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jeudi 8 janvier 2009

Quand tout est possible

Le matin, je voudrais tout. Et vite. Comme les vendredis quand on quittait l’école et que tout était possible : on avait deux jours pour réaliser nos envies les plus folles. Le samedi matin, j’enfourchais mon vélo, un dix vitesses de fille, le premier à Montréal et je pédalais jusqu’à ce que je ne pense plus à rien.

Je devrais peut-être recommencer pour calmer l’hyperactivité de mon cerveau… le matin. À 9 heures, il est déjà trop tard, le jour a pris possession de mes rêves, je retourne à l’ordinaire. Comme les dimanches après-midi, un peu avant le souper où il fallait se rendre à l’évidence : je devais faire mes devoirs et apprendre les leçons pour le lendemain.

Mais quel plaisir que cette effervescence de quelques heures où les bras grands ouverts comme une voile, je pouvais voguer où le vent m’emporte, où même l’horizon est sans limites.