est pas du domaine public? Si je ne laisse de traces nulle part. Existe-t-on moins parce qu’on n’est pas connu? Et qu’est-ce qu’être connu? La célébrité, c’est très relatif? Je peux être connue dans mon village, dans ma région. X est connu au Québec et n’est rien en France. Y est connu aux États-Unis et n’est rien dans le monde francophone.

J’ai un problème, je crois.
Et ce n’est pas un blogue sur Internet qui va le régler.

mardi 6 janvier 2009

Hé! Un visiteur!

Hé ! mon premier commentaire de quelqu’un que je ne connais pas. Comme un premier vrai lecteur. Venu du hasard des clics de souris, d’un mot à l’autre. Et par curiosité, j’ai suivi la trace, l’ai découvert sur le sentier d’un hameau. En ai trouvé d’autres en chemin. J’ai lu. J’ai reconnu. Et pour une fois, ce n’était pas des Français. Je n’ai rien contre eux, au contraire, mais sur la grande toile francophone, à taper des mots en français on risque fort de tomber plus souvent qu’autrement sur des sites… français et c’est en voyant un euro ou un pointfr glissés ici et là qu’on s’aperçoit qu’on est en France.

Et de lire d’autres Québécois dans lesquels je me reconnais, me pousse encore vers l’écriture. Une motivation comme de voir d’autres œuvres enrichit la créativité de l’artiste peintre. Une des galeristes de Louise d’ailleurs l’a appelée cette semaine et la revoilà repartie dans des coquelicots, elle qui s’éternisait dans une sorte de léthargie-mésestime de soi qui ne la menait qu’au silence de sa spatule. En attendant qu’un éditeur m’appelle pour me donner pareil élan, je remercie cet internaute de m’en procurer un presque aussi satisfaisant.

dimanche 4 janvier 2009

Oui, mais

C’est fou ce matin, je me suis levée encore plus tôt que mes 6-7 heures habituelles. À 4 heures, je ne dormais plus. Je veux bien croire que Michèle Perras a écrit pour les béliers : « vous avez de l'énergie à revendre. À parier que vous avez déjà une foule de choses inscrites au programme du jour? », je ne crois pas à l’astrologie au point de consulter l’horoscope quotidien, mais j’ai eu la curiosité hier d’aller lire mon trajet pour l’année. Je suis si peu bélier de toute façon, mon ascendant verseau me rend moins fonceuse que la plupart de ces petites bêtes à cornes. Il me faudrait une personne qui sait analyser les cartes du ciel, là peut-être…

Mais ce n’est aux astres que je pensais pendant que j’hésitais à me lever si tôt.

Je me disais tant qu’à écrire un blogue, pourquoi ne pas être payée pour le faire. Qui voudrait bien me payer pour écrire? J’ai fouillé dans Canoë, une dizaine environ, rien sur la culture, mais les livres sont assez bien couverts. Chez Cyberpresse, près de vingt-cinq blogues. Pas besoin de moi. Dans Le Droit de Gatineau-Ottawa, pas un. Des chroniques seulement. J’aurais peut-être une ouverture de ce côté. Ça rendrait peut-être leur journal plus au goût du jour ! Quelle prétention, franchement ! Mais je ne changerai pas, je fais les questions et les réponses et je me mets dehors avant même de m’être engagée et même présentée : je veux rester à la maison, à la campagne de surcroît, et je ne suis pas très près de l’actualité culturelle.
— Oui, mais, tu pourrais recevoir les livres à la maison et en faire la critique, bon disons au moins la recension et ajouter quelques pensées personnelles.
— Oui, mais, tu n'es pas toujours à la maison.
— Oui, mais, je pourrais présenter un créateur de l'Outaouais par semaine.
— Oui, mais...
Et me revoilà repartie sur une autre piste : je fais partie de l’association des auteurs et auteures de l’Outaouais. Peut-elle m’aider? Puis-je leur faire des suggestions, comme ajouter une page à leur site où il listerait les auteurs qui ont un blogue ou un site?
— Oui, mais, elle a bien d’autres chats plus importants à fouetter. (Qu’est-ce que c’est cette expression : fouetter des chats??)
— Oui, mais, si tu n’essaies pas…
Je ferais mieux d’aller me recoucher.

samedi 3 janvier 2009

Le journal du samedi matin

Je ne lis pas les journaux. Je ne regarde pas les nouvelles. Sauf peut-être celles qui concernent la culture en général et les livres en particulier.

Il était un temps, surtout quand je vivais chez mes parents, le samedi matin, en attendant que le percolateur bouillonne, mon père allait acheter La Presse, La Patrie. Il me laissait les bandes dessinées, mais j’avais déjà fini de déjeuner et j’allais jouer.

Et puis ce matin, un samedi, comme une vieille habitude qui remonte à la surface des jours frisquets où on a envie de prolonger le cocooning, je me suis dirigée sur cyberpresse.ca. J’ai lu deux articles sur le Byebye 2008 pour tomber d’accord sur tout ce qui s’y disait et puis, par plaisir et curiosité, j’ai cliqué sur « livres ». J’ai découvert le blogue de Chantal Guy. Que je ne connaissais ni d’Eve et encore moins d’Adam. Lu un peu en diagonale ses premiers textes. Jusqu’à celui du 15 décembre.

Et parce que j’ai accroché, je cite sa citation de Montaigne :
Ce que Montaigne avait bien compris avant l’Internet: «Nous ne pensons ce que nous voulons qu’à l’instant que nous le voulons et changeons comme cet animal qui prend la couleur du lieu où on le couche. Ce que nous avons prévu à cette heure, nous le changeons tantôt et tantôt encore, retournant sur nos pas. Ce n’est que mouvement et inconstance. Comme des pantins de bois, un fil étranger nous agite. Nous n’allons pas, on nous emporte… (…) Nous flottons entre avis opposés, nous ne voulons rien librement, rien absolument, rien constamment. (…) Je n’ai rien à dire de moi entièrement, simplement et solidement sans confusion et sans mélange. Ni en un mot.»

Rien que pour cette citation, je crois bien que je vais mettre son blogue dans mes favoris. J’ai bien eu envie de réagir, mais ça n’aurait fait qu’un vingt-deuxième commentaire perdu dans une mer qui date déjà de quinze jours.

Je lui aurais dit que c’est tout à fait comme ça que je me sens depuis plusieurs années. Tout le temps en fait, sauf quand un livre suffit à m’accrocher assez longtemps. Ou quand j’écris un roman. Et encore, je trouve qu’on ressemble à ces élèves du secondaire : incapables de se concentrer plus d’une heure sur le même sujet. Incapables de développer, d’approfondir une idée. Le temps d’un blogue tout au plus, ce qui est plus court encore que nos compositions à l’école (le temps d’un instant, j’ai jeté un coup d’œil sur la liste des blogues de cyberpresse et j’ai été jalouse : ils sont payés, eux ! Je prendrais bien un petit cent de temps à temps dans l’année.)
Je l’aurais félicitée, en fait il faudrait que je félicite cyberpresse d’employer le mot blogue, je ne sais pas ce que Internet attend pour franciser le mot (voir détails à ce sujet dans http://fr.wikipedia.org/wiki/Blog#Franciser_l.27anglicisme).
Voilà, je dévie du sujet premier, je deviens le caméléon dont Montaigne parle.

Alors je change de paragraphe pour me taire.

dimanche 28 décembre 2008

De nos pinceaux et de nos mots

Noël est passé, il reste un ou deux soupers entre famille et amis, mais déjà dans nos têtes, nous retournons à nos activités normales, c'est à dire peindre et écrire. Je compte bien agrémenter et entretenir ce blogue plus régulièrement. J'ai lu quelques blogues, québécois surtout parce que pour ce qui est de la lecture ou de la littérature, les Français ne se font pas prier. Et je pense que je vais oser plus. "Bloguer" plus. De nos pinceaux et de nos mots, nous serons plus créatives, plus productives ou en tout cas nous montrerons, nous publierons plus.

En décembre, j'ai bien essayé de créer un forum pour les artistes peintres québécois, mais vraiment chapeau aux administrateurs de forums. Si ce n'est pas trop difficile de le créer, graphiquement parlant et de le publier sur Internet, c'est une autre affaire que de le gérer. Je le sais parce que je participe activement à au moins deux forums et c'est beaucoup de travail, de surveillance, de modération et pour l'administrateur qui, en plus doit tout de même connaître le langage propre à ce type de site. Aussi, j'ai renoncé et supprimé le forum que j'avais créé. Dommage, les artistes peintres n'ont pas tant de tribune et pourtant beaucoup en commun à partager.

lundi 24 novembre 2008

Je me lance dans un blogue

Il me semble que j'aurais dû avoir une bonne idée avant de me lancer dans un blogue (et malgré la tendance, je tiens à écrire "blogue" et non "blog" plus anglais). Avoir une idée de ce que je voulais en faire. Pour l'instant, je vois bien que c'est surtout par curiosité que je me lance dans cette aventure. Pour suivre une mode. Parce que, comme l’ours, j’entre dans ma caverne pour l’hiver, je regarde ma niche et je m’invente un projet.

Comme un jeu. Un plaisir. En autodidacte, je me lance, advienne que pourra. Je n’ai pas trop hésité longtemps sur le titre, sachant pourtant qu’il est essentiel si je veux qu’on me trouve. Sachant par contre que Google a beau être le roi quasi incontesté de la fouille, il reste que dans notre Québec de 2008, il vaut mieux passer à la télévision ou à tous les postes de radio si notre but c’est d’être connu. Donc je ne commence pas ce blogue pour être connue ou vue. Chaque matin, je ne me lancerai pas à la recherche des statistiques, des clics, des qui est venu me visiter pendant la nuit. Par contre si vous nous avez trouvées au hasard d’un clic, d’un lien, malgré nos faiblesses de débutantes et qu’il vous prend l’envie de commenter, ne vous gênez pas, nous ne refusons pas le dialogue.

Écrire parce que c’est un besoin pour moi. Pour nous, en fait. Louise peint, certes, mais elle a une opinion sur presque tous les sujets. Beaucoup plus que moi. J’ai la parole et l’écrit plus faciles qu’elle, mais souvent j’écris sous sa dictée. Elle a la flamme, j’ai le souffle.