Il est dit et écrit partout qu’il faut lire beaucoup si l’on veut écrire un peu et surtout bien. Alors, à défaut d’écrire, je lis. J’ai lu en diagonale La canicule des Pauvres pour lequel je n’ai pas trouvé de raisons valables de lire en entier. Puis, j’ai commencé Mademoiselle Personne dans la salle d’attente d’un médecin, — donc lu pas mal —, que je poursuivrai plus tard, non seulement pour goûter lentement mais parce que le livre m’appartient alors, pas de temps limite pour le remettre. J’ai lu dans le désordre les nouvelles de Suzanne Jacob, Un dé en bois de chêne. Une auteure qui me surprend toujours, dont je pourrais envier l’écriture si elle n’était pas si inimitable. Je ne suis jamais déçue par cette auteure qui agence si bien les mots et qui, malgré une apparence d’histoire, réussit à nous amener dans les profondeurs de l’humain? Et, avant-hier, la bibliothécaire m’avertissait de l’arrivée de Armadale de W. Wilkie Collins. Une belle surprise. Un titre qui faisait partie d’une liste remise il y a des mois, demandé pour je ne sais plus quelle raison. Un roman écrit au temps de Dickens, un style anglais que j'apprécie pour la différence et la richesse de détails qu'on nous reproche pourtant à notre époque.
À défaut de pouvoir lire sur le bord de la mer, un petit feu dehors, ce serait bien. Après une heure de ramassage d’aiguille de pins. La récompense après le travail.
Liens:
La canicule des Pauvres (Les Herbes rouges n’ayant pas de site Internet)
Mademoiselle Personne que la bibliothèque ne pouvait m’envoyer et très difficile à trouver en librairie :
Je suis d'accord avec le principe. Encore plus si on veut être publié. Car alors on doit connaître un peu ce qui se fait et où.
RépondreEffacerMais parfois, j'aime tellement lire, que ça "nuit" à l'écriture. Mais j'assume.
Lire ou écrire, telle est ma question !!
RépondreEffacerJe manque de temps. J'aimerais que les heures soient plus longues, surtout ces temps-ci. Tu fais bien de lire en diagonale lorsque ça ne vaut pas la peine.
Moi, je lis beaucoup.
RépondreEffacerDes fois je pense que je lis trop.
Je lis tellement que je pense que je n'ai plus besoin d'écrire.
Mais j'ai toujours une petite voix qui me tatillonne.
Ah j'ai passé de très beaux moments avec «Mademoiselle personne» et «Armadale». Je note «Un dé en bois de chêne» de Suzanne Jacob. Quant à «La canicule des pauvres» dans ma pile mais je ne l'ai pas encore lu. Bonnes lectures.
RépondreEffacer@Impulsive: oui, j'aime bien savoir un peu ce qui se fait, comme d'autres surveillent la mode, mais si ce n'est que pour savoir ce qui "se fait et où", je n'ai qu'à regarder, pas besoin d'acheter ou de faire venir à la bibliothèque.
RépondreEffacerJe lis plus pour savoir comment ça se fait.
@Ginette: il m'est souvent arrivé de trouver que je lisais trop et que, admirative, je n'écrive plus rien. Je lis beaucoup moins, mais ça ne veut, hélas, pas dire que j'écris plus! Peut-être un peu mieux par contre.
RépondreEffacer@Suzanne: quatre livres, quatre époques, quatre styles bien différents. Mais j'aime bien varier.
RépondreEffacerMerci pour les suggestions de lecture. Ça tombe bien, j'ai un petit répit côté écriture. Moi aussi j'aime varier les styles; on apprend beaucoup ainsi.
RépondreEffacerMerci pour les suggestions ! Je vais alle fouiner a ma bibliothèque aujourd'hui, à défaut de soleil... et d'inspiration !
RépondreEffacer@Lucille: souvent, en lisant, me viennent à l'esprit quelques phrases, ou un ton, ou une émotion que je note. Mais en ce concerne ces quatre livres, seul peut-être celui de Suzanne Jacob -- et encore--, m'a mené vers le crayon. Des fois, on peut lire juste pour le plaisir et c'est le cas présentement.
RépondreEffacerLa remarque est assez juste, mais jusqu'à un certain point. L'écrivain est souvent celui ou celle qui un jour décide de lire moins pour écrire enfin ;)
RépondreEffacerS.H.
@Sebhaton: il est vrai qu'un jour il faut laisser les mots des autres, pour trouver les siens propres. Non seulement les trouver, mais les écrire.
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