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lundi 18 octobre 2010

Gatineau en couleurs:
bien plus que de la peinture


Des couleurs, des tableaux, 60 peintres et sculpteurs, trois jours intenses, trois jours d'émotions. Plus qu’un symposium ordinaire pour Louise Falstrault, puisqu’elle était l’artiste invitée. Plus que des honneurs, elle s’est sentie choyée, valorisée, regardée, photographiée.

Un peu gênée de parler au micro, elle était plus à l’aise au milieu des artistes. Elle aurait voulu avoir le temps de parler à chacun. Des retrouvailles avec certains : Denise Venne, Ghyslaine Saint-Denis, Hélène Charland, Danielle Doucet, Guy Morest; de beaux échanges avec d’autres : Diane Brunet, Lucie Lucas. Plus à l’aise au souper et à son kiosque, elle a pris plaisir à jaser avec Diane Fontaine – grâce à qui elle avait été invitée à ce symposium, une Diane Fontaine dynamique et enthousiaste, qui a gagné le prix Coup de cœur du samedi — avec Caroline Dion qu’elle avait connue lors d’une exposition à Buckingham, en mai, avec Madeleine Caron aussi qui est venue de Québec, sympathique et avenante.

De la Petite-Nation, elle a eu le temps de saluer Özgen Eryasa qui a gagné un des deux prix du jury, Guy Morest des Créateurs de la Petite-Nation, Monique Beauchamp de Thurso et Jocelyn Rochefort Simard de Saint-André-Avellin.

Le comité organisateur et toute son équipe de bénévoles étaient aux petits soins avec elle. Louise leur en sera longtemps reconnaissante. Un public en or, tellement, mais tellement de compliments, de yeux brillants, des embrassades, des poignées de main, des questions, des sourires. Des ventes aussi.

Comme une de ses amies, artiste peintre également, lui disait à la fin d’une exposition : «notre boîte à caresses» fut bien remplie.

(montage de photos où apparaissent différentes personnes du comité organisateur, de la présidente d'honneur, de l'ambassadeur dont on peut retrouver les noms sur le site du Symposium Gatineau en couleurs).

mardi 12 octobre 2010

Symposium Gatineau en couleurs


Symposium Gatineau en couleurs : 15, 16 et 17 octobre. Louise Falstrault est l’artiste invitée. Première fois en quinze ans de carrière professionnelle. L'artiste-de-nos-pinceaux est bien contente que ce soit dans cet Outaouais où elle habite depuis plus de quarante ans.

Au début de sa carrière, elle sortait souvent de son atelier. Question d’apprendre, de se comparer, de rencontrer d’autres artistes, de tâter le marché. Pour se faire connaître, elle s’est rendue à Port au Persil, à Saint-Germain-de-Kamouraska, à Baie-Comeau. Elle courait partout dans toute la province et même en Ontario pour trouver des galeries pour la représenter. De petites galeries d’abord, puis de plus importantes à Montréal, Ottawa, Québec, Toronto et même Calgary.

Un été, elle était avec une amie aquarelliste qui avait connu les années 1970, au temps où les artistes se réunissaient dans ce Charlevoix où, paraît-il, la lumière était idéale pour les peintres. Ensemble, elles ont rêvé : louer une vieille grange près des Éboulements. Y camper l'été, peindre, exposer, vendre. Se faire un nom. Et puis elles ont calculé, ont parlé chiffres, parce qu'il est faux de croire que des artistes ne sont pas des femmes d'affaires. Elles ont discuté, elles ont remarqué que la lumière était plutôt dans les yeux du peintre et non dans un lieu précis. Elles en sont venues à la conclusion que si elles investissaient cet argent à faire connaître leurs œuvres chez elle, dans la Petite-Nation, elles y gagneraient sûrement. Ce qu’elles firent.

Si Louise Falstrault ne s’éloignait pas trop de son atelier, elle a quand même participé à quelques «Art show» à Ottawa, et surtout un symposium tout près de chez elle, le Montebello en peinture. La publicité dans la revue et le répertoire Magazin’Art lui permettait de continuer à se faire connaître dans la province. Encore dernièrement, quand elle est arrivée à la Galerie La Corniche, à Chicoutimi, la galeriste a reconnu son nom. Faut dire que Falstrault, on n’oublie pas ça! Un petit velours quand même!

Dans ce domaine difficile qui suit souvent les fluctuations des crises économiques, Louise Falstrault réussit à tirer son épingle du jeu, à vivre de son art. Des années meilleures que d’autres, il ne faut pas se le cacher.

Elle sera donc heureuse de revoir certaines artistes peintres et sculpteurs qu’elle connaît, rencontrer les autres, reconnaissante aux organisateurs de Gatineau en couleurs de l’avoir choisie, et fébrile de rencontrer les visiteurs à qui elle a l’intention de reprendre à son compte une phrase de Denis Jacques en disant : «acquérir une œuvre originale, c’est plus qu’un geste de consommation, c’est apporter un soutien à l’artiste, c’est intervenir dans la survie de l’art.»

(photo de Louise Falstrault devant un de ses tableaux)