vendredi 29 avril 2011

50e anniversaire du journal La Petite-Nation

Le journal La Petite-Nation a 50 ans. Pour l’occasion, il a publié un cahier spécial. Tout un cahier! J’ai tout lu, j’ai tout aimé. Que de souvenirs! Moi qui veux laisser des traces, je peux dire que c’est fait. Je ne les ai pas comptés, mais tout plein de Lamarche dans ce cahier spécial.

 Bien sûr on y retrouve mon père et mon frère qui, eux, écrivaient des articles, des éditoriaux, mais la journaliste Jessy Laflamme m’a citée à quelques reprises. Des extraits de la biographie que j’ai écrite sur Jacques Lamarche, une partie du texte que j’avais publié sur le journaliste Paul Gauthier. Sans compter tous ces entêtes du journal dont plusieurs sont de mon cru, en tant que graphiste. Je sais bien que j’ai travaillé vingt ans à ce journal, que ma famille a été propriétaire pendant un peu plus de cinq ans, mais tout de même, une fois ailleurs, une fois ici, on ne s’imagine pas toute la place laissée dans le temps.

Félicitations à Jessy Laflamme et toute son équipe pour le très beau travail de synthèse. Les textes ne sont pas des articles de journal, mais bien des hommages qui viennent du cœur. Au lieu de parler des événements que le journal a couverts pendant cinquante ans, elle a choisi de parler des gens. Très bonne idée et rendue avec brio.

(illustration empruntée au site du journal: www.info07.com/Cahiers-speciaux/6137)

mardi 26 avril 2011

Une nouvelle « punchée »

Pour participer au concours de nouvelles de Gatineau, j’ai déterré un sujet qui me titille depuis un bout, j'ai facilement imaginé les personnages, j’ai planté le décor qui, comme il se doit, se situe à Gatineau, il me restait à inventer une fin « punchée ». C’est en repensant à une vidéo que j’ai trouvé la finale. Pas la finale comme telle, mais la façon de surprendre le lecteur, faire arriver l’inattendu, si possible là où on ne l’attend pas. Et de plus, mener toute l’histoire pour que le lecteur ait hâte de savoir comment elle se termine.
En attendant la nouvelle, voici la vidéo inspirante.

samedi 23 avril 2011

Où est la talle de framboises suivante?

Pour que le plus de lecteurs aiment ce que vous écrivez, est-on vraiment obligé d’aimer tous les livres des autres? Ou même de les lire? Précisons : si j’écris un roman sur tel sujet, sans étiquette de science-fiction, fantasy, polar, chick-lit ou peu importe, juste un roman, j’essaie de trouver des qualités aux romans qui sont… juste des romans. Et quand je ne trouve pas, je me dis que peut-être d’auteurs lecteurs comme moi n’aimeront pas le mien. Et si personne ne l’aime, si seulement dix aiment. Pourquoi je me préoccupe du nombre de livres vendus? Je l’ai écrit, un éditeur a accepté de le publier, après, c’est hors de mon contrôle. Ce sera la faute de l’éditeur, du distributeur, du libraire, des médias, mais ce n’est pas en lisant des romans que le mien sera plus intéressant.

Alors j’ai mis de côté La canicule des pauvres. J’avais lu quelques critiques dont celle de Venise. J’ai aimé les vingt premières pages parce que nouveau, parce que très ville, parce que certaines phrases m’ont frappée (évidemment je ne les retrouve pas et pressée de lire, je n’ai pas pris le temps de les noter), parce que la technique du parler-narration-pensées était intéressante, mais le sujet et tous ces fumeurs-de-pot-buveurs-de-bière-et-prostituées... tellement loin de moi. Ne me suis attachée à aucun personnage.

Je voudrais surtout n’avoir aucune impression à propos de n’importe quel roman. Des impressions de lectrice oui, à la limite mais pas de réactions d’auteure-qui-lit-en-se-demandant-si-les-autres-penseront-la-même-chose-du-mien.

Qu’est-ce que je vais faire de moi? À ne penser qu'en fonction de mon roman à venir, je ne tiendrai jamais le coup jusqu’en septembre. En attendant, ce n’est guère mieux, j’ai délaissé ma lecture, j’ai jeté un coup d’œil sur Un dé en bois de chêne de Suzanne Jacob que j'aime bien pour sa différence, son audace et je suis retournée en zone sûre, dans ce monde où je ne pense pas tellement je suis concentrée sur le texte à aligner, la couleur à choisir, le fichier à importer : dans la technique.

Sauf qu’au lieu de corriger le site d’un client, j’ai créé un nouveau site… pour mon roman Les Têtes rousses. Au moins ça m’amuse et je suis dans une zone connue. Je suis bien avancée, les questions ressurgissent : quand est-ce que je vais publier ce site? Bien avant la parution du livre? Juste quelques jours avant? Je devrais en parler à mon éditeur. Belle nouille, tu es encore dans ton roman.

