samedi 16 mai 2009

Encore une autre version

Ce n’est pas parce que je n’ai pas reçu de commentaires sur les billets que j’ai écrits au sujet de ma région bien aimée, la Petite-Nation, que je vais renoncer à en parler. J’ai une petite liste des sujets sur lesquels je souhaite écrire et selon le temps que j’ai dans la journée, j’y recours. Dans les mois à venir : généalogie, campings, symposium, expositions, activités dans la Petite-Nation.

Polyvalente la madame, un petit virage et retour vers l’écriture. Du genre impulsive, elle réagit tout de suite, elle fait des colères ou des déprimes, elle écrit à ses amies, mais sur son blogue, rien n’y paraît. Pas sur le coup en tout cas.

Or donc, la semaine dernière autre refus d’une maison d’édition pour mon manuscrit. Peur d’en parler sur mon blogue au cas où les éditeurs fouillent et trouvent. Je me fais discrète dans les noms. J’espérais quand même qu’une dise oui pour que je n’aie pas à revenir à celle qui n’a encore dit ni oui ni non. Avec laquelle j’ai discuté un peu au téléphone.

Dernier essai, promis. Manuscrit commencé en 2004, faudrait bien que je passe à autre chose. Je vais donc encore couper : première version il y avait les cinq générations, ensuite plus que les deux premières, cette fois, seulement mon ancêtre. Le livre se terminera avec sa mort. S’il y a tome deux ou une suite quelconque, je n’en sais rien. Me contenterai d’au moins la publication d’un premier.

En tout cas, ceux qui disent qu’il faut le voir… Je voyais même tel acteur dans tel rôle, telle vedette dans tel autre et même le réalisateur : Jean Baudin. J’aurais peut-être dû écrire le scénario. Directement.

Alors, je retourne dans mon véhicule récréatif qui me sert de deuxième bureau : sans ordinateur, sans appareil téléphonique. Que la pluie qui tombe dru ou les cocottes de pin qui font plouc ! Et si la maison d’édition montréalaise n’en veut pas, je le présente à une maison d’édition régionale et même au prix J.-P. de ma région (je ne l’écris pas au long, pour ne pas influencer le jury).

Est-ce que c’est visible que j’ai l’air d’une poule dont on a coupé la tête et qui se promène nerveusement à gauche et à droite? Triste d’un deuil, d’une partie d’elle qui est morte?

(Photo empruntée à encarta.fr, la famine en Irlande)

9 commentaires:

  1. Quoi dire d'autre que... Persévérer. C,est difficile parfois, mais ca vaut le coup.

    ..et j'aime bien vous lire sur la Petite-Nation, c'est la terre de mon père et de mes ailleuls , et j'aimerais bien y vivre un jour...

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  2. Persévérer, oui, mais quand est-ce que ça devient s'acharner? quand faut-il lâcher-prise? Jusqu'où faut-il aller pour se battre?

    Comme j'aime la généalogie (en plus), il faudrait bien que je finisse par connaître cette lignée Charron. Peut-être que je la connais déjà?

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  3. 100 fois sur le métier...

    Quel dur métier justement que celui d'artiste, fait de nombreux rejets...

    Tu sais, j'ai commencé mon roman en 1993 et j'ai terminé la 5e version en 2006. Et encore et toujours, j'attends...

    Bonen chance !

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  4. Mon arrière grand-père Louis, est le père fondateur du "hameau" Boileau,près de Namur la croix érigée près du vieux cimetière est à l'honneur de notre famille.

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  5. Bonjour,
    Je sais (par expérience) qu'il n'y a rien qu'on puisse dire qui nous consolera des refus des éditeurs, mais simplement pour vous dire que vous êtes loin d'être la seule.
    J'ai publié plus d'une douzaine de livres jeunesse, chez cinq éditeurs différents. Aucun éditeurs régionaux, bien que certains publient de très beaux livres. Au cours du dernier semestre, j'ai essuyé trois refus (pour des textes courts, heureusement...). Ça fait mal à l'égo, ça ébranle la confiance en soi et surtout, surtout, ça sème le doute pour quand vient le moment d'écrire. Si je vous dis tout ça, c'est pour montrer que même quand on a un peu "publié", rien n'est acquis et que le milieu de l'édition reste tout autant une jungle...
    Bon courage avec la suite.
    Andrée

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  6. merci de vos bonnes paroles. Entre l'ego, la confiance et le doute. Le plus difficile pour moi, c'est la confiance. Finalement, c'est ce besoin viscéral d'écrire qui me tient en refaisant surface peu importe à quelle profondeur je me suis enfoncée la fois précédente.

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  7. Une amie mordue de tennis me dit toujours : "Pour bien jouer au tennis, il faut occulter les coups manqués et les erreurs. Inutile de s'attarder sur le passé, ça mine la confiance et là, oui, on perd! Il faut se concentrer sur l'instant présent."

    Le même conseil s'applique très bien selon moi à l'écriture. Une fois que notre manuscrit a été envoyé à des éditeurs, la suite n'est plus entre nos mains, mais dans celles du Destin. Alors attaquons un nouveau texte ou manuscrit, sautons à pieds joints dans un nouveau projet!

    Le doute et les refus font malheureusement partie du jeu, mais je crois qu'ils nous apprennent énormément et nous permettent de livrer ensuite le meilleur de nous-mêmes.

    Beaucoup de concurrents dans cette course à la publication, mais bien peu à l'arrivée... Un seul moyen d'y arriver : persévérance...

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  8. Bonjour,
    J'ai trouvé cette entrée de carnet qui pourrait vous intéresser. C'est ici:
    http://institutechildrenslit.net/Writers-First-Aid-blog/
    Au plaisir,
    Andrée

    We don’t like to talk about quitting or giving up on our dreams. But let’s be honest. Will every wannabe writer eventually land big contracts, snag a well-known NY agent, and be sent on ten-city book tours? No.

    Maybe your dreams are more modest, but you’ve worked at breaking into publishing for years. Should you continue the struggle? For how long? How do you know when to quit?
    Asking the Wrong Question

    I came across an excellent discussion from a blog post that is several years old, but the advice is timeless. Called “When to Quit,” it’s a lengthy article by Scott Young on this subject. I hope you’ll read it to the end.

    One factor the article said to consider was how you feel on a day-to-day basis as you pursue your dream. How is the process affecting your life, your character, your growth? “So if you are pursuing your dream and you don’t think you are going to make it, the question of whether or not to quit doesn’t depend on your chance of success. The real question is whether pursuing this dream is causing you to grow. Does this path fill you with passion and enthusiasm? Do you feel alive?”

    You may not agree with all his views, but I guarantee that the article will make you think–even if you have no intention of quitting. It might lead you to make a course correction however. And it will make you evaluate why you’re pursuing your particular dream–and that’s always a good thing!

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  9. merci Andrée, il a fallu que je fasse traduire, suis pas très bonne en anglais, mais je pense avoir saisi l'essentiel: pour écrire il faut avoir du plaisir à écrire.
    Écrire pas de problème, c'est publier ou essayer de faire publier qui est moins plaisant, hihihi!!!
    En tout cas, ça m'a amenée ailleurs et j'ai trouvé quelques sites francophones qui traitent du sujet.

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Les anonymes: svp petite signature