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lundi 4 septembre 2017

Des couleurs et des mots

Claude Lamarche lira un extrait de son roman Les têtes rousses
Septembre.
Rien qu’à l’écrire, rien qu’à le dire, ça sonne nostalgique.
Presque triste, mais c’est que le jour est gris, le jour est froid, le jour est court.
Des fleurs saturées d’eau, en manque de soleil. Qui fanent.
L’été aussi s’étiole.
Au loin, brouillard, humidité. Gris.

Je n’ai jamais très bien su être joyeuse, rieuse. Plutôt sérieuse. Parfois trop.
Et, pour moi, septembre a toujours signifié que les vacances, les rires, les folies brèves ou non, sont terminées. Retour au sérieux. Au travail, à la discipline.
Et même si officiellement, j’ai l’âge de la retraite, l’âge de ne plus travailler, le pli est pris : en septembre, j’ai envie de m’acheter un nouveau cahier, de commencer quelque chose de nouveau. De devenir studieuse, disciplinée.

Pourtant, parfois, septembre, c’est aussi les vacances, les voyages. Moins de monde sur les routes, dans les campings, temps encore doux sans être écrasant. Cette année, peut-être encore.

Mais cette semaine, place aux couleurs et aux mots.
Louise Falstrault est fascinée par les couleurs. Pendant vingt ans, elle a peint des paysages, des atmosphères. Cette fois, elle a choisi l’abstrait, mais toujours les couleurs et le geste.
Sa dernière exposition publique dit-elle.

Le vernissage a lieu ce jeudi, au Centre d’action culturelle de Saint-André-Avellin. Pour chacun de ses tableaux, j’aurais voulu écrire un texte. Elle me dicte quelques mots, une pensée, une idée, je regarde ses tableaux et j’écris :
« Du monde terrestre et habité au monde infini de l’imaginaire.
Du paysage du dehors jusqu’au jaillissement spontané du cœur et du corps. 
»
pendant que l’artiste assistera à un autre vernissage, celui du symposium Art In situ qui se tiendra à Plaisance ce samedi 9 septembre, moi j’irai voguer au fil de l’eau, sur la rivière des Outaouais.
En effet, la croisière littéraire du Bateau-livre fera remonter le temps aux passagers grâce aux textes de dix auteurs de l’Outaouais ou de l’Ontario français. Comme le thème est « le fil du temps », je lirai l’arrivée de Bridget Bushell en Amérique.
« Le Canada-Uni : terre d’accueil et d’adoption, pays aussi vert que l’Irlande et où coule un fleuve aussi beau que le Shannon. »
Et beau hasard, l’association des auteurs et auteures de l’Outaouais a publié sur Facebook les vidéos qui ont été visionnées tout l’été à la Maison des auteurs. J’ai ajouté dans la colonne de droite de ce blogue la capsule qui me concerne. Je vous épargne les commentaires que je me suis passés à moi-même, que tout le monde doit se passer quand il se regarde et ne s’imagine absolument pas comme les autres le voient, mais ça m’a fait quand même un petit velours : il restera des traces de ma vie d’auteure.

Je ne sais pas si septembre sera gris ou chaud, terrible ou joyeux, synonyme de vacances ou de travail, mais je sais que la première semaine sera remplie de couleurs et de mots. Pour mon plus grand bonheur.

Vernissage de l’Exposition de Louise Falstrault >>>
Le bateau livre >>>

jeudi 17 août 2017

Présence sur Le Bateau-livre

auteurs de l'Outaouais, lecture sur la rivière des Outaouais

Honorée, ravie. J’aurai la main tremblotante, mais la voix forte et le pied marin. Hâte.

Nous serons dix auteurs venus des deux côtés de la rivière des Outaouais, nous remonterons le fil du temps en lisant des extraits de nos livres : Yves Breton, Guy Jean, Claude Lamarche, Lisa L’Heureux, Louis L’Allier, Daniel Marchildon, Raymond Ouimet, France Rivet, Annie-Claude Thériault et Paul-François Sylvestre. Accompagnés à l’accordéon par Jean-Marc Lalonde

QUAND : Le samedi 9 septembre 2017 — Départ à 14 h, retour vers 17 h
OÙ : Quai des artistes – 895, rue Jacques-Cartier, Pointe-Gatineau

Note à moi-même : tu vois, tu es encore de ce monde des auteurs (je sais tu n'oses pas écrire monde littéraire), encore dans la joute. Encore parmi eux et elles, ces auteur-e-s qui écrivent, qui récitent, qui lisent. Qu’on nomme. On ne t’a pas oubliée. Tu es à nouveau sous la lumière. Même si ce n’est pas ton but. Et tu as reçu la nouvelle justement le jour où un autre courriel te renvoie à ta table de travail, à tes devoirs, te fais douter encore une fois que tu encore capable d’écrire un roman. Le bateau-livre te prouve qu’au moins si le prochain roman tarde, tu peux encore naviguer un peu sur les acquis.
Alors vogue la galère!

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