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jeudi 9 mai 2019

Entre figuier et pins, le bleu du ciel

Hier, j’ai envoyé à l’imprimeur mes deux fichiers PDF, celui du texte et celui de la couverture de mon roman Héritages-Les têtes dures. Ai-je eu l’impression de sauter dans le vide, dans l’inconnu? Non, mais j’ai fait un pas en avant.

De retour du bleu du sud, j’avais pris ma décision : finie l’attente d’un éditeur, sans pour autant jeter mon manuscrit au fond d’un tiroir. La période sombre, celle du doute et des questions, celle de l’attente, de la recherche d’éditeurs, celle du regard sur les autres livres publiés est derrière moi. Je ne veux pas me définir comme une écrivaine ratée ou déprimée, sans pour autant me croire une auteure géniale.

J’ai fini de rêver, je ne suis pas, ni n’ai jamais voulu être London Sydney Drake dans Le seizième roman de Christine Lamer qui multiplie les circuits promotionnels comme d’autres collectionnent les montres en or. Je ressemble et j’ai toujours voulu ressembler à Réjean Ducharme, Marie-Claire Blais et même le Nathan Fawles, création de Guillaume Musso dans La vie secrète des écrivains : un peu à l’écart de tout le tapage promotionnel.

Je n’ai hésité que sur quelques détails : choisirai-je Bouquinbec avec l’avantage de la publication en numérique, de la visibilité dans des Salons, de la distribution dans quelques librairies ou juste une autoédition (j’ai ressuscité Elleffe de mes premières années de travailleure autonome), avec quelques exemplaires papier, un fichier PDF sans DRM que je mettrai à la disposition de ceux qui préfèrent la version numérique et pas de lancement avec toute l’organisation que ça demande et auquel ne viendraient de toute façon que ces mêmes amis qui ont déjà réservé leur exemplaire?

J’ai eu la chance que Christian Quesnel accepte à nouveau de créer la page couverture, elle sera donc un peu différente de mon premier jet (voir dans la colonne de droite de ce blogue). J’ai revu le montage une dernière fois. Et j’ai plongé. Ce sera une fin "de carrière" toute simple et modeste. Je suis déjà ailleurs.

2019 est une année différente, comme bien des fins de dizaines pour moi. Une année charnière. Entre-deux. Avant, j’étais une travailleure autonome qui voyageait, qui rencontrait des voyageurs comme moi, qui ne pensait qu’à lire et écrire. En 2019, il y eut cet hiver bleu. Quatre mois dans le sud, au même endroit, sans trop bouger. Autour de retraités qui dansent, qui jouent aux cartes, qui font de la moto, du vélo. Qui rient, qui sourient et disent bonjour. Qui montrent les photos de leur famille, qui téléphonent à leurs enfants par Facetime, Messenger. L’apéro en petits groupes. Qui s’entraident, qui parlent de voyages, de plages, de météo bien sûr.

Un gros mois que je suis de retour et je pense à eux et à ce sud chaque jour. Les trois Lise, André, Micheline et Daniel, mes voisins. Où sont-ils? Que font-ils? Hier encore, en regardant la position de mon satellite pour la télévision, je me suis demandé dans quelle direction il était pointé : sud-ouest. Donc, le lac Okeechobee serait du côté de l’école, la grande fenêtre de ma caravane donnerait sur la forêt. Je revois mon grand figuier. En levant les yeux, les grands pins rouges me rappellent que je suis ici, pas là-bas.

Je ne suis plus la même. J’ouvre un livre, je le referme. J’espère seulement une autre journée de ciel bleu. De 16 à 17 heures, je tourne un peu en rond : chez qui pourrais-je aller prendre l’apéro? En un hiver, je suis devenue retraitée. Qui plus est, une snow-bird.

Le cœur un peu tiraillé entre ma solitude bien-aimée du nord et la joyeuse compagnie du sud.

dimanche 7 janvier 2018

Au temps où il faisait plus 25!

Okeechobee Landings
Sept semaines plus tard, de retour de la Floride.
Plus de 500 photos à trier, traiter.
Plus de soixante pages de notes manuscrites à ordonner.
Cette fois, je voudrais plus qu’un compte-rendu, plus que des légendes de photos ou des bulletins météo, des chiffres de kilomètres avalés ou des anecdotes de voyage. Plus que des billets de blogue, mais aussi. Plus qu’un journal de voyage.
Un carnet peut-être. Des impressions, des pensées. Ce que j’ai vu, mais aussi ce que j’ai vécu.
Plus littéraire, si possible.
Alors encore un peu de temps, après que le corps ait compris qu’il fait moins 25 et non plus 25, après que la maison ait retrouvé son apparence normale, je reviendrai peu à peu, à mon rythme, dans le monde de l’écriture, de la lecture et de l’Internet.

À bientôt donc.

dimanche 13 avril 2014

Au pays de la canne à sucre

Pour raconter un voyage, beaucoup de gens utilisent un blogue, c'est très bien, j'en lis beaucoup. Personnellement, pour les miens, je préfère un site. D'abord je peux le monter tranquillement, à mon retour, quand j'ai une connexion internet digne de ce nom. Puis, pour les consulter, plus facile d'utilisation. Quoique maintenant avec les nouvelles plateformes, il est possible de retrouver un voyage qui date d'un an ou même de dix ans. 
Toujours est-il que ça ne fait pas une semaine que je suis de retour, et j'ai réussi à 
-- visionner plus de 600 photos
-- en traiter près de 200 avec Lightroom ou Windows Live Gallery
-- les classer et les monter en diaporama grâce à Jalbum
-- relire mon carnet de bord pour ne pas dire n'importe quoi, identifier oiseaux et fleurs
-- écrire les légendes (de nombreuses fautes que je corrigerai cette semaine)
-- monter les pages dans Web Creator Pro 5
-- envoyer le tout chez Funio, via Filezilla
... et regarder encore le tout avec plaisir, puis avoir déjà hâte au prochain voyage ou séjour dans le sud.

Pour voir et lire, c'est par là>>>

Un avant-goût: