mardi 30 juin 2009

Lire ou ne pas lire, de Barcelo et de Decoin

Je pensais que je savais m’organiser. En plus je me sens très bien à ne dormir que six heures, donc en théorie, je devrais avoir le temps de tout faire. Pourtant je n’en fais pas tant. Déjeuner en lisant courriels, y répondre parfois. Lire forum, un seul, y répondre. Et voilà entre 30 et 60 minutes passées. Lire blogues, alors là me voilà partie pour une bonne heure avec en plus le goût de changer le modèle du mien ou de rajouter un billet. Chercher donc informations, hyperliens pour faire blogue, images à ajouter dans ledit billet. Me limiter à un sujet. Surtout me limiter à un sujet alors que je suis facilement coq à l’âne.

Aller réfléchir en lavant la vaisselle de la veille. Puis regarder dehors quel temps il fait, comment m’habiller. Décider si je vais ici ou là. Retour bien souvent devant l’ordi. Ces dernières semaines, faut bien que je travaille, monter et mis à jour trois sites. Si ça vous tente de les voir>>> Le reste de la journée y passe. Arrêt en fin d'après-midi. Lectures, dehors si possible. Les livres achetés à la librairie de livres d’occasion sont décevants ou bien c’est moi qui ne file pas pour ce genre de lecture ? J’en parle sur mon blogue ou pas? Faudrait bien, une de mes amies a dit à quelqu’un de lire mon blogue, que je parlais de livres. Bien peur de la décevoir. D’autres que moi ne se consacrent qu’aux livres. Moi je m’éparpille. Encore.
Donc, quand même, livres commencés :
Jane Austen à Scargrave Manor de Stephanie Barron. Il en est question ici >>> En partant, j’étais assez mêlée. J’ai cru pendant quelques instants qu’il s’agissait vraiment d’un roman que Jane Austen aurait écrit, mais jamais publié et qu’on avait retrouvé son manuscrit, mais une recherche sur Internet m’a permis de comprendre que c’était une auteure qui avait trouvé le moyen d’attirer les amoureux de Jane Austen. Une sorte de roman policier à l’accent anglais du 19e siècle. Plaisant sans plus, surtout si on aime Jane Austen ou le charme vieillot de cette Angleterre de «Orgueil et préjugés» Je l’ai fini, c’est déjà mieux que les autres.

Ville-Dieu de François Barcelo. Je l’ai pris parce que l’auteur est québécois, que quelqu’un me l’a recommandé, mais j’ai oublié de demander quels titres cette personne avait lus et aimés, alors j’ai pris celui-là au hasard. Suis rendue à la page 23, le temps de m’attacher au personnage d’Hervé. Je crois que j’aimerai, mais je l’ai mis de côté pour l’instant pour me lancer plutôt dans Promeneuse d’oiseaux de Didier Decoin. Cette fois encore j’ai choisi l’auteur plutôt que le titre. J’avais lu Louise, cet hiver, j’en ai parlé, j’avais beaucoup aimé et non pas seulement parce que ça se passait au Québec. Le ton, le vocabulaire, le style, l’art de raconter presque rien de si jolie façon. Cette fois, histoire plus complexe, pas tellement plus de personnages, mais toujours beaucoup de détails pour bien cerner l'intériorité. Belles phrases encore, mais si le style m’entraîne, l’histoire d’amour, elle, me laisse de glace.

Finalement, je pense que c’est moi le problème ! Pas les livres.

vendredi 26 juin 2009

Copier son blogue

J’aime bien Internet. Selon certaines personnes qui gravitent autour de moi, je l’utilise trop, j’y écris trop de choses personnelles, j'y laisse trop de traces. Pourtant, je n’irais pas jusqu’à écrire les textes directement sur Blogger, comme d'autres hébergent leurs photos sur Internet, sans même en avoir des copies. Non qu’ils soient si importants ni peut-être même dignes d’être publiés, mais je sais que les billets peuvent disparaître du jour au lendemain si Blogger décide de fermer. Donc, j’écris mes textes dans Word avant que de les héberger chez Blogger.

L’autre jour, en regardant les modèles publiés par word press, j’ai cherché d’autres modèles pour mon blogue. J’en ai trouvé de très jolis et plus adaptés à mon style >>> sauf qu’il fallait d’abord sauvegarder son modèle. Comme je ne comprenais pas tout à fait le "exporté – importé" le modèle dans Blogger, j’ai consulté un site d’aide, en français >>>, parce que l’aide en anglais… pas toujours évident pour moi.

Et dans les commentaires, il était question du petit logiciel, un aspirateur de site, HTTTrack, clic sur le lien qui m’a mené à un autre site >>> . J’ai imprimé le tutoriel, l’ai parcouru rapidement et comme j’ai vu que ça avait l’air assez facile, pour moi s’entend, j’ai téléchargé le logiciel gratuit >>>

Puis j’ai copié mon blogue en suivant les instructions du tutorial. Bingo, j’ai tout mon blogue, modèle compris sur mon disque dur. Je continue quand même d’écrire d’abord mon texte dans Word, mais je l’aurai en double.

