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jeudi 30 mai 2019

Petite pause, divagations et jeu de quilles

Billet version courte : Comme sur les sites de librairie, d’éditeur ou de bibliothèque, vous pouvez lire un extrait de mon roman Héritages – Les têtes dures.

Lien direct >>>

Billet version longue :

Le livre est imprimé. Mon travail d’auteure est terminé. J’aurais voulu que ça s’arrête là. Partir en récréation, c’est-à-dire flâner dans les bibliothèques, les librairies. Zigzaguer entre Babelio et les journaux. Lire sur François Weyergans décédé cette semaine, dont le nom ne me disait rien jusqu’à ce que je lise qu’il était l’auteur de Trois jours chez ma mère, roman que j’ai bien aimé.
Me distraire, prendre congé. J’irais même à Québec, me laisser guider par Marie-Ève Sévigny sur la «Promenade des écrivains».

Tout ce que j’ai toujours voulu, c’est écrire… et si possible être lue. Non pas réellement être lue dans le sens d’analyse, de critique ou de reconnaissance. Qu’on lise mes livres sans notes comme à l’école, sans étoiles comme dans les revues. Bon, d’accord, sans doute ai-je aussi peur des réussites éclatantes que des échecs.

Finalement, jaser livres, vie d’écrivain, redevenir lectrice, partager sur mon modeste blogue que j’alimente surtout pour avoir le plaisir de partager ma passion.

J’aime beaucoup la collection des carnets d’écrivains, dirigée par Robert Lalonde et publiée chez Lévesque éditeur. J’ai déjà lu ceux de Robert Lalonde, de Monique Brillon, d’Yvon Paré et de Jean-Paul Beaumier,

Peu importe le nombre de livres publiés, la notoriété-renommée de l’auteur, nous (oui, je dis nous, je me sens de cette meute assoiffée de mots) éprouvons les mêmes difficultés, les mêmes émotions.
« Depuis son adolescence, Marc ne pouvait pas vivre sans aller dans des librairies. […] Il lui suffisait de regarder les dos des livres et de rêver sur les titres. Il cherchait à être vivifié par les phrases qu’il lisait. Il achetait des livres comme un hypocondre achète des médicaments. Chez lui il ne savait plus ou les mettre. […]Parfois il se disait qu’il devrait se faire interdire l’entrée des librairies comme on se fait interdire celle des casinos »
Je suis écrivain de François Weyergans
Tout ça pour dire que Héritages – Les têtes dures est imprimé, mais ce n'est pas tout de prendre une pause. Le travail d’auto-éditeur commence, est déjà commencé. Oui, j’ai beaucoup lu sur l’autoédition. Beaucoup lu et beaucoup expérimenté, même avant l’arrivée des réseaux sociaux. En fait, dès 1979 avec la publication de Pourquoi nous avons cessé d'enseigner. Oui, je sais que de plus en plus d’entreprises aident les auteurs à réaliser leurs rêves en publiant leur livre, en le distribuant, en leur offrant un site de boutique en ligne et tellement plus. Je sais tout ça. Mon rêve a changé entre celui de mes vingt-six ans et même celui de 2002 quand j’ai renoué avec la publication.

Je ne bâclerai pas, mais ce ne sera pas le grand branle-bas ni le battage médiatique provincial. La promotion sera à la mesure de mes compétences et de mes souhaits.

Si vous saviez comme j’ai envie de jouer aux quilles. Lancer la boule dans le tas. Quitte à ce que la boule s’en aille direct dans le dalot. La promotion d’un livre, c’est du sérieux, c’est un métier en soi. Il faut beaucoup de discipline et de rigueur pour être sage, efficace, ordonnée, être marketing. Maintenant que le livre est imprimé, j’ai le goût d’être folichonne. Jouer à ma façon, lancer à mon rythme

Allez, je me permets. Dix quilles à faire tomber.
1- Envoi de deux livres à la BANQ – section dépôt légal
2- M’occuper des réservations lors du Festin de livre en avril dernier
3- Envoyer une infolettre aux ami. e. s, visiteurs au Festin, à tous ceux et celles qui, depuis la parution des romans Les têtes rousses et Les têtes bouclées ont montré de l’intérêt pour la suite.
4- Montage d’un extrait et publication sur Internet >>>
5- Création d’une page pour le roman >>>
6- Billets sur mon blogue
7- Mise à jour de mon site >>>
8- Communiqué de presse envoyé aux journaux régionaux
9- Communiqué aux bibliothèques pour qu’elles puissent le commander et l’offrir à leurs lecteurs
10- Aller porter quelques livres à la librairie Rose-Marie qui a accepté d’en vendre. Préparer le 12 août.

