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dimanche 11 octobre 2020

C'est fou la vie...

C’est fou la vie, elle me surprend encore. Tu crois bien la connaître parce que ça fait 70 ans que tu la côtoies. Tu penses te connaitre toi-même, savoir comment tu réagis, accepter tes fragilités, canaliser tes forces, mais finalement, comme dit la chanson : tu ne sais rien.

Il y a un an, je lisais Les Foley, de Annie-Claude Thériault, une histoire sur des Irlandais. Un livre qui a eu un succès immédiat et dont on parle encore et j'en suis très heureuse pour l'auteure. Il y a un an, j’avais autoédité le dernier tome de ma triologie sur mes ancêtres irlandais parce que Vents d’Ouest (à l’agonie, on s’en doutait, mais on espère toujours...) n’avait pas voulu le publier. En quelques mois, la cinquantaine de livres était épuisée, et je ne ferais pas réimprimer.

Il y a un an, je me disais « c’est fini écrire, c’est trop dur de se faire publier, trop stressant ». Sans jouer au pauvre petit auteur imposteur, non juste un constat.

En novembre, je partais pour la Floride, comme une snow-bird, comme une retraitée. Heureuse de pouvoir goûter à cette vie-là, tellement différente de mes jours de solitude, les doigts sur le clavier et la tête dans Antidote.

En mars, je revenais pour raison de Covid. On est encore dedans. En zone orange, entourée de rouge. Je ne suis plus une auteure, je ne suis plus une snow-bird. Seulement une retraitée, heureuse de vivre à la campagne, et de pouvoir communiquer via Internet.

Mais voilà, c’est fou la vie... justement l’internet, le numérique, ça veut dire pouvoir parler, se voir, échanger. Et même travailler pour plusieurs. En deux semaines à peine, j’ai eu trois demandes de graphisme : monter des livres, monter des panneaux patrimoniaux. Et une demande de conférence sur Zoom, auquel je ne connaissais rien, il y a un an encore. 

Alors, je reprends du service.

Et vraiment, à la conférence webinaire, je vais vraiment dire que je n’écrirai plus, que je ne suis plus une auteure, je vais vraiment m’entendre prédire l’avenir? Je l’ai dit en me pratiquant sur mon compte Zoom et je n’ai pas aimé l’entendre. Qui suis-je pour savoir de quoi sera fait demain? Qui aurait dit la Covid, le confinement? Qui peut dire quand un livre n’a plus de vie? Alors, dire d’une auteure qu’elle n’écrira plus!

Donc, aux personnes intéressées par la généalogie, par les romans sur des ancêtres, par mes têtes rousses, certainement que je vais dire que c’est possible d’écrire un livre sur nos ancêtres, que c’est possible d’être publié, de s’autopublier. Et de ne jamais renoncer, jamais croire qu’il y a une fin, même après notre mort, je dirais.


Merci au Centre de généalogie de la Petite-Nation qui m’a invitée. La conférence virtuelle se tient le dimanche 25 octobre à 13 heures. Plus de détails bientôt pour vous inscrire. En attendant, vous pouvez visionner la vidéo qui me fait belle promotion.


Pour l’occasion, j’ai même changé (après quatre ans, il était temps) ma photo sur les réseaux sociaux.


Vidéo créée par Alain Faubert du Centre de généalogie de la Petite-Nation >>>
Lien vers la page Facebook du Centre de généalogei de la Petite-Nation>>>


mercredi 8 février 2017

Carnet de roman (9)
ou ce qu’on lit rarement au sujet des auteurs,
ce que la majorité vit pourtant.

Avertissement : suivent des propos que le lecteur ne veut peut-être pas savoir. Trop déprimant.

Je ne lâcherai donc jamais? Serai-je de ces écrivains qui écriront jusqu’à leur dernier souffle? 