Quant à changer de modèle, après avoir téléchargé le modèle choisi, je m’y suis aventurée à pas très lents et finalement j’ai remis à plus tard parce qu’il fait chaud, parce que je veux être dehors, parce que ça prend du temps…. se baigner.

mardi 23 juin 2009

Bon été et bonnes vacances

Ça sent l’été. Me suis déjà baignée deux fois. Et les professeurs-blogueurs qui partent en voyage. Qui parlent de livres à apporter en vacances. Donc je pourrais penser vacances, je pourrais penser voyage. Mais un travailleur autonome n’a pas de vacances ni de retraite. Et une artiste peintre, si elle a beaucoup voyagé l’été en fonction des symposiums ou des expositions auxquelles elle participait, demeure maintenant dans son atelier pour recevoir des touristes de passage.

Mais, il reste dix autres mois dans l’année. Aujourd’hui une cliente de ma coblogueuse artiste a apporté un livre. Un livre qu’elle a rapporté de son voyage en Arizona l’hiver dernier : Arizona Collectors Guide. Ah la belle lecture. Visuelle s’entend. Qui vous donne le goût d’aller voir Sedona, Bisbee, Scottsdale, Tucson où les galeries d’art, les musées et les ateliers d’artistes sont plus nombreux que dans tout le vieux Québec et Montréal réunis, si ce n’est la province au complet.

Donc prochaine destination : Arizona. En prime le grand canyon, coucher dans le désert en camping autonome. L’été et les vacances pour moi ce sera l’hiver prochain !

samedi 20 juin 2009

Symposium de peinture Jean-Paul-Lapointe

Pour écrire un billet, il faut avoir l’esprit calme : je ne l’ai pas.
Il faut du temps : je ne me l’accorde pas, considérant que ça vient presque en dernier dans mes priorités.
Il faut ramasser ses idées : elles sont pas mal éparpillées ces temps-ci.
Certains matins, trop de sujets en tête, d’autres soirs, pouf tous partis dans la fatigue et les émotions de la journée.

Pourtant, aujourd’hui, ma coblogueuse-artiste a sauté sur la nouvelle: Michèle Richard suscite la controverse au symposium international Jean-Paul-Lapointe (vous avez le choix pour le lien, tous les médias et tous les sites ont repris la nouvelle disons celui-ci>>> )
J'ai failli écrire le nom de la vedette dans mon titre, mais je ne voulais pas, parce que je voudrais tellement parler du symposium et non d'elle.

En tant qu’artiste peintre, bien sûr, Louise a réagi tout de suite. Ensuite seulement, elle a écouté la nouvelle à LCN. Tout de suite elle s'est demandé ce qu'elle aurait fait, elle?

1- Pas d’accord en partant qu’un comité organisateur de symposium choisisse une artiste reconnue surtout pour ses talents de chanteuse. Même si elle reconnaît qu’elle avait déjà vu ses œuvres et qu’elles sont très bien, sans plus. Même principe, même discussion sans fin sur le choix d’un animateur chez les comédiens ou le choix d’un comédien chez les humoristes. C'est comme si pour un Salon du livre, on choisissait Sophie Thibault comme présidente d'honneur. Elle a écrit un seul livre, très bien aussi par ailleurs, mais ça n'en fait pas une auteure reconnue par ses pairs en tant qu'auteure. Mais tout n’est pas toujours blanc ou noir et peut-être en sommes-nous rendus là. Louise reconnaît aussi que les artistes québécois ont plus d’une corde à leur arc et donc plus d’un talent. Faut-il pour autant ne se restreindre qu’à un seul?

2- Aurait-elle refusé de participer au symposium en guise de protestation, elle n’en est pas certaine. Tout dépend du poids qu’aurait eu sa décision. Mais ça, on ne sait jamais avant. Est-elle d’accord avec les trois artistes peintres qui se sont désistés : oui. Est-elle d’accord avec ceux qui sont restés : oui. Libre choix. À chacun d’assumer ses positions et opinions. Chose certaine, elle aurait beaucoup discuté avec les autres.

3- Louise n’en veut pas à Michèle Richard d’avoir accepté, elle en veut un petit peu au comité de l’avoir choisie, mais elle en veut surtout, ah ! oui, surtout aux médias qui ont sauté sur la controverse. Et c’est là toute sa réaction, c’est là tous ces cris, c’est là tout son questionnement sur la publicité, la visibilité de n’importe quel événement. Pourquoi les médias ne s’intéressent-ils qu’aux vedettes? Pourquoi les médias n'ont-ils pas nommé et donné la parole aux trois dissidents courageux? Après tout, c'est grâce et à cause d'eux que la controverse a commencé, non? Mais non, focus sur le seul nom de Michèle Richard. Pourquoi les journalistes ne sont-ils à l’affût que des mouvements des gros noms, même quand ils ne demandent rien? Les symposiums de peinture sont-ils moins intéressants, moins internationaux aux yeux des rédacteurs en chef si ce n’est qu’un « pur inconnu » qui en est le porte-parole? Pur inconnu de la sacro-sainte et toute puissante télévision, s’entend? Le comité savait probablement fort bien qu’en choisissant Michèle Richard (la prochaine sera peut-être Danielle Ouimet qui peint aussi très bien), il allait jouer la carte d’une plus large couverture médiatique. Alors, c’est certain qu’il doit être heureux de sa décision. Retombées en vue.

