dimanche 31 mai 2009

Souffrir pour écrire un roman

Déjà juin demain. Je voulais terminer la quatrième version de mon roman en juin.
Première version : un récit, cinq générations, trop de personnages selon un éditeur qui se montre intéressé et qui me demande de le changer en roman.
Deuxième version : deux générations; après quatre mois, l’éditeur le passe à une directrice littéraire qui m’encourage à retravailler la deuxième génération, qu’il n’y ait pas de coupure entre les deux.
Troisième version : la directrice littéraire prend huit mois pour me dire que finalement ce serait peut-être mieux de garder seulement le premier personnage, le plus fort, le plus attachant.

J’ai pris un peu de recul, j’ai failli tout envoyer promener : le roman, les éditeurs, les personnages et même l’écriture.

Puis, tête d’Irlandaise? je m’obstine. Y parviendrai-je? Au rythme où je patine, peaufine, en arrache, rature, note, barbouille, pitonne, réfléchit, invente, je ne sais pas, je ne sais plus.

La lecture du billet de Venise, dans Le passe-mot, me laisse songeuse : le romancier doit toucher, émouvoir, que les personnages soient attachants. Mieux encore, forts. Montée de la tension, climax. En y pensant bien, de tous les livres que j’ai écrits, aucun roman digne de ce nom. Par manque d’imagination (comme Clémence?), je préfère les récits, juste raconter une vie. J’aime les biographies et il faut écrire ce qu’on aime lire, paraît-il. Pendant deux ans, j’ai écrit des reportages pour le journal La Terre de chez nous, j’aimais beaucoup : j’écrivais des petits bouts de vie des agriculteurs, leur parcours, leurs difficultés. Après deux ans : non, fini, on refusait toutes mes suggestions. Je n’ai jamais vraiment su la raison. Pas assez de politique, de controverse peut-être?

Et si c’est difficile, si ça ne coule pas facilement, d’un jet, si c’est trop travaillé, quel résultat en fin de compte? Je regarde ma coblogueuse artiste, elle ne recommence pas quatre fois sa toile. Elle peut la retoucher ici et là, mais jamais tout reprendre depuis le début comme je dois le faire.

Bon, je radote, je procrastine, je "théorise", je voudrais que ce soit facile, ce ne l’est pas. Il me semble m’être engagée dans un chemin qui n’est pas le mien. Le mien ressemble à une petite route d’une longueur de quatre ou cinq pages, genre blogue ou reportage, article de journal ou chronique de revue. Une route belle et sans embûches où je n’ai qu’à raconter et non à imaginer. Je voudrais en finir pour passer à autre chose, mais je sais bien que ce sera toujours difficile dans mon cas. Janette Bertrand haït écrire, mais elle touche les lecteurs. Moi j’aime écrire, et je crois bien que je ne réussis qu’à m’émouvoir moi-même !

Alors, j’y retourne. Quand même. Pourtant, je n'aime pas souffrir à ce point! Ma Bridget irlandaise verra le jour, foi de descendante d’irlandais!

(photo: la carte de Montréal en 1879;
mes ancêtres irlandais sont arrivés dans le quartier des Tanneries avant 1855)

jeudi 28 mai 2009

Cours d'écriture

Certains futurs espoirs de la littérature suivent des cours de création littéraire. Les chanceux, ça n’existait pas « dans mon temps ». C’eût été le cas, je ne sais pas si je les aurais suivis, parce que si ces cours avaient existé, ça suppose que ceux de gardien de parc-conférencier-animateur, — n’importe quoi pour travailler en plein air— auraient également été offerts, et c’est dans cette voie que je me serais dirigée. Je pense. Sait-on jamais ce qu’on ferait si… Chose certaine, les tests d’orientation remplis en septième année (oui, je suis de celles qui ont fait leur septième avec communion solennelle en juin!) qui me conduisaient en comptabilité ou en vente n’étaient pas très forts!!! Je suis bien à l’opposé des chiffres et des arguments pour convaincre qui que ce soit d’acheter un produit quelconque. À part peut-être un livre!

Donc, cours et ateliers d’écriture, certains en suivent d’autres en donnent. Il faut beaucoup d’humilité autant pour en suivre que pour en donner. Ça m’a pris trois ans avant de me décider. Je me pensais capable toute seule, je me pensais expérimentée parce que j’avais publié quelques livres à la fin des années 1970. Et j’aidais déjà d’autres à publier leur livre.

Cet été, ma co-blogueuse, artiste peintre, qui rêve depuis son enfance de sculpter autant que de peindre ira suivre un cours à l’école d’été de Mont-Laurier. Tant qu’à l’accompagner et n’être que la bonne de service qui fera les repas et lavera la vaisselle parce que madame reviendra éreintée de sa longue journée de classe!!!, autant regarder s’il y a un cours pour moi. Eh bien oui : Bernadette Renaud donne un cours d’écriture professionnelle.

Votre manuscrit est très avancé? Oui très
Vous commencez à publier? Pas vraiment, mais roman, je pars à zéro.
Venez travailler sur le personnage principal, sa quête ou son problème, la structure du récit, l’authenticité des personnages, le resserrement de l’écriture, la langue écrite, l’imaginaire, l’inattendu, la concision du texte, la langue écrite, etc. Tout ça en une semaine, alors que je n’ai pas réussi en trois ans? Ouf!

En prime, la semaine se termine par un survol des sources de revenus de l’écrivain. Intéressant, un bonus.

Le prix 350 $ : le hic ! C’est peut-être la « source de revenu de l’écrivain » dont l’auteure parle? Toujours cette question d’argent : est-ce que j’en aurai pour mon argent? Combien serons-nous d’élèves? Un mentorat, ce ne serait pas pour me déplaire. L’auteure a publié surtout pour la jeunesse, répondra-t-elle à mes attentes ?
Finalement, j’aurais peut-être été dans ma branche en comptabilité, tout inquiète que je suis toujours pour l’argent et la rentabilité.

À la limite, ça me ferait une belle semaine de camping. Où coucherais-je? Puis-je trouver un endroit gratos??? Et c’est reparti!

(photo: le monsieur qui écrit, c'est mon grand-père paternel)

mercredi 27 mai 2009

généalogie

Des pages et des pages, c'est ce que je gribouille depuis mon enfance. Je n'ai guère dessiné, mais écrire, ça! Je m'enfermais dans ma grande garde-robe (oui, oui, j'y avais installé une lumière, une tablette, une table et une chaise, aujourd'hui, on appelle ça des "walk-in", je crois!) pour éviter de faire la vaisselle, je disais que j'avais des devoirs, en fait, j'écrivais. Mon journal, des lettres que je n'envoyais pas. Même mes leçons, je les écrivais.

J'écrivais et j'écris encore sur tous les sujets qui m'intéressaient. Si au moins je savais me limiter, si je n'étais pas si curieuse. Si quelqu'un me payait pour ne parler que de généalogie ou que de camping, saurais-je me limiter? Étudiante, j'étais moyenne en tout, première en rien. Je n'ai pas changé. Donc mon blogue se dandine dans diverses voies. Depuis quelques années, je gribouille des noms. Des milliers de noms et des dates. Le titre le laisse comprendre: j'aime la généalogie. Quand mon père en parlait avec passion, je détestais, ça m'ennuyait. S'il voyait mes 13,000 noms aujourd'hui!!!

J'ai trouvé quelqu'un qui se limite à la généalogie, le chanceux: Pierre Lagacé. Pas celui de la télé qui annonce les notaires, non, un autre.

Donc, j'ai mis ma base de données à jour. Au début, on cherche les ancêtres de notre famille, puis ceux de nos cousins, puis ceux de nos amis, puis ceux des artistes peintres que je côtoie. J'en suis aux blogueurs que je rencontre sur Internet!!!

Peut-être y êtes-vous? Petits curieux, allez-y voir, mais attention, vous risquez de vouloir en savoir encore plus!!! >>>
(dessin d'un soldat de Carignan,
ancêtres Bricault dit Lamarche et Deguire dit Larose en sont)

lundi 25 mai 2009

La Petite-Nation (encore et toujours)

Je la connais depuis 1956 quand mon père y a fait bâtir chalet.
J'y suis venue pendant de nombreux étés, pagayant dans les eaux de la baie de l’Ours du lac Simon, me baignant dans les chutes Lookbow, que tout le monde appelaient Oxbow. Puis, en 1970, un choix que je n’ai jamais regretté, je viens y enseigner. J’y demeure depuis dans cette belle région à l’ouest de l’Outaouais : la Petite-Nation.

La MRC Papineau, une entité administrative et politique, a décidé d’avoir une signature touristique qui correspond à SA réalité géo-politique. Tant mieux pour elle, c’est son problème. Ce qui ne m’empêchera pas de continuer à l’appeler la Petite-Nation. Pendant 13 ans, j’ai publié une brochure, une sorte de guide touristique, et j’avais créé un petit site Internet pour en parler. Comme je ne produis plus la dite brochure, j’ai réintégré ces pages à mon site.

Donc si vous cherchez des liens vers la Petite-Nation, consulter ces deux pages >>>. D’autres photos viendront s’ajouter au cours de l’été.

samedi 23 mai 2009

signature sur blogger

Petite question technique aux utilisateurs de Blooger:
plusieurs façons d'écrire une signature quand on veut écrire un commentaire.
Dans le mien et quelques autres, il faut s'y reprendre à deux fois pour que le commentaire soit publié. Deux fois écrire les petites lettres codes.

Je n'ai pas trouvé où cocher pour que ce problème ne persiste pas. Pour n'avoir à écrire les lettres cachées qu'une seule fois. Dans paramètres/commentaires et après, il me semble avoir coché tout ce que je peux.

Pas trouvé non plus dans aide Blogger en anglais, plus mêlante qu'aidante!!!

Ajout: par contre j'ai trouvé ce blogue en français, je me souviens que c'est lui que j'ai lu pour ajouter mon abonnement au Flux RSS. Un peu frugales comme explications, parfois, mais au moins en français.

jeudi 21 mai 2009

Ecrire en France ou au Québec?

En tout cas, si vous êtes comme moi et que vous vous imaginez qu'en France, la vie est plus douce pour les auteurs, qu'il est possible de vivre de sa plume pour toutes sortes de raisons, dont la distribution serait une des premières, lire:
http://wrath.typepad.com/

J'aurais fait un mauvais médecin et un mauvais psychologue: je suis du genre caméléon qui prend les couleurs des murs qu'il fréquente. Alors aujourd'hui, sans autres commentaires. Quand le soleil revient, pas le goût de penser aux jours de pluie.

Un courriel de "ma" directrice littéraire m'encourage à retourner à mon personnage principal. J'y vais, j'y cours. Sans me demander si cette fois ce sera la bonne.

samedi 16 mai 2009

Encore une autre version

Ce n’est pas parce que je n’ai pas reçu de commentaires sur les billets que j’ai écrits au sujet de ma région bien aimée, la Petite-Nation, que je vais renoncer à en parler. J’ai une petite liste des sujets sur lesquels je souhaite écrire et selon le temps que j’ai dans la journée, j’y recours. Dans les mois à venir : généalogie, campings, symposium, expositions, activités dans la Petite-Nation.

Polyvalente la madame, un petit virage et retour vers l’écriture. Du genre impulsive, elle réagit tout de suite, elle fait des colères ou des déprimes, elle écrit à ses amies, mais sur son blogue, rien n’y paraît. Pas sur le coup en tout cas.

Or donc, la semaine dernière autre refus d’une maison d’édition pour mon manuscrit. Peur d’en parler sur mon blogue au cas où les éditeurs fouillent et trouvent. Je me fais discrète dans les noms. J’espérais quand même qu’une dise oui pour que je n’aie pas à revenir à celle qui n’a encore dit ni oui ni non. Avec laquelle j’ai discuté un peu au téléphone.

Dernier essai, promis. Manuscrit commencé en 2004, faudrait bien que je passe à autre chose. Je vais donc encore couper : première version il y avait les cinq générations, ensuite plus que les deux premières, cette fois, seulement mon ancêtre. Le livre se terminera avec sa mort. S’il y a tome deux ou une suite quelconque, je n’en sais rien. Me contenterai d’au moins la publication d’un premier.

En tout cas, ceux qui disent qu’il faut le voir… Je voyais même tel acteur dans tel rôle, telle vedette dans tel autre et même le réalisateur : Jean Baudin. J’aurais peut-être dû écrire le scénario. Directement.

Alors, je retourne dans mon véhicule récréatif qui me sert de deuxième bureau : sans ordinateur, sans appareil téléphonique. Que la pluie qui tombe dru ou les cocottes de pin qui font plouc ! Et si la maison d’édition montréalaise n’en veut pas, je le présente à une maison d’édition régionale et même au prix J.-P. de ma région (je ne l’écris pas au long, pour ne pas influencer le jury).

Est-ce que c’est visible que j’ai l’air d’une poule dont on a coupé la tête et qui se promène nerveusement à gauche et à droite? Triste d’un deuil, d’une partie d’elle qui est morte?

(Photo empruntée à encarta.fr, la famine en Irlande)

mercredi 13 mai 2009

Petite-Nation: région culturelle (2)

Cette histoire de région culturelle dans la Petite-Nation me rappelle une discussion entre Marthe Blain, aquarelliste et Louise Falstrault, «huileuse». Il y a plus de dix ans. Au temps d’un symposium à Port-au-Persil, dans Charlevoix. Au temps où les artistes croyaient que la lumière était plus belle dans Charlevoix. Et puis les deux amies ont échafaudé un projet : louer une vieille grange, située sur le bord de la route du fleuve si possible, y monter chevalets et tableaux, vivre dans une roulotte installée en arrière. Y demeurer l’été, le temps d’une saison touristique, le temps de vendre leur production de l’année.

C’était l’automne. Après le symposium, de retour dans la Petite-Nation, elles se sont dit : « pourquoi ne pas investir chez elles l’argent qu’elles auraient laissé dans Charlevoix, pourquoi ne pas croire que la lumière pouvait bien être aussi dans la Petite-Nation ». C’était en 1996.

Il y eut le groupe des deux vallées, Louise y fit ses premières ventes. Puis, une association d’artistes et d’artisans, instigatrice d’une première tournée des ateliers. Vint également un espoir de Maison de la culture. Louise continue de multiplier les expositions et les symposiums en Outaouais, à Baie-Comeau, à Saint-Germain de Kamouraska. Toujours dans l’espoir de vivre de la sa peinture, un jour, chez elle, dans la Petite-Nation.


Quelques artistes et artisans de la défunte association se sont regroupés sous le nom des Créateurs de la Petite-Nation. Deux conditions depuis le début : avoir un atelier dans la Petite-Nation et produire des œuvres de quantité suffisante et de qualité professionnelle. Depuis treize ans, un circuit, une tournée dans des décors champêtres, dans cette région qu’ils ont adoptée et qu’ils aiment.

Marthe et Louise ont gagné leur pari : elles ont investi temps et argent dans leur région. L'an dernier, Marthe a emprunté d’autres voies, d’autres jeunes prennent la relève, arrivent avec leurs savoirs et leurs espoirs. Treize ans plus tard, les gens commencent à savoir que point n’est besoin d’aller si loin : la Petite-Nation est riche de culture artistique.

(photo: une partie du groupe des Créateurs de la Petite-Nation 2009: Noëlla Lévesque, Lise Poirier, Lucie Charron, Catherine Boisvert; en arrière: Valérie Dugré, François Allard, Louise Falstrault, Guy Morest, Michelle Lemire)

La Petite-Nation: deuxième région rurale culturelle


D'après certaines personnes qui voyagent et qui occupent des postes clés dans des organismes culturels, après Charlevoix, la Petite-Nation serait la deuxième région rurale culturelle. J'achète cette idée et je l'ébruite volontiers.

Hier encore, j’assistais à la conférence de presse qui présentait le prochain Symposium de peinture de Montebello qui se tient les 4-5 juillet. Commencé tout doucement grâce à la ténacité de Marthe Picard (à gauche de la toile), une artiste peintre qui voulait faire connaître l’art en général et les artistes de la région en particulier, le symposium a changé de lieu, de nom et d’importance depuis les dix dernières années. Hier, le président d’honneur, Littorio Del Signore (à droite du tableau), qui en a vu d’autres, affirmait que c’était devenu le troisième meilleur symposium après ceux de Baie-Comeau et de la Mauricie.

Plus de détails sur le site de Montebello. Et ma coblogueuse, Louise Falstrault, y sera, heureuse de retrouver plusieurs connaissances rencontrées lors d’autres symposiums et fière d’appartenir à la deuxième région rurale culturelle.

(photo: en avant, de gauche à droite: Denise Harvey Desroches, Lise Paradis, Marthe Picard, le tableau de la présidente d'honneur 2009, Marilyn-Ann Ranco, le parrain de l'événement Littorio Del Signore, Louise Falstrault, Louis Boekhout; à l'arrière, Alain Lévesque, Lise Poirier, Jean-Jacques Pharand, Jean-Yves Guindon et Edigio Vincelli.)

mardi 12 mai 2009

petit outil à enlever

Ça fait plusieurs fois que je cherche (même dans le blogger-aide) et je ne trouve pas, alors au diable l'orgueil et je vous demande de l'aide: comment enlever l'outil le "wrench" qui se retrouve un peu partout dans les rectangles de droite?

Merci de votre aide. Au fond tout le monde y gagnera: le visuel sera plus propre.

samedi 9 mai 2009

longueur de blogue

Je voulais d'abord écrire un billet à chaque jour ou à tous les deux jours sur les impressions que font naître la lecture de Les piliers de la Terre de Ken Follett. Et puis, prise dans la lecture, j'ai oublié, je n'ai plus senti le besoin aussi pressant, surtout.

Pourtant, mercredi soir dernier, la bibliothèque me remettait Enthéos de Julie Gravel Richard. Dès la page 15, je me lève, je cherche ce petit cahier dans lequel il reste quelques pages où je pourrai griffonner, sans savoir que je l’apporterai avec le livre tout au long de ma lecture.

Mais voilà, j'aurais dû venir publier à mesure sur ce blogue parce que maintenant j'ai plus de 1500 mots, c'est un peu beaucoup pour un blogue, non? Je le coupe? je l'oublie? je l'envoie à l'auteure?

À suivre...

mercredi 6 mai 2009

Des pages et des pages: site Internet

Voilà, c'est fait. Et il s'appelle: despagesetdespages.com

Un travail d'un mois, sauf la nuit disons. Le 12 avril, je recevais en cadeau un logiciel de création de sites. Je m'y suis mise le lendemain. Bien des questions, bien des essais et encore plus d'erreurs. J'avais presque terminé que je décidais que le modèle ne me plaisait pas tant que ça. j'ai tout recommencé.