À la réception de la lettre de refus, j’ai pensé à quatre options :
1- ne rien faire.
2-auto-édition, mais ça ne me tente absolument pas d’investir 2,000$ ou 3,000$ pour couverture et imprimerie et travailler à la distribution et à la promotion, comme je l’ai fait pour quelques livres par le passé.
3- impression à l’unité, et vente via mon blogue-site-Facebook. Ça se fait maintenant. Et ce n’est évidemment pas le montage qui est un problème pour moi. 
4- envoi chez d’autres éditeurs, mais sans les deux premiers tomes, qui en voudra? Il faudrait alors refaire au moins le début pour que le roman se tienne tout seul.
5- retour (déjà inscrite il y a six-huit ans) à un atelier littéraire pour obtenir de l’aide d’un mentor. Pourtant j’ai eu l’aide très précieuse et personnalisée d’une réviseure.

Et puis le lendemain, une sixième option qui m’emballe pendant quelques heures : tout réécrire. Au Je. Au présent. Du point de vue d’un seul personnage. Et ce ne serait pas linéaire. Comme des souvenirs qui remonteraient à la surface. Un chapitre par tranches de vie. Au lecteur de réunir le tout, s’il le désire.

Le surlendemain, retour à l’option 1. Parce que celle de la veille, la narration au « je », différerait trop des deux autres tomes. Justifiable parce que c’est ma génération, mon siècle. Pourtant, j’avais tellement travaillé lors du premier tome à tout mettre à la troisième personne, à tout réécrire au passé, je voulais garder le même style pour les trois tomes.

Je relis la lettre de refus:
l’histoire […] ne nous apparaît pas assez soutenue et, surtout, pas suffisamment enlevante. Le style demeure essentiellement descriptif et un ton sans grande variation prédomine. L’intrigue cherche son envol et sa force. Il nous semble que cette façon de procéder devrait être abandonnée et qu’il faudrait revoir la saga dans une tout autre perspective.
À toute évidence, raconter une vie ne suffit pas. 

D’après Georges Polti (Les trente-six situations dramatiques, écrit en 1895), il faut soit
Sauver
Implorer
Venger un crime ou un proche
Être traqué
Détruire
Posséder
Se révolter
Être audacieux
Kidnapper
Résoudre une énigme
Conquérir
Haïr
Rivaliser
Tuer
Se sacrifier, sacrifier un de des siens ou tout sacrifier à la passion
Tromper
Être imprudent
Être incestueux
Apprendre le déshonneur d’un être aimé
Aimer l’ennemi
Avoir un amour impossible
Être ambitieux
Lutter contre Dieu
Être jaloux
Vivre un deuil
Avoir des remords
Vivre des retrouvailles

Et selon l’éditeur, je ne raconte même pas, je décris. Et alors? Pourquoi pas un portrait plutôt qu’un roman? Un état plutôt qu’une action. Je suis ainsi. Biographie plutôt que polar. Intérieur plutôt qu’extérieur. Enfin, je voudrais. Émotions, réflexions plutôt qu’actions concrètes.

Pourtant, à mon sens, même procédé que les deux premiers tomes. Faut croire que non, pour l’éditeur. 

Il aura fallu huit éditeurs et sept ans pour le premier tome, deux révisions et quatre ans pour le second, pourquoi ai-cru que ce serait plus facile ou plus rapide pour le troisième? Excès de confiance? Ce n’est pourtant pas ce que j’ai en abondance. Et si la lettre d’octobre dernier — un refus également, mais en me laissant une seconde chance en me fournissant des « pistes d’amélioration à explorer » — cette fois, sans appel.

À l’aube, à cette heure où la conscience s’éveille, sont revenus les mots et les phrases à trouver, le titre à changer, le début à réécrire, des scènes, encore des scènes, des actions à inventer. Et le doute. Le « à quoi bon? ». Justement ce que je ne voulais plus. Seulement écouter le vent qui fait valser les grands pins rouges. Seulement guetter le soleil qui monte derrière les conifères. Le bleu du ciel entre les nuages gris, menaçants. Sera-ce une journée froide ou douce?