4-Conséquences possibles : plus de gens iront au symposium, plus de gens verront les tableaux des artistes, oui. Mais plus de gens achèteront des toiles de qui? De Michèle Richard? Par curiosité, parce que ça fait bien? Ou des autres artistes qu’ils auront découverts? Et si les artistes présents vendent plus de toiles, ils seront bien contents, peu importe les belles théories ou envolées oratoires sur le sujet. Et regardez encore les médias, qu’ont-ils filmé? Cinq secondes deux trois des artistes présents, quelques toiles des autres et ils ont fait abondamment le tour des toiles de Michèle Richard et de toutes ses interventions. Encore une fois, Louise ne doute pas de la sincérité de Michèle Richard, mais maudits médias qui n’en ont que pour ce qui attire les spectateurs croyant savoir quel vinaigre n’attire pas les mouches. Et le pire, c’est qu’ils ont souvent raison. Alors il faudrait aussi en vouloir aux humains qui, tels des voyeurs assoiffés de sensationnalisme et attirés par les exploits de héros, avides de reconnaissance, réagissent si fortement au vedettariat. Que sommes-nous devenus pour tant chercher gloire, notoriété? Et croire qu'en dehors du podium point de salut!

Bref, sujet sans fin, dont on peut discuter longtemps. Jalouse, Louise? Bien sûr, qui ne voudrait pas d’une telle couverture médiatique, une fois qu’on accepte de jouer le jeu, même si on n’est pas d’accord que ce soit ainsi que ça se passe.

Sur ce, je vous le dis parce que probablement ça ne passera pas aux nouvelles de Montréal, snif, snif !!!, Louise Falstrault participera à un symposium de peinture international (eh oui,le parrain Littorio del Signore est d’origine italienne, Roland Palmerts, Belge, un sculpteur italien, etc.) à Montebello, du 3 au 5 juillet.

(source: tableau de Louise Falstrault)

Ajout le lundi suivant 22 juin. Pour plus de détails sur cette "affaire", que je ne veux plus commenter pour me concentrer sur les symposiums eux-mêmes et sur les artistes professionnels qui y participent ou tout autre considération que cette manie que nous avons de nous jeter, tels des vautours affamés (et même pas justement), sur tout ce qui bouge dans le merveilleux monde du vedettariat, donc lire le blogue de Orage Océan en reculant de quelques jours, beaucoup plus complet. Mon billet n'était en fait qu'une réaction, que des questions. Orage Océan a rapporté les faits et pris la peine de publier les opinions des trois artistes dont il aurait fallu parler plutôt que de parler de MR.

mardi 16 juin 2009

Telle mère quelle fille

Personne dans ma famille n’a souffert de sclérose en plaques. Mais j'ai eu des parents, comme tout le monde. Et, même si je n'ai jamais été abandonnée par eux, l’abandon a toujours été ma blessure. Et personne ne sort indemne de son enfance, je l’ai déjà dit, et Sophie Thibault a écrit : « on ne guérit pas de son enfance». Ou quelque chose du genre. (Pas facile de retrouver la phrase exacte quand on ne l’a pas prise en note lors de la lecture et qu’on n’a pas le texte dans son ordinateur pour faire CTLF F. ) Telle mère quelle fille de Monique Larouche Thibault et de Sophie Thibault.

Impudique a-t-on dit de ce livre. Pourquoi ? Pour un roman, c'est pourtant ce que l'éditeur attend, ce que le lecteur recherche. Elle a osé. Elle a écrit avec ses tripes et son cœur ce qui fait que ça nous touche aux tripes et au cœur. Elles ont écrit ce que je n’oserais jamais dire, comme pour refuser de m’avouer que j’y pense. Comme si elles avaient écrit pour moi, je les en remercie. En quelque sorte, elles me permettent d’avoir moins honte, de me sentir moins coupable d’avoir, à une certaine époque, détesté mes parents, d’avoir détesté le couple, le modèle qu’ils m’ont obligée à regarder. Sophie Thibault surtout, parce que bien entendu je prends la part de la fille. Pourtant je ne devrais pas prendre la part de personne. Monique aussi a été une petite fille. Rien à voir avec le fait qu’elles soient toutes deux des personnages publics, l’une plus que l’autre puisque à la télévision. J’aurais autant pleuré, j’aurais autant admiré si elles avaient été deux parfaites inconnues. Peut-être n’aurais-je pas été aussi curieuse de ce livre ? Et même si j’avais eu des photos des deux protagonistes, aurais-je trouvé Sophie aussi belle ? Pourtant un sourire triste. Ou les yeux.

Si je ne me suis pas identifiée à la maladie, à la culpabilité sûrement, sauf que la mienne n’a pas commencé à 10 ans. Identifiée à la petite fille devant le couple. Identifiée aussi à l’adolescente qui rêve de liberté. À la jeune fille qui cherche des réponses dans la religion et la psychologie. Identifiée à la femme qui n’a pas tellement envie de mettre des enfants au monde. Identifiée à la femme aussi, tellement identifiée que je transpose et que je trouve ma mère, un matin, complètement confuse, complètement grimaçante, qui devient dépendante, incontinente du jour au lendemain. Parce qu’elle était tombée, parce qu’elle a eu une infection urinaire et que personne ne nous a dit que ça arrive souvent quand la malade a une sonde. Un frère et une sœur (autre identification s’il en faut) catapultés dans un univers inconnu, devant des mots dont ils ignorent et le sens et l’importance. Identifiée à l’aidante naturelle qui arpente les murs d’un CHSLD, qui sent, qui entend, qui voit, qui attend, qui espère, qui se réjouit d’un sourire, qui essaie de ne pas montrer sa tristesse quand sa mère ne file pas.