Le voici donc mon petit bébé: refonte complète de mon site. Nom de domaine enfin, il était temps. Nouvel hébergeur: iweb. Il m'a d'ailleurs fallu l'appeler deux fois pour être bien certaine de me diriger à la bonne place.

Seuls les commentaires positifs seront acceptés. Et ne me dites pas que le message n'est pas clair parce qu'il arpente trois ou quatre avenues différentes, je le sais, je suis polyvalente!!!

N'hésitez pas à me signaler une anomalie... ou à retenir mes services!!!
Je ne me connaissais pas si modeste! C'est surtout que je suis de bonne humeur d'avoir réussi.

lundi 4 mai 2009

C'est bon pour le moral

La crise économique a durement touché et touche encore les artistes peintres. Le printemps ramène l’espoir. Les placements remontent un peu et les expositions sont en vue. Aussi l’artiste, ma co-blogueuse, a meilleur moral qu’en février. Rien vendu cet hiver ni à son atelier ni dans les galeries, ce qui est exceptionnel. Elle a beau être artiste dans l’âme, pas de vente égale moins de motivation à peindre. Et cercle vicieux: si elle ne peint pas, elle n'a pas le moral, elle pense qu'elle n'est plus rien. Le vide existentiel.

Un conseiller en placement lui a rappelé que les gens, en temps de crise, se retiennent, se serrent la ceinture, coupent ici et là, dans les produits de luxe, mais, le printemps aidant, ils rebondissent tel un ressort. Ils se disent — toujours d’après le conseiller —, ah! tiens, je n’ai pas perdu mon emploi, tiens, mes revenus n’ont pas diminué, alors je peux sortir de ma tanière et peut-être acheter ceci et cela. Et moi j’ajoute : comme on s’est privé depuis plus de six mois, à part un intervalle à Noël, on va se récompenser d’avoir été si sage.

Depuis une semaine, deux clients à l'atelier et préparation de trois expositions : une à Montebello fin mai, un symposium en juillet, encore à Montebello et, petite flatterie pour l’ego, première présidence d’honneur pour un symposium en octobre, à Mayo. L’artiste décroche son tablier, accroche son sourire et repart, doucement, prudemment, sans trop d’attente, mais avec plaisir vers son monde qu’elle avait délaissé comme on se protège pour ne pas avoir mal.

dimanche 3 mai 2009

Y a-t-il une île française à garder?

Un peu partout, il est question de l'emploi de rêve: garder une île en Australie. Il s'agit entre autre pour le candidat ou la canditate
d'explorer les lieux pour découvrir de nouvelles activités pour les touristes, alimenter le site Internet de l'Office du Tourisme via un blogue dédié avec photos et vidéos
Le tout pour six mois et 130,000$.

D'où ma question: y a-t-il une île française en quelque part, à garder dans les mêmes conditions?

jeudi 30 avril 2009

Un prix pour Roland Poirier

C’était en 1972, jeune professeur d’une année d’expérience seulement. J’arrive à l’école Adrien-Guillaume à Chénéville, où, paraît-il, on s’amuse, on rit, on enseigne, on est bien. Le directeur s’appelle Roland Poirier. Je le connais de réputation, j’ai enseigné avec son épouse, Fleurette, à Saint-André-Avellin, alors il me semble l’avoir vu une fois ou deux aux « partys ».

Il a été mon directeur pendant quatre ans. Seulement quatre ans et pourtant il a changé ma vie. En tout cas, il est encore dans ma vie. On se voit quelquefois, peut-être une fois aux deux ans.
Aussi, quand il lui arrive quelque chose, mon cœur accélère, l’émotion monte, le sourire revient. Il y a quelques années, il m’a demandé de l’aider à corriger un de ses textes. Moi, l’aider??? Alors que c’était lui le directeur, le plus vieux, moi toute petite qui le regardait comme on regarde un mentor. Je suis devenue son égale.

Aujourd’hui il a gagné un prix (lire la nouvelle dans info07.com>>>). Sans éclat, sans flafla. Parce qu’il a écrit une nouvelle publiée dans une revue de la Fadoq.