Je ne veux pas cesser d’écrire, je le voudrais que je ne pourrais pas. Mais pour moi, le roman était écrit, terminé. J’ai déjà fait beaucoup de révisions, de changements, j’ai été le plus loin que j’ai pu. Le reprendre encore, ce ne serait plus le mien, mais celui de l’élève appliqué, qui veut plaire au professeur, qui veut obtenir une meilleure note. Un roman qui risquerait d’être encore moins intéressant, encore moins enlevant parce que ce ne serait plus mes tripes qui écriraient, mais ma tête. Un devoir, un pensum.

J’avoue, je suis à l’étape du déni. De la contestation. De la bouderie. De la déception. De la blessure à l’ego, qui n’est pourtant pas si démesuré, il me semble.

Et je n’ai plus trente ans, l’âge où on a encore l’énergie et les rêves. Je suis à l’âge où j’ai, certes, le temps, mais moins envie d’être bon élève, soumis à une autre volonté que la mienne. 

Qui gagnera : mon besoin de liberté ou mon huitième de sang irlandais qui s’entête tant que… Qui s’entête tout court.

vendredi 1 juillet 2016

La lectrice et l'auteure:
comme des jumelles

Je ne le saurai jamais si la phrase « il y en a qui devrait se contenter de lire » me visait lors d’un atelier d’écriture. Il est certain qu’elle revient périodiquement me hanter, cette phrase assassine.

Dernièrement, deux billets d’Audrée Whilhelmy m’ont fait réfléchir. J’étais celle-là il n’y a pas si longtemps :
Il faut imaginer combien c’est humiliant, ne pas savoir bien lire — c’est-à-dire comme une intellectuelle, en pensant les œuvres selon une approche théorique précise, un contexte historique, etc. ou comme une passionnée, en plongeant dans les intrigues sans déposer le bouquin avant d’en avoir tourné la dernière page — quand on évolue dans le milieu universitaire, entouré de lecteurs spécialistes et enthousiastes. Longtemps, je me suis sentie coupable de cette incompétence (pour être honnête : ça arrive encore). Coupable aussi de ne pas me souvenir des titres, des noms d’auteurs d’ouvrages déjà lus pourtant et que je ne reconnais que lorsqu’on m’en résume le propos. 
Après avoir lu quelques pages 
d’Anne Hébert que je trouve ardu de lire
des phrases de Benoite Groult qui coulent si bien
des mots d’Alessandro Barrico, si fluides
il est certain que je trouve mon écriture plus que banale. Mais quelle est cette manie qui ne me quitte que rarement de vouloir comparer la lectrice avec l’auteure?

Pas que je veuille écrire comme eux, publier autant d’exemplaires qu’eux. Jamais je ne leur arriverai à la cheville et ce n’est pas mon but. Quant au syndrome de l’imposteur, plus maintenant. Depuis longtemps, en fait depuis que j’ai recommencé à chercher des éditeurs après une longue disette de vingt ans, j’ai conscience que je suis une auteure à 500 exemplaires max, pourquoi alors, est-ce que je plonge régulièrement dans le doute, pourquoi je ne continue tout simplement pas mon petit bonhomme de chemin avec son paquet de 500. Les deux seuls livres qui ont dépassé les mille exemplaires ont été des livres jeunesse publiés fin des années 70. Pourquoi ne pas écrire des livres jeunesse alors? C’est que dès que j’ai cessé d’enseigner, d’écouter les histoires des élèves, que mes neveux et nièces ont vieilli, je n’ai plus accès à leur vocabulaire, à leurs préférences. J’étais ailleurs. Bref, périmée, l’auteure jeunesse!

Pendant des années, je n’ai pas publié. Mais je n’ai jamais cessé d’écrire. Besoin.

Pour être une auteure à plus de 3000 exemplaires, il faudrait vraiment que je me distingue. À moins de réussir comme Barrico dans Soie, comme Marie-Claire Blais il y a plusieurs années et quelques autres : réinventer la ponctuation. Plus de deux-points dans les dialogues. Des points au lieu des virgules avant les « mais », les « et » et même les « qui ». Mais voilà, c’est déjà fait.

Et pourtant elles sont si belles ces longues phrases de Marie NDiaye, auteure de Trois femmes puissantes. Elles me manquent ces phrases de vingt lignes et plus. Je m’en ennuie.

Je pourrais argumenter sur le sujet qu’il y a trop de livres, que les éditeurs ne recherchent que les profits, que les gens ne lisent plus. Non, je ne veux pas m’aventurer sur ce terrain. Lisez Les barbares de Baricco. Lisez les billets de L’ActuaLitté

Je tiens à rester à ce que je sens et non à ce que j’entends dire. 

Je crois que j’ai mis le doigt sur le bobo. Il est temps à mon âge! C’est qu’il y a duel. Pas une course, mais presque une compétition. Dualité entre la lectrice que je suis et l’auteure qui a besoin d’écrire. Je n’ai pas écrit « l’écrivain que je veux être » parce que je n’y tiens pas vraiment. Je n’ai plus tant d’ambition. Je veux juste écrire, parce que c’est un besoin. Moyen de penser, moyen de m’exprimer. Ça ne devrait pas être un duel ni une compétition. Juste deux vies parallèles et même pas parallèles. Elles ne devraient pas passer leur temps à se regarder, à se jauger, à se juger. Comme si elles étaient des jumelles, des siamoises inséparables. 

Les jumelles: à gauche la lectrice, à droite l'auteure. Ou est-ce le contraire?
La lectrice et l’auteure devraient emprunter chacune leur chemin. 

La lectrice devrait pouvoir lire, à son rythme, ce qu’elle veut, ce qu’elle aime. Peu importe les étiquettes, les classements, les jugements, les analyses. Elle pourra délaisser les Prix Goncourt ou les poètes, sans se sentir dépréciée intellectuellement. Quoique, cette habitude, elle l’a perdue depuis longtemps. Elle sait ce qu’elle a fait comme études, elle connait ses préférences et ses limites. Elle est en paix avec qui elle est. Ce n’est pas avec elle qu’elle se tiraille, c’est avec l’autre, là, l’auteure! La puriste. Dieu qu’elle est sévère.

Et l’auteure, elle, devrait tracer son sillon sur ses chemins préférés. À son rythme, sur une longue période ponctuée de longs arrêts, à pas de tortue ou à la vitesse grand V. Sans égards à l’autre, là, la lectrice. L’exaspérante. 

Ses manuscrits seront analysés, étiquetés, jugés récit ou roman ou essai ou nuls ou publiables, mais pas par elle, par d’autres. Son devoir à elle, c’est d’écrire du mieux qu’elle peut. Avec ses tripes. Et son expérience, et ses valeurs. Avec son savoir. Et ne pas se sentir diminuée parce qu’elle n’a pas fréquenté de cours universitaires en création littéraire (de toute façon, ça n’existait pas en 1970.) Se sentir parfaitement à l’aise avec son petit paquet de 500 exemplaires, parce que son besoin à elle, c’est d’écrire. Point.

Quand donc cesseront-elles de se chamailler, ces deux-là. De se juger l’une par rapport à l’autre, comme des jumelles? De lire en fonction de l’autre, avec les yeux de l’autre. Qui, sinon moi, parviendra à les séparer, les libérer?


mercredi 1 juin 2016

Carnet du roman (6)

Démotivée
Noir
Pluie
Moitié vide
Clichés
Ne plus croire en moi 

Au moment où le moral flanche...
Quand je lis que Le livre des Baltimore de Joël Dicker est mal écrit, mais publié à 280,000 exemplaires. Si le sien est mal écrit, que sera le mien! 
Quand je repense à La femme qui fuit, je sais que je ne parviendrai jamais à ce concerto des mots, ce crescendo puissant.

Je devrais cesser de lire pendant que j’écris. Pendant que je réécris. Peut-être devrai-je cesser d’écrire!