Un livre qui, sait-on jamais, m'aura montré comment parler des relations mère-fille, père-fille, avec émotion, compassion. Un livre qui m'aura fait pleurer, c'est déjà ça.

source de l'image: http://www.librairiepantoute.com

jeudi 4 juin 2009

Quand (ne pas) écrire?

Le matin en déjeunant, je lis. Ce matin, lendemain d’une petite virée à la bibliothèque, je plonge dans Edna, Irma et Gloria. J’aime bien le style de Denise Bombardier, en plus du sujet, bien souvent. Les dialogues sont intégrés au texte, c’est-à-dire que les phrases « parlées » sont entre guillemets et non précédées du cadratin habituel. Ce qui confirme ma théorie qu’un roman n’est pas nécessairement affaire de dialogues et de mises en scène. Mais évidemment on ne s’appelle pas toutes Denise Bombardier. Quand j’aurai trois ou quatre romans publiés, peut-être pourrais-je écrire comme je le veux et non comme les éditeurs me le conseillent.

À l’opposé, ma coblogueuse, qui délaisse les romans policiers depuis quelques mois, lit Michel David. Presque exclusivement du dialogue. Un peu comme dans Les Filles de Caleb d’Arlette Cousture. Roman également, non point moindre en qualité ou en intérêt. Différent de style.

Michel David : un vrai Balzac. J’ai conté un livre publié en 2009, trois en 2008, deux en 2007, cinq en 2006, trois en 2005 et un en 2003. Quatorze en quatre ans ! Quand écrit-il ? Il n’a sans doute plus le temps de faire autre chose. Il ne doit avoir ni vaisselle à serrer, ni gazon à tondre, ni vitres à laver. Est-ce moi qui suis lente ou qui m'éparpille trop? Pour moi, il a écrit pendant qu’il enseignait et tout à coup en 2003, à sa retraite, il a tout envoyé chez un éditeur qui lui en a redemandé d’autres. À tel point d’ailleurs que le tome 4 d’une des sagas se situe chronologiquement avant le tome 1.

Dire que ce matin, j’ai reçu un courriel dans lequel une lectrice me disait toute son admiration pour tout le temps qu’on prend à écrire blogue et autres textes. Moi, je suis toute admirative devant ceux qui peuvent se concentrer sur une seule passion, qui sont laser plutôt qu’ampoule (j’ai oublié l’auteur et le livre où il en est question, mais cela signifie se concentrer plutôt que de s’éparpiller). Mais voilà, on est ce qu’on est. Et même si c’est difficile, si je suis curieuse de livres, lectures, écriture, camping, voyage, généalogie, un peu de technologie, et que je n’ai pas assez de 18 heures pour étancher mes soifs, je m’aime quand même. Même si ce blogue ne répond pas à toutes les règles de l’écriture-web, du genre qui devrait offrir un contenu souvent textuel, enrichi d'hyperliens et d'éléments multimédias, je m’aime aussi pour ma différence, d’autant que je peux bien écrire ce que je veux quand je veux puisque ce n’est pas mon principal revenu. Peut-être pour ça? Si je m'éparpillais moins, peut-être que je pourrai vivre de mon écriture. Je n'aurais que l'écriture que je réussirais à m'y perdre. Tout et rien me porte à écrire. Dans mon cas, il ne s'agit pas de savoir quoi ou quand écrire, mais quand ne pas écrire.

Parlant camping, je délaisse quelque peu l’ordinateur (je n'ai pas dit l'écriture, cahier et stylo me suivent partout) pour profiter de la belle fin de semaine qui vient.
(source photo: http://www.evene.fr/)

dimanche 31 mai 2009

Souffrir pour écrire un roman

Déjà juin demain. Je voulais terminer la quatrième version de mon roman en juin.
Première version : un récit, cinq générations, trop de personnages selon un éditeur qui se montre intéressé et qui me demande de le changer en roman.
Deuxième version : deux générations; après quatre mois, l’éditeur le passe à une directrice littéraire qui m’encourage à retravailler la deuxième génération, qu’il n’y ait pas de coupure entre les deux.
Troisième version : la directrice littéraire prend huit mois pour me dire que finalement ce serait peut-être mieux de garder seulement le premier personnage, le plus fort, le plus attachant.

J’ai pris un peu de recul, j’ai failli tout envoyer promener : le roman, les éditeurs, les personnages et même l’écriture.

Puis, tête d’Irlandaise? je m’obstine. Y parviendrai-je? Au rythme où je patine, peaufine, en arrache, rature, note, barbouille, pitonne, réfléchit, invente, je ne sais pas, je ne sais plus.

La lecture du billet de Venise, dans Le passe-mot, me laisse songeuse : le romancier doit toucher, émouvoir, que les personnages soient attachants. Mieux encore, forts. Montée de la tension, climax. En y pensant bien, de tous les livres que j’ai écrits, aucun roman digne de ce nom. Par manque d’imagination (comme Clémence?), je préfère les récits, juste raconter une vie. J’aime les biographies et il faut écrire ce qu’on aime lire, paraît-il. Pendant deux ans, j’ai écrit des reportages pour le journal La Terre de chez nous, j’aimais beaucoup : j’écrivais des petits bouts de vie des agriculteurs, leur parcours, leurs difficultés. Après deux ans : non, fini, on refusait toutes mes suggestions. Je n’ai jamais vraiment su la raison. Pas assez de politique, de controverse peut-être?

Et si c’est difficile, si ça ne coule pas facilement, d’un jet, si c’est trop travaillé, quel résultat en fin de compte? Je regarde ma coblogueuse artiste, elle ne recommence pas quatre fois sa toile. Elle peut la retoucher ici et là, mais jamais tout reprendre depuis le début comme je dois le faire.

Bon, je radote, je procrastine, je "théorise", je voudrais que ce soit facile, ce ne l’est pas. Il me semble m’être engagée dans un chemin qui n’est pas le mien. Le mien ressemble à une petite route d’une longueur de quatre ou cinq pages, genre blogue ou reportage, article de journal ou chronique de revue. Une route belle et sans embûches où je n’ai qu’à raconter et non à imaginer. Je voudrais en finir pour passer à autre chose, mais je sais bien que ce sera toujours difficile dans mon cas. Janette Bertrand haït écrire, mais elle touche les lecteurs. Moi j’aime écrire, et je crois bien que je ne réussis qu’à m’émouvoir moi-même !

Alors, j’y retourne. Quand même. Pourtant, je n'aime pas souffrir à ce point! Ma Bridget irlandaise verra le jour, foi de descendante d’irlandais!

(photo: la carte de Montréal en 1879;
mes ancêtres irlandais sont arrivés dans le quartier des Tanneries avant 1855)

jeudi 28 mai 2009

Cours d'écriture

Certains futurs espoirs de la littérature suivent des cours de création littéraire. Les chanceux, ça n’existait pas « dans mon temps ». C’eût été le cas, je ne sais pas si je les aurais suivis, parce que si ces cours avaient existé, ça suppose que ceux de gardien de parc-conférencier-animateur, — n’importe quoi pour travailler en plein air— auraient également été offerts, et c’est dans cette voie que je me serais dirigée. Je pense. Sait-on jamais ce qu’on ferait si… Chose certaine, les tests d’orientation remplis en septième année (oui, je suis de celles qui ont fait leur septième avec communion solennelle en juin!) qui me conduisaient en comptabilité ou en vente n’étaient pas très forts!!! Je suis bien à l’opposé des chiffres et des arguments pour convaincre qui que ce soit d’acheter un produit quelconque. À part peut-être un livre!

Donc, cours et ateliers d’écriture, certains en suivent d’autres en donnent. Il faut beaucoup d’humilité autant pour en suivre que pour en donner. Ça m’a pris trois ans avant de me décider. Je me pensais capable toute seule, je me pensais expérimentée parce que j’avais publié quelques livres à la fin des années 1970. Et j’aidais déjà d’autres à publier leur livre.

Cet été, ma co-blogueuse, artiste peintre, qui rêve depuis son enfance de sculpter autant que de peindre ira suivre un cours à l’école d’été de Mont-Laurier. Tant qu’à l’accompagner et n’être que la bonne de service qui fera les repas et lavera la vaisselle parce que madame reviendra éreintée de sa longue journée de classe!!!, autant regarder s’il y a un cours pour moi. Eh bien oui : Bernadette Renaud donne un cours d’écriture professionnelle.

Votre manuscrit est très avancé? Oui très
Vous commencez à publier? Pas vraiment, mais roman, je pars à zéro.
Venez travailler sur le personnage principal, sa quête ou son problème, la structure du récit, l’authenticité des personnages, le resserrement de l’écriture, la langue écrite, l’imaginaire, l’inattendu, la concision du texte, la langue écrite, etc. Tout ça en une semaine, alors que je n’ai pas réussi en trois ans? Ouf!

En prime, la semaine se termine par un survol des sources de revenus de l’écrivain. Intéressant, un bonus.

Le prix 350 $ : le hic ! C’est peut-être la « source de revenu de l’écrivain » dont l’auteure parle? Toujours cette question d’argent : est-ce que j’en aurai pour mon argent? Combien serons-nous d’élèves? Un mentorat, ce ne serait pas pour me déplaire. L’auteure a publié surtout pour la jeunesse, répondra-t-elle à mes attentes ?
Finalement, j’aurais peut-être été dans ma branche en comptabilité, tout inquiète que je suis toujours pour l’argent et la rentabilité.

À la limite, ça me ferait une belle semaine de camping. Où coucherais-je? Puis-je trouver un endroit gratos??? Et c’est reparti!