Pendant quelques secondes, j’accuse l’âge — surtout en avril quand on te le rappelle la semaine avant,  le jour même, le jour où on te fête, le jour où on y a pensé en retard — je me dis que je n’ai plus de temps à perdre à lire ce qui ne m’intéresse pas vraiment. Mais à bien y penser, j’ai toujours été ainsi : pressée de passer à l’activité suivante. Je me lasse rapidement de tout ou presque. J’ai toujours hâte à l’instant d’après.
Comme on cherche une talle de framboises plus fournie.

(image empruntée à une ferme du Québec)

dimanche 17 avril 2011

Pierre, saguaro et kokopelli

Voilà, c'est fait, mission accomplie, la boucle est bouclée: trois petites pages sur notre voyage en Louisiane, Texas et Arizona. Au pays de la pierre, du saguaro et des kokopelli.

Cliquez sur la photo pour atteindre le site.

samedi 16 avril 2011

Je suis ici... et là

Sur Twitter ou sur Facebook, trois mots, même pas besoin d’une vraie phrase et ça donne l’impression qu’on existe encore, qu’on est là, dans la réalité. Sur un blogue, une semaine sans rien publier et ça y est, vous (vous) donnez l’impression que vous n’êtes plus de ce monde. Du monde de la blogosphère, je veux dire. C’est rendu qu’on existe seulement si on est vue, lue. Pas de nouvelles de quelqu’un dans les medias et on le croit malade, parti en voyage ou même tout simplement mort.

Depuis mon retour de mon voyage au pays des kokopelli, j’ai visionné mes 739 photos, je les prépare pour mon site. Elles seront divisées en deux groupes : les campings (ou plutôt les RV-Park comme on appelle ces grands stationnements qui offrent plus ou moins de services) et les visites. Il faut les redimensionner, les choisir, les redresser, les rendre claires et belles, les classer, les regrouper dans Jalbum (télécharger la nouvelle version), et surtout, le plus long, écrire une légende parce qu’une photo sans légende n’est qu’une belle image qui peut faire rêver, mais rêver à quoi?

 Il a fallu que je trace mon itinéraire. Dans Google Maps, toute la misère du monde, que des problèmes, après cinq essais, j’ai renoncé et je suis retournée à mon vieux Streets&Trips. Ensuite, réunir tous les éléments et monter les deux pages du site. Écrire encore à partir des notes prises en voyage, rendre le tout visuellement intéressant.

C’aurait peut-être été plus facile, comme plusieurs voyageurs-caravaniers choisissent de le faire, d’écrire un blogue à mesure, mais voilà, c’est mon choix. Je n'ai pas le même but que les voyageurs qui tiennent à raconter leur voyage pendant qu'ils le font, comme il était suggéré dans cet article de cyberpresse. Je trouve qu’un site, deux ou trois pages par voyage, peut servir plus longtemps dans le temps qu’un blogue qui, tout agréable qu’il soit, peut être parfois très long à lire et n’offre pas la même vue d’ensemble. Et puis pour écrire un blogue en même temps que tu voyages, ça demande une connexion, du temps, denrées rares en caravaning.

Je suis là dans ce montage, dans mon fouillis de souvenirs (déjà des souvenirs?), de petits cahiers et de cartes géographiques.
Donc j’existe.

(illustration: création de l'auteure)

mercredi 13 avril 2011

Quelque 11154 kilomètres plus tard...

11154 kilomètres
750 photos
36 jours, dont 34 sans pluie
Visite de: New Orleans en Louisiane, Galveston au Texas, pendant un « spring Break », nous avons fui en voyant la plage noire de jeunes, San Antonio au Texas. En Arizona : les artistes à Bisbee, les cow-boys à Tombstone, le Desert Museum et le San Xavier Mission à Tucson, la piscine d’Apache Junction, le Grand Canyon, le Petrified forest et Painted Desert.
Routes les plus longtemps utilisées : la 10 et la 40
Record battu : 100 degrés Farenheit à Apache Junction
Le plus aimé : Tombstone Territories RV Park pour l’espace, l’agréable température, la tranquillité, la proximité des attractions autant que des services. L’artiste a adoré ce monde de roches, de minéraux et de pierres précieuses. L’auteure, même si elle ne dénie pas que les paysages désertiques ont leur charme, elle  aime décidément mieux l’eau : rivière, lac ou mer, à l’abri de grands arbres, feuillus ou conifères.
La surprise : la route pour se rendre au Grand Canyon est dans une plaine alors que nous la croyions en montagnes.
La chose inusitée : on a vu un abri anti-tornade, ça n'existe pas que dans les films.
La conclusion : on l’a fait, c’était comme un défi auquel on pensait depuis plusieurs années. On a aimé, on est très contentes, notre véhicule récréatif, affectueusement prénommé Pruneau, ne nous a causé aucun pépin.  Mais on ne sent absolument pas le besoin d’y retourner chaque hiver comme des milliers de « snow-birds ». 

Les 749 autres photos et autres détails à venir sur mon site de voyage.

dimanche 10 avril 2011

Bientôt

Patience.
Bientôt, de nouveaux billets.
Bientôt, je commenterai les vôtres.
Bientôt, vous saurez tout de mes silences.
Bientôt.