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dimanche 15 octobre 2017

Des Deguire à Saint-Ours aux Larose à Ripon

comité du patrimoine de Ripon, Deguire dit Larose
Pendant le Bal des citrouilles, le comité du patrimoine de Ripon lançait le numéro d’automne de son bulletin, L’Écho des montagnes. À l’intérieur, un article sur les Deguire – Larose que j’ai rédigé en collaboration avec Françoise Larose, arrière-petite-fille de pionnier de la région de la Petite-Nation. Une passionnée de généalogie que j’ai eu le plaisir de rencontrer lors d'un rassemblement des descendants des Deguire dit Larose.

Je l’ai dit et écrit souvent, et ça m’a servi de prétexte pour cet article : en arrivant dans la Petite-Nation, je n’ai pas trouvé de Deguire (le nom de ma mère). Ce n’est que des années plus tard, que j’ai réalisé que les nombreux Larose établis surtout à Ripon, mais aussi à Saint-Émile-de-Suffolk et Chénéville avaient probablement les mêmes ancêtres que moi, soient François Deguire dit Larose et Marie-Rose Colin.

J’ai cherché, fouillé, comparé et finalement preuve a été faite : les Deguire de la Petite-Nation sont tous devenus des Larose alors que ceux de Saint-Laurent, d’où je viens, sont restés Deguire. Il reste bien quelques questions, mais il faudrait sûrement des généalogistes ou des historiens moins amateurs que moi pour y répondre.


http://www.despagesetdespages.com/Revue-Ripon-Deguire-Larose.pdf

dimanche 23 août 2015

Fête des Deguire dit Larose

Il était une fois le 350e anniversaire de l'arrivée des soldats de Carignan.
Il était une fois quelques personnes, descendantes du soldat François Deguire dit Larose, un peu déçu de ne pouvoir obtenir le certificat émis par la Société de généalogie.
Qu'à cela ne tienne, Gilles Deguire, du site mesancetres.ca décida de demander à d'autres descendants de se regrouper.
Il y eut d'abord de petites rencontres au moulin de Pointe-aux Trembles, au Musée Ramsay.
D'une rencontre à l'autre, de nombreux courriels plus tard, Gilles et Carole Deguire ont organisé une grande fête ce 22 août 2015.

Il était une fois cinq-six personnes, puis 30 et finalement, lors de ce beau et ensoleillé 22 août, au moins 80 personnes se sont vues, ont jasé, ont comparé leur lignées sur un grand arbre généalogique qui comprenait treize générations. Puis 111 certificats ont été émis à des descendants de l'ancêtre François, épouse de Marie-Rose Colin.
(D'autres photos suivront quand les photographes seront remis de leurs émotions)

dimanche 21 juin 2015

Rencontre des Deguire - Larose


J'y serai. Et je compte bien jaser et écouter pour connaitre tout ce qui se rapporte aux Deguire ou Larose et même Desrosiers. Qui est qui, d'où venez-vous, quel chemin vos parents, vos grands-parents ont parcouru. Au plaisir d'échanger avec vous.

Personnellement, voici ma lignée :
Michelle Deguire – Jacques Lamarche
Léo Deguire – Diane Pouliot
Philéas Deguire – Margaret Jane Lynch (ma branche irlandaise)
Benjamin Deguire – Sophie Victoria Leduc (une lignée qui mène à Pierre Laporte)
Jérôme Deguire – Sophie Joron
Nicolas Deguire – Geneviève Martin
Nicolas Deguire – Amable Saint-Amour
Louis Deguire – Louise Cousineau
Jean-Baptiste – Madeleine Coiteux
François Deguire dit Larose – Marie Rose Colin (fille du Roy)
Ça vous intéresse?
Demandez le formulaire d'inscription à 

dimanche 29 mars 2015

Les armoiries des Deguire dit Larose


Prémisse majeure : ma mère est une Deguire, donc je m’intéresse à cette lignée qui descend du soldat de Carignan, François Deguire dit Larose

Prémisse mineure : en juin 2014, Gilles Deguire (auteur du site consacré aux Deguire) n’étant pas le premier à le demander n’a pu obtenir le certificat octroyé par la Société généalogique canadienne-française (Montréal) dans le cadre du 350e anniversaire de l’arrivée du régiment de Carignan-Salières.