Par la même occasion, j'ai appris qu'il anime un atelier d’écriture, donc en plus de chanter, de diriger une chorale, il continue d’écrire. Fière de lui, il a toute mon admiration. Surtout, il me donne l’exemple, moi qui essaie d’être publiée chez des éditeurs de Montréal. De quoi je me plains de ne l’être pas. On peut très bien écrire, aider les autres, passer des heures dans l’écriture sans être obligé d’être reconnue à… Montréal. Y a pas que Montréal dans la vie.

Ah! les éditeurs!

Hier, j'ai écrit une lettre à un éditeur (des fois j'ai envie de les nommer, faire un hyperlien, mais je ne crois pas que ce serait me rendre service). Je ne suis même pas certaine que l'éditeur l'aura sur son bureau, oubliée qu'elle sera par le responsable de la gestion des manuscrits, mais les courriels ne suffisent plus. " Votre manuscrit est en cours de lecture, le comité de lecture se réunit d'ici 15 jours" et après 15 jours, pas de nouvelles. Plus de six mois pour la lecture d'un manuscrit, il me semble que c'est suffisant. D'autant qu'on s'imagine que ce délai signifie que ledit manuscrit les intéresse, ce qui n'est pas nécessairement le cas. Je suis à la veille de penser que seul le gros gibier intéresse les éditeurs. Les valeurs sûres. Ou les plus jeunes sur lesquels ils peuvent miser à long terme.

À défaut d'être publiée, je pensais que ce blogue me satisferait, ce qui est le cas il est vrai, mais ce matin, j'ai reçu un courriel, le genre "newletter", de Stéphanie Hétu, spécialiste en marketing de site web. Le monde du référencement est encore pire que le monde de l'édition. Ma foi, je n'ai pas grand chance d'être lue ici non plus. Je ne comprends absolument rien du charabia internautique (oui, le mot est voulu nautique comme nager dans les hautes vagues, se noyer dans une mer de mots techniques), lire son billet>>>. Je ne l'ai même pas terminé, comme un livre auquel je ne m'identifie pas. Même la trigonométrie était plus facile!

Non, je ne joue plus dans ce monde de référencement. Je vais me contenter d'écrire, me faire plaisir. Parce que je finalement qu'est-ce que je veux? Si au moins je le savais.

Et puis, j'ai beau dire, tranquillement, je me fais une petite cour. Pourtant pas une reine! Tout juste une abeille.

mardi 28 avril 2009

Gens de l'Outaouais

Trois autres blogues à suivre. Je me fais un devoir de dénicher les blogues des gens de l'Outaouais. Des auteurs en plus! Ceux de Christian Quesnel et de Andrée Poulin. Tous les deux membres de l'Association des auteurs et auteures de l'Outaouais, Christian Quesnel est connu pour ses bandes dessinées, ses couvertures de livres et Andrée Poulin que je ne connaissais que de noms, au visage aussi jeune que les personnes pour qui elle écrit, a déjà publié une quinzinae de livres pour la jeunesse.

Le troisième c'est Michèle Gavazzi, auteur de trilogies destinées aux adolescents.

C'est pas mal pour un petit matin où je commence la lecture d'un livre qui n'a rien à voir avec l'Outaouais: Les piliers de la terre de Ken Follet. J'ai une petite idée pour ce livre. En reparlerai.

lundi 27 avril 2009

Lecture achevée

(À la suite du billet de mercredi 15 avril)

Le livre de Joe : je l’ai terminé ce matin. Les yeux embués de larmes comme il est souvent écrit dans les romans. Et le souffle retenu aussi. La fin était prévisible, mais ce n’est pas pour autant que je ne voulais pas la lire jusqu’à plus soif. Finalement, c’est un très bon roman. Je le savais puisque, malgré mes nombreux arrêts, je ne pouvais m’empêcher de le reprendre et de gruger sur les heures plus lucratives un peu de minutes ici et là. Un roman américain qui ne répond à aucune recette, donc du style. Vif, contemporain. Un peu de sexe comme l'éditeur doit en demander mais entouré de tendresse pour plaire aux femmes sans doute.