Quand je trouve l’histoire de mon manuscrit bien ennuyeuse, sans rebondissements, sans grand drame. Et le style n’est justement que des clichés. Pas de poésie, pas de force, Pas de puissance. Je redoublerais la cinquième secondaire avec un style pareil! 
Quand je ne vois pas le jour où il sera prêt à être présenté à l’éditeur. Qui m’encourage mais ne peut rien me promettre. 
Que je jure que c’est le dernier, j’ai mieux à faire.

À ce moment, ce même éditeur m’envoie la photo ci-contre. Les livres de Vents d’ouest en offensive à la Librairie Réflexion des Galeries de Hull.
De plus, un réviseur d’un bulletin que je monte, et pour lequel je me permets quelques suggestions de révision, écrit : « Notre graphiste est formidable. Prenons-en soin. » 

Mon roman n’est peut-être pas meilleur, sûrement pas, mais 
Le courage revient
Le noir se grisonne 
Les nuages se dissipent
Le verre se remplit
Les trouvailles suivront bien.
Ne pas compter sur la confiance, seulement la persévérance

Mais tout de même, je le jure, c’est le dernier.

Je me contenterai de mon blogue qu’il soit imparfait, où se glissent quelques fautes, mais dont le rythme de parution me convient, le nombre de mots me satisfait, et où je peux m’exprimer, même si ce sont des platitudes, je n’ai pas à suivre de règles. Que les miennes.

(Mise à jour le 3 juin: aucun commentaire ici, mais 56 "réactions" sur Facebook où je n'ai publié que la photo et le lien vers ce billet, un record dans mon cas. Certains croient que c'est une nouvelle publication, mais qu'importe mon livre est vu donc il existe et par le fait même l'auteure aussi.)

dimanche 19 octobre 2014

Michèle Bourgon comme titre
pour retenir son nom

Photographie de Michèle Bourgon empruntée à sa page Facebook

Hier, un livre, Y'a pas de souci! Hier, des auteurs, de l’Outaouais pour la plupart. Je reconnais quelques visages, je peux nommer quelques noms. Une cinquantaine de personnes, je dirais, pour le lancement du livre de Michèle Bourgon. Un récit où l’ont conduite ses trois mois de résidence d’auteure en France. Un récit de voyage, de séjour, de rencontres. Pour surmonter ses peurs, une seule arme, la meilleure : les raconter. Autodérision et heureux mélange de mots québécois et expressions françaises qui nous font sourire et même rire. Qui nous fait voir la Camargue et un peu de Bourgogne. Qui nous donne presque envie d’aller voir de plus près.


Dire que c’est une auteure de l’Outaouais, je ne veux pas. Ça ne suffit pas, ça limite trop, même si je voudrais dire au monde entier, au moins à la province de Québec qu’il n’y a pas qu’à Montréal, à Québec ou à Sherbrooke qu’il y a des auteur-e-s. Pas qu’à Montréal qu’il y a des maisons d’édition ou des librairies. Mais ce serait là ouvrir un débat pour lequel je n’ai que des impressions, des réactions, des colères qui ne sont probablement que des envies et pas tellement d’arguments rationnels. Plutôt clamer haut et fort que Michèle Bourgon existe, qu’elle écrit. Fameusement bien d’ailleurs. Sa vie professionnelle a toujours tourné autour des mots. Elle a enseigné le français, elle écrit de la poésie, des nouvelles, des billets de blogue. Elle lit, elle parle de livres à la radio. Elle codirige le collectif Des nouvelles de Gatineau. 

Hier un monde d’écrivains. Son monde et, j’ose croire, le mien aussi. Qu’à mon tour, je veux rendre visible, parce qu’il est digne de mention. Hier, un livre que je dévore ou plutôt non, que je goûte divinement, le sourire aux lèvres.

Michèle Bourgon présentera son livre à Lachute le 13 novembre.
Le livre est disponible sur le site : leslibraires.ca>>>. Papier ou numérique
Son blogue, joliment intitulé La Mère Michèle>>>