19 h 30,
90 jours après la fin de « mon » Camp littéraire Félix, j’ai terminé la réécriture de mon roman.
Satisfaction du devoir.
Fébrilité joyeuse.
Sentiment d’accomplissement.
Entêtement récompensé.
Il reste au moins deux relectures, une à voix haute, une sous la loupe d’Antidote.
Il reste à maintenir la confiance.
Surtout avec la rentrée littéraire qui me fait déjà voir la publication de romans d’auteurs chevronnés, la plupart plus jeunes que moi. Alors le mien, fera-t-il un jour partie de cette cohorte? Rejoindra-t-il enfin ses deux petits frères de 2011 et 2015? Plaira-t-il aux éditeurs?
Travailler encore. Mais avec les épaules plus légères et le cœur apaisé.
Comme un exercice plus relaxant après le marathon.
Avant, partir un peu comme une récompense, une pause avant de replonger.
Retourner à la lecture, l’esprit concentré sur d’autres histoires que la mienne.
Lire Yvon Rivard, Dominique Fortier, Martine Delvaux.
Ne pas me sentir intimidée par leurs romans, leurs noms.
Repenser à ma mère qui me disait que la reine Élisabeth allait à la toilette comme elle et moi.
Ma mère, elle l’invoquait souvent la reine Élisabeth :
mariée en 1947 comme elle
premier fils en 1948 comme elle
deuxième enfant, une fille en 1950, comme elle.
Ces points en commun devaient me faire comprendre que nous étions tous égaux, que nous vivions les mêmes choses. Que je ne devais pas me laisser impressionner par un titre, par une couronne, par un château.
Que le soleil brille pour tout le monde.
Chez moi, ce soir, il était éclatant. Annonciateur de beaux jours à venir.
Lire Yvon Rivard, Dominique Fortier, Martine Delvaux.
Ne pas me sentir intimidée par leurs romans, leurs noms.
Repenser à ma mère qui me disait que la reine Élisabeth allait à la toilette comme elle et moi.
Ma mère, elle l’invoquait souvent la reine Élisabeth :
mariée en 1947 comme elle
premier fils en 1948 comme elle
deuxième enfant, une fille en 1950, comme elle.
Ces points en commun devaient me faire comprendre que nous étions tous égaux, que nous vivions les mêmes choses. Que je ne devais pas me laisser impressionner par un titre, par une couronne, par un château.
Que le soleil brille pour tout le monde.
Chez moi, ce soir, il était éclatant. Annonciateur de beaux jours à venir.