Conclusion : le petit groupe formé depuis janvier 2014 décide de s’en créer un certificat.

Comme j’ai un peu d’expérience dans l’héraldique, grâce à mon défunt père, et que je me débrouille pas trop mal avec les logiciels de graphisme, j’offre mes services pour créer le certificat. Et qui dit certificat dit logo, ou mieux armoiries. Existent-elles déjà? Recherche, rien trouvé. Qu’à cela ne tienne, je me lance.
Et les recherches commencent : différence entre blason et armoiries1, éléments et couleurs à choisir, dessins à trouver, libres de droits d’auteur, relecture des informations connues sur notre ancêtre. Échanges de courriels entre les membres du regroupement. Choix entre six modèles.

Le plus difficile a été son métier de tisserand. Du chanvre, c’est bien beau, mais au 21e siècle, on pense plutôt pot, cannabis et non du chanvre, le tissu dont on faisait les étoffes à l’époque de la Nouvelle-France. Du lin? Oui, mais pas facile à styliser ces longues branches fines, sans grand relief. J’ai finalement trouvé les fleurs de lin, de belles fleurs bleues. Choix accepté. Rédaction de la proclamation officielle qui normalement accompagne toujours les armoiries. La traduction pour les descendants des expatriés étatsuniens fut plus laborieuse. Pas évident les termes héraldiques. Heureusement, les conjointes anglophones et traductrices de deux des membres Deguire sont venues à la rescousse.

Voici donc, dans un langage clair, les explications des armoiries.
Au fond, les couleurs du drapeau des soldats de Carignan.
Au centre, la cloche en or représente la ville de Thiviers, en France, d’où François Deguire était originaire.
Le bateau représente le navire La Paix parti de La Rochelle en mai 1665 et arrivé à Québec en août de la même année.
La fleur de lys évoque la Nouvelle-France.
La rose souligne le surnom de Larose du soldat François Deguire 
L’ours rappelle la seigneurie de Saint-Ours où s’établit l’ancêtre Deguire.
Les deux mousquets sont les armes à feu utilisées par les soldats en Nouvelle-France.
De chaque côté de l'écu, les fleurs de lin stylisées font référence au métier de tisserand qu’exerçait l’ancêtre.

À QUI VERRONT LES PRÉSENTES
Sachez qu’en ce vingt-neuvième jour de mars
de l’an de grâce deux mille quinze,  
nous avons accordé et assigné aux descendants de
François Deguire dit Larose 
 ces armoiries pour qu’elles soient portées et utilisées en tous lieux et circonstances, selon les principes et règlements de l’art héraldique.

__________________________________
1Blason : ensemble des armoiries qui composent un écu / Science de la composition et de l’explication des armoiries
Armoiries : ensemble des signes, devises et ornements de l’écu d’un État, d’une ville, d’une famille.

Liens:
Programme du 350e anniversaire de l’arrivée des soldats de Carignan >>>
Page facebook des descendants des Deguiredit Larose >>>
Site Internet de Gilles Deguire >>>            

dimanche 14 septembre 2014

Chercher sa mère, trouver son père

Un samedi matin nuageux et froid, des autoroutes tranquilles, pas de bouchon à l’intersection 15-640 (ce qui ne sera pas le cas au retour), j’ai beaucoup aimé la visite guidée du moulin de Pointe-aux-Trembles qu’a bâti le maçon charpentier Jean-Baptiste Deguire, fils de mon ancêtre (du côté de ma mère), le soldat de Carignan, François Deguire dit Larose.