Et rester aux aguets, disponible. Dire oui à ce qui me tente seulement, à ce qui me ressemble aujourd’hui.
Et qui sait publier numérique chez Kobo. Un défi techno.

Allez, c’est parti. Je lance la première boule.

samedi 8 août 2015

Le 12 août, j'achète un livre québécois

Peut-être que ça vous paraîtra prétentieux… mais permettez que je me mette un peu de l’avant.

Donc le 12 août. L’important, c’est de suivre le mouvement. Toute l’année ce serait bien, mais au moins le 12 août. Mon choix personnel, en tant que lectrice, n’est pas encore arrêté. Je me laisserai guider une fois devant les étalages de la Librairie Rose-Marie.

Ce matin, la revue Les libraires (que je lis goûlument, que je scrute scrupuleusement en détail chaque fois que je mets la main dessus et sinon, je me suis abonnée à la version numérique) proposait douze (lien avec le 12 août bien évidemment) livres qui vont sortir cet automne. Je ne fus pas trop surprise de ne pas y voir Les têtes bouclées. Je vous en parle donc. Tiens, mieux, je vous offre l’affiche en primeur.

Même si la parution de mon roman Les têtes rousses date de 2011, il est encore possible de le commander, numérique ou papier, à votre libraire préféré. Quant à la suite, Les têtes bouclées, il sera disponible fin septembre. Il est déjà annoncé chez Prologue. Plus de détails, dont un extrait au bas de ce billet (oui, le même que le 31 juillet pour ceux et celles qui en voudraient bien un nouveau!)

Ce ne sont pas mes deux seuls romans. Si vous êtes curieux, peut-être avez-vous déjà cliqué sur l’onglet «Publications» en haut du blogue. Entre autres, j’ai écrit la biographie de mon père, Jacques Lamarche, un homme une époque. Et Visions de la Petite-Nation dont vous pouvez lire un long extrait PDF gratuitement en cliquant sur la couverture dans la colonne de droite, ci contre ou sur le lien en bas du billet. Deux livres que vous pouvez me commander directement. Les autres sont épuisés, fait trop longtemps que j'écris!

Et ne vous gênez pas pour acheter le roman d’un autre auteur, je ne suis pas jalouse (si, un peu). L’important c’est d’acheter un livre québécois. Ce qui est bon pour un auteur est bon pour tous les auteurs qui, ainsi, peuvent continuer à publier, à être lus.

Et si vous ne parvenez pas à vous décider, lisez les blogues, consultez l’excellent site des librairies indépendantes. 

Tiens, d’ailleurs, une revue aussi, c’est encore chercher à se procurer un livre québécois : Lettres québécoises, Nuit blanche, Moebius, Lurelu

Bons achats, le 12 août ou tous les jours de l'année.

Je vous reparlerai de la sortie des Têtes bouclées en septembre.



mercredi 24 septembre 2014

Quand même...

Ça l’air de rien comme ça, Louise Falstrault et Claude Lamarche ont l’air de voyager, de se la couler douce, de jouer aux retraitées, de s’amuser en généalogie ou discuter avec des administrateurs du Centre d'action culturelle, mais quand même…

Elles n’ont pas la notoriété des auteurs prolifiques ou des artistes peintres en demande, mais quand même… elles ne se débrouillent pas si mal. Au moins, enfin, elles font ce qu’elles aiment, ce qu’elles ont toujours voulu faire : écrire pour une et peindre pour l’autre. Pas sept jours par semaine, pas cinquante-deux semaines par année, mais quand même…

Entre autres, en septembre, mois par excellence pour voyager, elles sont restées à la maison. Bien sûr, elles revenaient d’un extraordinaire voyage au Yukon et en Alaska où elles ont emmagasiné une grande réserve d’images, de sensations, d’odeurs et de rencontres qui les nourriront au moins tout l’hiver. Aussi, elles ne sentaient pas cette urgence de sortir à nouveau avant la venue de la neige. Si, peut-être, une petite virée à Québec et retour tranquille sur le Chemin du roy, des sorties dans la région, des réunions, mais surtout, il faut bien qu’elles créent un peu. La galerie de Calgary prend du mieux, se relève assez bien de l’inondation de 2013, alors demande de tableaux, grands formats. Et en décembre, petits formats cette fois, au Centre culturel MRC Papineau. Faut les peindre ces tableaux !

Quant à l’auteure, elle a envoyé un manuscrit dont elle attend fébrilement des nouvelles, en se disant : « c’est pas parce que ça prend du temps que c’est nécessairement un refus ». Pendant ce temps, elle réfléchit, elle féconde, elle structure, elle amasse des petites phrases pour le prochain. 

Sa dernière publication, c’était en 2011. Quoique… Quand même…

Le samedi 27 septembre, Nouvelles de Gatineau sera lancé. Le troisième. Mine de rien, c’est quand même le quatrième recueil dans lequel Claude a publié une nouvelle. La meilleure selon elle dans ce numéro 3. Et pour une fois, elle assistera au lancement. Les autres fois, elle était toujours partie trotter au bord de la mer, mais cette année, les deux créatrices n’ont pas joué aux outardes, elles restent à la maison.

C’est tellement beau de voir une écrire dans son petit calepin et l’autre esquisser quelques traits dans le sien.

dimanche 4 novembre 2012

Salon du livre de Hawkesbury

Les 10 et 11 novembre, je serai au Salon du livre de Hawkesbury, en Ontario. Pas loin de chez nous. Pas très gros Salon, rien en comparaison aux « vrais » Salons, ceux de Montréal, de Québec ou quelques autres. Quand même un peu de préparatifs et d’énervements à l’approche des dates. Comme si je revenais de loin, comme si je sortais de mon trou, comme si j’osais me montrer et dire que j’ai écrit un livre. Même si ça fait déjà un an qu’il a été publié. Pendant quelques semaines, je me suis dit : c’est un petit salon pour un petit auteur, mais j’ai chassé cette manie que j’ai de me diminuer et j’ai plutôt pensé que mêmes les plus illustres chanteurs ou chanteuses se produisent dans des « petites » salles. Il n’y a pas de petits auteurs ou de petits salons. Il y a des lecteurs partout et c’est important de les rejoindre dans leur milieu.

Mais là n’est pas ma question du jour. La voici : allez-vous seule aux Salons, aux lancements? Préférez-vous y aller seule ou aimeriez-vous que votre conjoint-conjointe, enfant, ami(e) proche soit tout près, vous accompagne dans le processus?

J’avais une quinzaine d’années quand j’ai assisté à mon premier lancement de livre, celui de mon père, et je ne voyais pas ce que je faisais là. Au lancement de mes livres publiés pour la plupart à compte d’auteur ou chez un éditeur régional, j’étais bien contente d’être entourée des membres de ma famille, des ami(e)s et des invités de la région, mais ça fait fête familiale : je connaissais tout le monde.

Dans les Salons du livre autant que dans librairies, j’ai toujours préféré m’y rendre seule. Ce n’est pas du magasinage comme les autres, je ne veux pas me faire conseiller comme pour un vêtement ou un outil. Je veux vivre ce moment seule. De toute façon, je suis du genre indépendant et si une personne, ou pire plusieurs, m’accompagne, je me préoccuperai d’elle, de son bien-être, de savoir si elle s’ennuie, si elle ne préférerait pas être ailleurs. Ce genre de choses qui font que vous n’avez pas toute la tête à votre affaire.

À Hawkesbury, je présenterai bien sûr Les têtes rousses, mais aussi la biographie Jacques Lamarche, un homme, une époque, l’essai sur le Château Montebello et le manoir Papineau que mon père a écrit mais pour lequel je m’occupe de la mise à jour, du montage, de la réédition et de la distribution et également Visions de la Petite-Nation qui réunit quelques-uns de mes textes que 17 artistes peintres m’ont inspirés ainsi que leurs tableaux.

Quelques détails sur le Salon par là>>>

mardi 16 août 2011

Après l'écrit, l'oral

Après avoir répondu aux 35 questions qui seront publiées dans l'épreuve papier du journal La Petite-Nation ce mercredi 17 août 2011, (billet précédent), voici la vidéo avec quinze nouvelles questions.

Là, je voudrais aller me cacher. J'aime tellllllleeemmment mieux écrire, j'aime tellement mieux l'écrit. Ça ne se peut pas qu'on s'habitue à se voir et à s'entendre. Vraiment, c'est comme ça qu'on me voit et qu'on m'entend. Moi qui commençais à m'aimer, le château de cartes vient d'être soufflé.

Au moins les réponses sont pas mal.

Vous ne devriez plus m'entendre parler avant la sortie de mon livre!


(source journal La Petite-Nation, info07.com)