Et si, depuis quelques années et quelques lectures, je remarque une nette différence entre les romans écrits par les hommes et ceux écrits par les femmes (par exemple La rage de Louis Hamelin, un chef d’œuvre a-t-on dit, eh bien je n’ai jamais réussi à l’aimer ni à le finir et, avant-hier encore je terminais facilement Eva Bouchard de Marcelle Racine et je ne suis pas certaine que bien des hommes le liront), je pense bien que Le livre de Joe s’adresse autant aux lecteurs qu’aux lectrices. Identification sans difficulté.

dimanche 26 avril 2009

Le blogue de Blogger

Quand j'ai décidé de commencer un blogue, je n'ai pas hésité très longtemps entre les plate-formes offertes: tout de suite j'ai opté pour Blogger, parce qu'il venait de Google. Je me suis dit: si ça vient de Google, il devrait y avoir moins de problèmes de référencement. J'ai foncé sans réfléchir. Et depuis, j'en vois d'autres:
Canalblog
Wordpress
Windows Live Spaces
OverBlog
MySpace

Et je compare forcément. Ce que je n'aime pas chez Blogger: ce sont les catégories. Je préfère les ajouts de Canalblog par sujet et non par dates. On s'en fout de la date à laquelle tel billet a été écrit, je veux savoir le thème, le titre sur lequel je peux cliquer, comme dans Vivre à la campagne.

Windows Live, pas folle, je me connecte à mon compte hotmail et j'ai l'impression que tout le monde peut entrer dans mon ordi, via Msn. C'est fou, je sais je mêle tout, mais c'est ainsi. J'aime bien Wordpress, mais bon un peu compliqué, il faut télécharger, avoir un hébergeur on dirait et jouer un peu dans la programmation. Blogger plus simple, dix minutes après l'inscription on peut déjà écrire un premier billet. Gestion des tags aussi: dans Blogger, les libellés me donnent des sueurs froides, j'essaie de les regrouper en... thème. À quoi sert une longue liste de mots-clés. Y a que Google qui les dévore! Pourtant ce n'est pas faute d'avoir fouillé dans les outils disponibles.

Bref, je ne regrette pas encore mon choix, mais je lorgne, je zieute chez les voisins.
Si un utilisateur de Blogger a une idée du comment avoir une liste des thèmes, je suis toute ouîe.

samedi 25 avril 2009

Cause de beau temps

J'écris rarement mon billet directement dans mon blogue, je l'écris dans Word, je le relis, je le corrige avec Antidote et je viens le coller dans la fenêtre appropriée. Mais ce matin, je voulais faire court. Directement dans le blogue. Mais je me suis aperçu juste à temps que ce n'était que du chialage. Et puis trois sujets dans le même texte. Trop pressée de sortir dehors parce qu'il fait beau, que je veux aller diner sur ma galerie et lire au soleil, je bousille tout le reste. Et pas question de sortir mon portatif dehors, d'abord on voit mal l'écran au soleil et ensuite, dehors c'est réservé à tout sauf l'ordi.

Donc pause printemps, pause plein air, pause blogue.
Et pourtant je me demande ce que je ferai de toutes ces phrases qui se bousculent dans mon esprit, à propos des blogues sur la bouffe qui ont plus de succès que nos blogues sur l'écriture ou la lecture, à propos des honneurs, du mérite, de ces prix pour lesquels il faut s'inscrire, à propos aussi de la Petite-Nation où j'habite et qui m'habite.

Alors la pause finalement sera de courte durée. De retour un matin très tôt ou un soir pas trop tard.