(photo: le monsieur qui écrit, c'est mon grand-père paternel)

mercredi 27 mai 2009

généalogie

Des pages et des pages, c'est ce que je gribouille depuis mon enfance. Je n'ai guère dessiné, mais écrire, ça! Je m'enfermais dans ma grande garde-robe (oui, oui, j'y avais installé une lumière, une tablette, une table et une chaise, aujourd'hui, on appelle ça des "walk-in", je crois!) pour éviter de faire la vaisselle, je disais que j'avais des devoirs, en fait, j'écrivais. Mon journal, des lettres que je n'envoyais pas. Même mes leçons, je les écrivais.

J'écrivais et j'écris encore sur tous les sujets qui m'intéressaient. Si au moins je savais me limiter, si je n'étais pas si curieuse. Si quelqu'un me payait pour ne parler que de généalogie ou que de camping, saurais-je me limiter? Étudiante, j'étais moyenne en tout, première en rien. Je n'ai pas changé. Donc mon blogue se dandine dans diverses voies. Depuis quelques années, je gribouille des noms. Des milliers de noms et des dates. Le titre le laisse comprendre: j'aime la généalogie. Quand mon père en parlait avec passion, je détestais, ça m'ennuyait. S'il voyait mes 13,000 noms aujourd'hui!!!

J'ai trouvé quelqu'un qui se limite à la généalogie, le chanceux: Pierre Lagacé. Pas celui de la télé qui annonce les notaires, non, un autre.

Donc, j'ai mis ma base de données à jour. Au début, on cherche les ancêtres de notre famille, puis ceux de nos cousins, puis ceux de nos amis, puis ceux des artistes peintres que je côtoie. J'en suis aux blogueurs que je rencontre sur Internet!!!

Peut-être y êtes-vous? Petits curieux, allez-y voir, mais attention, vous risquez de vouloir en savoir encore plus!!! >>>
(dessin d'un soldat de Carignan,
ancêtres Bricault dit Lamarche et Deguire dit Larose en sont)

lundi 25 mai 2009

La Petite-Nation (encore et toujours)

Je la connais depuis 1956 quand mon père y a fait bâtir chalet.
J'y suis venue pendant de nombreux étés, pagayant dans les eaux de la baie de l’Ours du lac Simon, me baignant dans les chutes Lookbow, que tout le monde appelaient Oxbow. Puis, en 1970, un choix que je n’ai jamais regretté, je viens y enseigner. J’y demeure depuis dans cette belle région à l’ouest de l’Outaouais : la Petite-Nation.

La MRC Papineau, une entité administrative et politique, a décidé d’avoir une signature touristique qui correspond à SA réalité géo-politique. Tant mieux pour elle, c’est son problème. Ce qui ne m’empêchera pas de continuer à l’appeler la Petite-Nation. Pendant 13 ans, j’ai publié une brochure, une sorte de guide touristique, et j’avais créé un petit site Internet pour en parler. Comme je ne produis plus la dite brochure, j’ai réintégré ces pages à mon site.

Donc si vous cherchez des liens vers la Petite-Nation, consulter ces deux pages >>>. D’autres photos viendront s’ajouter au cours de l’été.

samedi 23 mai 2009

signature sur blogger

Petite question technique aux utilisateurs de Blooger:
plusieurs façons d'écrire une signature quand on veut écrire un commentaire.
Dans le mien et quelques autres, il faut s'y reprendre à deux fois pour que le commentaire soit publié. Deux fois écrire les petites lettres codes.

Je n'ai pas trouvé où cocher pour que ce problème ne persiste pas. Pour n'avoir à écrire les lettres cachées qu'une seule fois. Dans paramètres/commentaires et après, il me semble avoir coché tout ce que je peux.

Pas trouvé non plus dans aide Blogger en anglais, plus mêlante qu'aidante!!!

Ajout: par contre j'ai trouvé ce blogue en français, je me souviens que c'est lui que j'ai lu pour ajouter mon abonnement au Flux RSS. Un peu frugales comme explications, parfois, mais au moins en français.

jeudi 21 mai 2009

Ecrire en France ou au Québec?

En tout cas, si vous êtes comme moi et que vous vous imaginez qu'en France, la vie est plus douce pour les auteurs, qu'il est possible de vivre de sa plume pour toutes sortes de raisons, dont la distribution serait une des premières, lire:
http://wrath.typepad.com/

J'aurais fait un mauvais médecin et un mauvais psychologue: je suis du genre caméléon qui prend les couleurs des murs qu'il fréquente. Alors aujourd'hui, sans autres commentaires. Quand le soleil revient, pas le goût de penser aux jours de pluie.

Un courriel de "ma" directrice littéraire m'encourage à retourner à mon personnage principal. J'y vais, j'y cours. Sans me demander si cette fois ce sera la bonne.

samedi 16 mai 2009

Encore une autre version

Ce n’est pas parce que je n’ai pas reçu de commentaires sur les billets que j’ai écrits au sujet de ma région bien aimée, la Petite-Nation, que je vais renoncer à en parler. J’ai une petite liste des sujets sur lesquels je souhaite écrire et selon le temps que j’ai dans la journée, j’y recours. Dans les mois à venir : généalogie, campings, symposium, expositions, activités dans la Petite-Nation.

Polyvalente la madame, un petit virage et retour vers l’écriture. Du genre impulsive, elle réagit tout de suite, elle fait des colères ou des déprimes, elle écrit à ses amies, mais sur son blogue, rien n’y paraît. Pas sur le coup en tout cas.

Or donc, la semaine dernière autre refus d’une maison d’édition pour mon manuscrit. Peur d’en parler sur mon blogue au cas où les éditeurs fouillent et trouvent. Je me fais discrète dans les noms. J’espérais quand même qu’une dise oui pour que je n’aie pas à revenir à celle qui n’a encore dit ni oui ni non. Avec laquelle j’ai discuté un peu au téléphone.

Dernier essai, promis. Manuscrit commencé en 2004, faudrait bien que je passe à autre chose. Je vais donc encore couper : première version il y avait les cinq générations, ensuite plus que les deux premières, cette fois, seulement mon ancêtre. Le livre se terminera avec sa mort. S’il y a tome deux ou une suite quelconque, je n’en sais rien. Me contenterai d’au moins la publication d’un premier.

En tout cas, ceux qui disent qu’il faut le voir… Je voyais même tel acteur dans tel rôle, telle vedette dans tel autre et même le réalisateur : Jean Baudin. J’aurais peut-être dû écrire le scénario. Directement.

Alors, je retourne dans mon véhicule récréatif qui me sert de deuxième bureau : sans ordinateur, sans appareil téléphonique. Que la pluie qui tombe dru ou les cocottes de pin qui font plouc ! Et si la maison d’édition montréalaise n’en veut pas, je le présente à une maison d’édition régionale et même au prix J.-P. de ma région (je ne l’écris pas au long, pour ne pas influencer le jury).

Est-ce que c’est visible que j’ai l’air d’une poule dont on a coupé la tête et qui se promène nerveusement à gauche et à droite? Triste d’un deuil, d’une partie d’elle qui est morte?

(Photo empruntée à encarta.fr, la famine en Irlande)

mercredi 13 mai 2009

Petite-Nation: région culturelle (2)

Cette histoire de région culturelle dans la Petite-Nation me rappelle une discussion entre Marthe Blain, aquarelliste et Louise Falstrault, «huileuse». Il y a plus de dix ans. Au temps d’un symposium à Port-au-Persil, dans Charlevoix. Au temps où les artistes croyaient que la lumière était plus belle dans Charlevoix. Et puis les deux amies ont échafaudé un projet : louer une vieille grange, située sur le bord de la route du fleuve si possible, y monter chevalets et tableaux, vivre dans une roulotte installée en arrière. Y demeurer l’été, le temps d’une saison touristique, le temps de vendre leur production de l’année.

C’était l’automne. Après le symposium, de retour dans la Petite-Nation, elles se sont dit : « pourquoi ne pas investir chez elles l’argent qu’elles auraient laissé dans Charlevoix, pourquoi ne pas croire que la lumière pouvait bien être aussi dans la Petite-Nation ». C’était en 1996.

Il y eut le groupe des deux vallées, Louise y fit ses premières ventes. Puis, une association d’artistes et d’artisans, instigatrice d’une première tournée des ateliers. Vint également un espoir de Maison de la culture. Louise continue de multiplier les expositions et les symposiums en Outaouais, à Baie-Comeau, à Saint-Germain de Kamouraska. Toujours dans l’espoir de vivre de la sa peinture, un jour, chez elle, dans la Petite-Nation.


Quelques artistes et artisans de la défunte association se sont regroupés sous le nom des Créateurs de la Petite-Nation. Deux conditions depuis le début : avoir un atelier dans la Petite-Nation et produire des œuvres de quantité suffisante et de qualité professionnelle. Depuis treize ans, un circuit, une tournée dans des décors champêtres, dans cette région qu’ils ont adoptée et qu’ils aiment.

Marthe et Louise ont gagné leur pari : elles ont investi temps et argent dans leur région. L'an dernier, Marthe a emprunté d’autres voies, d’autres jeunes prennent la relève, arrivent avec leurs savoirs et leurs espoirs. Treize ans plus tard, les gens commencent à savoir que point n’est besoin d’aller si loin : la Petite-Nation est riche de culture artistique.

(photo: une partie du groupe des Créateurs de la Petite-Nation 2009: Noëlla Lévesque, Lise Poirier, Lucie Charron, Catherine Boisvert; en arrière: Valérie Dugré, François Allard, Louise Falstrault, Guy Morest, Michelle Lemire)

La Petite-Nation: deuxième région rurale culturelle


D'après certaines personnes qui voyagent et qui occupent des postes clés dans des organismes culturels, après Charlevoix, la Petite-Nation serait la deuxième région rurale culturelle. J'achète cette idée et je l'ébruite volontiers.

Hier encore, j’assistais à la conférence de presse qui présentait le prochain Symposium de peinture de Montebello qui se tient les 4-5 juillet. Commencé tout doucement grâce à la ténacité de Marthe Picard (à gauche de la toile), une artiste peintre qui voulait faire connaître l’art en général et les artistes de la région en particulier, le symposium a changé de lieu, de nom et d’importance depuis les dix dernières années. Hier, le président d’honneur, Littorio Del Signore (à droite du tableau), qui en a vu d’autres, affirmait que c’était devenu le troisième meilleur symposium après ceux de Baie-Comeau et de la Mauricie.

