Solstice d’hiver.
Était-ce donc l’automne hier encore? À regarder les champs tout blancs, les branches d’arbres encore chargées de la dernière bordée, j’ai dû mal à y croire.
L’hiver, comme d’ailleurs aucune saison, n’est vraiment pas une question de date.
Je suis née au Québec, née dans ce pays de contrastes, de quatre saisons inégales. Une seule fois, j’ai passé Noël ailleurs que dans mon pays de givre et de neige blanche. Une seule fois, dans le sud de la France, au bord du sable et de la mer. J’ai aimé pour l’aventure. Serais-je capable de passer tous les Noëls sous les palmiers? Ou tous les hivers sans chemins enneigés?
Sans tuques ni bottes, sûrement, j’aimerais.
Sans pelle ni moteur assourdissant de souffleuse, sûrement, j’aimerais.
Sans routes dangereuses ni verglas, sûrement, j’aimerais.
Mais sans jamais sortir parce qu'il fait trop froid, sûrement pas.
Sans jamais marcher dans la neige folle, sûrement pas.
Sans jamais respirer à pleins poumons cet air que l’on croit et espère pur, pourvu que ce soit entre 0 et 10 degrés, sûrement pas.
Et puis, il y a les Fêtes.
Il y a ceux qui choisissent le sud pour quelques jours, quelques semaines, parfois six mois. Il y a ceux qui vont loin, très loin, aux antipodes, en Australie, au Nunavik.
Il y a moi qui les envie parfois… quelques heures.
J’aime la solitude, j’aime rester en pyjama, manger des restants et regarder un film. Ou mieux encore, lire un bon roman.
Mais j’aime aussi voir les enfants s’amuser autour d’un arbre de Noël. Les parents autour de la table joliment décorée et bien garnie. Offrir, donner.
Bref, j’aime tout, avec modération.
Je vous souhaite donc un bel hiver et des fêtes remplies de joie et de bonheur.
L’amour : le ressentir, le dire, le vivre.
Peut-être mieux que l’amour, qui parfois peut être mal aimé, je vous souhaite la paix.
La paix du cœur, celle de l'esprit, celle de l'univers.
La paix du cœur, celle de l'esprit, celle de l'univers.
Et finalement, être bien là où vous êtes, avec qui vous êtes.