Une vingtaine de personnes. Certaines se connaissent parce que c’est la tante, le neveu, la sœur. J’en connais cinq ou six via la page Facebook Descendants de François Deguire dit Larose. Sourires, poignées de main.

M. Claude Belzil, un bénévole de l’Atelier d’histoire de Pointe-aux-Trembles nous attend, nous présente le moulin, nous explique les étapes des rénovations, nous apprend l’histoire de ce bout de l’île que j’ai rarement visité, sinon pour passer sur la rue Notre-Dame pour visiter des Nantel, des Falstrault, originaires de Tétreauville. On gèle, mais on est ravi. 

Diner au Centre Roussin où se trouve l’Atelier d’histoire de Pointe-aux-Trembles. On se réchauffe, on mange, on fraternise, on discute de notre passion commune de la généalogie, surtout en ce qui concerne les Deguire dit Larose.

Puis, M. Belzil nous présente un membre de son groupe qui, justement, est un Larose. Les deux bénévoles nous invitent à les suivre à l’étage où l’histoire de Pointe-aux-Trembles est illustrée sur les murs, sur une maquette et dans quelques cubicules. 

Plusieurs d’entre nous se demandent si Jean-Baptiste Deguire dit Larose, ce maçon qui a construit le moulin habitait aussi à Pointe-aux-Trembles. Nulle trace de lui sur la maquette des terrains octroyés par les sulpiciens au début de la colonie. Mais oh! surprise, en lisant les noms des propriétaires terriens, que vois-je ? Bricault dit Lamarche, Jean (21). Je m’empresse de chercher le lot 21. Je le trouve, tout petit, sur la rue Saint-Jean. Une maison, une grange, une vache. Plus riche que ses voisins qui, parfois, n’ont qu’un terrain vacant. Pourtant, pourtant, il me semble me souvenir que Marcel Lamarche, Michèle Lamarche et Guy Lamarche qui avaient tenté de fonder une association et publié quelques documents avaient souvent parlé d’une terre, entre la 17e et 19e avenue. Je tente de poser quelques questions à nos passionnés des familles de Pointe-aux-Trembles, mais nous ne sommes pas vraiment là pour les Bricault. Je termine donc la dernière portion de cette journée à glaner le plus d’informations au sujet des Deguire, je m’intéresse aux vivants d’aujourd’hui, je suis toujours curieuse de savoir de quelle lignée ils viennent ou ce qui les a amenés à la généalogie.


Au retour, sous une pluie diluvienne, une brume tenace, je me demande bien si, de ma lointaine campagne, je pourrai retrouver des documents relatifs à mes questions. Je croyais qu’en une heure, j’éluciderais le mystère de cette terre des Bricault. C’était sans compter sur ma mémoire sélective et cette insatiable curiosité qui voudrait bien être satisfaite autant du côté de ma mère que du côté paternel : qui était donc ce Jean-Baptiste Deguire qui a bâti le deuxième moulin de Pointe-aux-Trembles ? Où a-t-il vécu en attendant d’être enterré à Pointe-aux-Trembles, ce que nous a confirmé M. Alain Larose de l’Atelier d’histoire. Et c’est quoi cette histoire de surnom de Larose, soulevée par un des membres présents, surnom qui serait attribué aux joueurs de tambour ? Dans le cas de Belleau dit Larose, oui, il était tambour, mais je n’ai trouvé nulle part que notre François n’était autre que tisserand devenu soldat par esprit de liberté. Le Jean Bricault qui avait le petit lot 21 était-il le même que le Jean, propriétaire de la terre no 9, tel que rapporté dans le livre de Michèle Lamarche en 1998 ?

Des jours de recherche en perspective. Mais comme c’est dommage d’oublier, de devoir refaire et refaire sans cesse le chemin que d’autres ont défriché, suivre les traces, souvent les miennes, pour simplement me souvenir où le trésor était caché. Ré-apprendre ce que je savais peut-être déjà.

Et la grande question : pourquoi je veux savoir le passé, quitte à l’inventer ? Je n’ai pas assez de vivre le présent ?