Plus de détails sur le site de Montebello. Et ma coblogueuse, Louise Falstrault, y sera, heureuse de retrouver plusieurs connaissances rencontrées lors d’autres symposiums et fière d’appartenir à la deuxième région rurale culturelle.

(photo: en avant, de gauche à droite: Denise Harvey Desroches, Lise Paradis, Marthe Picard, le tableau de la présidente d'honneur 2009, Marilyn-Ann Ranco, le parrain de l'événement Littorio Del Signore, Louise Falstrault, Louis Boekhout; à l'arrière, Alain Lévesque, Lise Poirier, Jean-Jacques Pharand, Jean-Yves Guindon et Edigio Vincelli.)

mardi 12 mai 2009

petit outil à enlever

Ça fait plusieurs fois que je cherche (même dans le blogger-aide) et je ne trouve pas, alors au diable l'orgueil et je vous demande de l'aide: comment enlever l'outil le "wrench" qui se retrouve un peu partout dans les rectangles de droite?

Merci de votre aide. Au fond tout le monde y gagnera: le visuel sera plus propre.

samedi 9 mai 2009

longueur de blogue

Je voulais d'abord écrire un billet à chaque jour ou à tous les deux jours sur les impressions que font naître la lecture de Les piliers de la Terre de Ken Follett. Et puis, prise dans la lecture, j'ai oublié, je n'ai plus senti le besoin aussi pressant, surtout.

Pourtant, mercredi soir dernier, la bibliothèque me remettait Enthéos de Julie Gravel Richard. Dès la page 15, je me lève, je cherche ce petit cahier dans lequel il reste quelques pages où je pourrai griffonner, sans savoir que je l’apporterai avec le livre tout au long de ma lecture.

Mais voilà, j'aurais dû venir publier à mesure sur ce blogue parce que maintenant j'ai plus de 1500 mots, c'est un peu beaucoup pour un blogue, non? Je le coupe? je l'oublie? je l'envoie à l'auteure?

À suivre...

mercredi 6 mai 2009

Des pages et des pages: site Internet

Voilà, c'est fait. Et il s'appelle: despagesetdespages.com

Un travail d'un mois, sauf la nuit disons. Le 12 avril, je recevais en cadeau un logiciel de création de sites. Je m'y suis mise le lendemain. Bien des questions, bien des essais et encore plus d'erreurs. J'avais presque terminé que je décidais que le modèle ne me plaisait pas tant que ça. j'ai tout recommencé.

Le voici donc mon petit bébé: refonte complète de mon site. Nom de domaine enfin, il était temps. Nouvel hébergeur: iweb. Il m'a d'ailleurs fallu l'appeler deux fois pour être bien certaine de me diriger à la bonne place.

Seuls les commentaires positifs seront acceptés. Et ne me dites pas que le message n'est pas clair parce qu'il arpente trois ou quatre avenues différentes, je le sais, je suis polyvalente!!!

N'hésitez pas à me signaler une anomalie... ou à retenir mes services!!!
Je ne me connaissais pas si modeste! C'est surtout que je suis de bonne humeur d'avoir réussi.

lundi 4 mai 2009

C'est bon pour le moral

La crise économique a durement touché et touche encore les artistes peintres. Le printemps ramène l’espoir. Les placements remontent un peu et les expositions sont en vue. Aussi l’artiste, ma co-blogueuse, a meilleur moral qu’en février. Rien vendu cet hiver ni à son atelier ni dans les galeries, ce qui est exceptionnel. Elle a beau être artiste dans l’âme, pas de vente égale moins de motivation à peindre. Et cercle vicieux: si elle ne peint pas, elle n'a pas le moral, elle pense qu'elle n'est plus rien. Le vide existentiel.

Un conseiller en placement lui a rappelé que les gens, en temps de crise, se retiennent, se serrent la ceinture, coupent ici et là, dans les produits de luxe, mais, le printemps aidant, ils rebondissent tel un ressort. Ils se disent — toujours d’après le conseiller —, ah! tiens, je n’ai pas perdu mon emploi, tiens, mes revenus n’ont pas diminué, alors je peux sortir de ma tanière et peut-être acheter ceci et cela. Et moi j’ajoute : comme on s’est privé depuis plus de six mois, à part un intervalle à Noël, on va se récompenser d’avoir été si sage.

Depuis une semaine, deux clients à l'atelier et préparation de trois expositions : une à Montebello fin mai, un symposium en juillet, encore à Montebello et, petite flatterie pour l’ego, première présidence d’honneur pour un symposium en octobre, à Mayo. L’artiste décroche son tablier, accroche son sourire et repart, doucement, prudemment, sans trop d’attente, mais avec plaisir vers son monde qu’elle avait délaissé comme on se protège pour ne pas avoir mal.

dimanche 3 mai 2009

Y a-t-il une île française à garder?

Un peu partout, il est question de l'emploi de rêve: garder une île en Australie. Il s'agit entre autre pour le candidat ou la canditate
d'explorer les lieux pour découvrir de nouvelles activités pour les touristes, alimenter le site Internet de l'Office du Tourisme via un blogue dédié avec photos et vidéos
Le tout pour six mois et 130,000$.

D'où ma question: y a-t-il une île française en quelque part, à garder dans les mêmes conditions?