dimanche 30 décembre 2012

Pendant que j'y pense...


Sans bilan du passé,
sans rétrospective exhaustive de faits, 
de lectures ou de réalisations,
pendant que j'y pense, 
même si ce n'est pas tout à fait le jour,
je vous souhaite:

Un hiver réjouissant
Un printemps doucereux
Un été merveilleux
Un automne tranquille
Un vent de tendresse
Un regard amoureux et à défaut chaleureux
Des bras enlaçants
Des amitiés fidèles et réconfortantes
Une santé presque insolente et à défaut une force tenace

Une bonne année, quoi !

vendredi 21 décembre 2012

Tout simplement joyeuses fêtes

Les mots seraient clichés, quoique sincères. alors je préfère une photo de mon cru.
Peut-être cliché elle aussi, finalement, mais la douce lumière et l'ombre furtive annoncent des jours de joie, c'est ce que je vous souhaite pour les jours qui viennent.


vendredi 14 décembre 2012

Ces vies que j'aime

Ces jours-ci j’ai lu coup sur coup David de Madeleine Chapsal, Salut mon oncle de Marie-Paule Villeneuve et La fille de l’écrivain d’Henri Troyat. Qu’ont en commun ces trois livres à part le fait que je les ai lus dans le même mois ? Deux français publiés en 2012 et 2001 et un québécois paru en 2012. Lus tous les trois en livres numériques. Lus les trois avidement, avec plaisir et au complet, ce qui n’est pas rien en ce qui me concerne.

Le lien ? Ce sont tous les trois des portraits. Des vies. J’aime qu’on me raconte la vie d’un tel ou une telle. Personne réelle ou personnages. Pas besoin d’une histoire abracadabrante, tout plein d’actions, des autos tamponneuses ou des meurtres scabreux. Même pas besoin de grands conflits, de hauts faits, de décors exotiques. Je me rappelle encore le plaisir que j’ai eu à lire Alexandre Chevevert de Gabrielle Roy, justement parce que c’est l’histoire d’une personne, comptable de son état. À travers la médiocrité d’un homme, on découvre une société, une époque. Je n’en demande pas plus.

Dans David, Madeleine Chapsal confie les liens qui l’unissaient à ce presque fils, David Servan-Schreiber. En fait, c’était le fils de son premier mari, mais elle l’a côtoyé jusqu’à la fin. On connait bien ce David qui a écrit le très beau livre Guérir. Disons que si j’aime les biographies, quand même difficile de lire celle-là parce que David meurt à la fin.

Quant à Salut mon oncle, c’est un roman. L’histoire de deux hommes : un oncle et son neveu. Un bien malcommode, une sorte d’ermite même s’il vit dans une maison à appartements à Longueuil. Son neveu, dépressif qui se remet mal d’un chagrin d’amour, débarque chez lui. Deux vies parallèles à qui il n’arrive presque rien, sinon quelques amours plus ou moins réussies. Un quotidien qu'il est pourtant très intéressant de suivre. L’auteure en profite pour glisser quelques titres de romans québécois, ce qui n’est pas pour me déplaire. Même un clin d’œil à elle-même en se traitant de « sombre inconnue ». Évidemment, comme j’ai connu l’auteure, il me plaît de voir quelques liens avec le monde agricole. Juste assez de dialogues, pas de descriptions inutiles. Tout à fait mon style. J'ai dévoré et dégusté à la fois.

Et puis, La fille de l’écrivain que j’ai probablement aimé parce qu’il est question d’un vieil auteur qui n’accepte pas d’être évincé par la relève. Un je-me-moi qui voudrait que le monde tourne encore autour de lui, de son œuvre. Qui tolère mal que sa fille le délaisse pour un jeune auteur. Une intrigue toute simple. Des réflexions plutôt que des actions. Des sentiments plutôt que des descriptions. J’adore.

Après de telles lectures, que pensez-vous que j’aime écrire ? 

(Illustrations empruntées, dans l'ordre, à Fayard, Tryptique et Grasset)

mardi 11 décembre 2012

Vive les librairies indépendantes


Cette photo de Danielle de la Librairie Rose-Marie, Gatineau, secteur Buckingham, tenant mon roman Les Têtes rousses et de moi, Claude Lamarche (à droite, le sourire béat, je ne vous dirai pas pourquoi) a été prise pour un Livremob.

Qu’est-ce qu’un Livremob? Un dérivé d’un Flash mob. Qu’est-ce qu’un Flashmob? Peut-être que j’ai été la dernière à apprendre ce que c’était, mais c’est comme une mobilisation éclair lancée sur Internet.

C’est à la suite de l’affaire Philipp Béha versus les librairies Renaud-Bray (cliquer sur les liens ci-dessous pour de plus amples informations, le blogue de Venise Landry résume et détaille très bien l’affaire) que quelques auteurs — jeunesse surtout — ont décidé d’enclencher le mouvement.

Je ne suis pas d’un naturel batailleur, ma dernière manifestation syndicale date des années 1970, c’est dire. Mais, bien assise dans mon salon, à l’abri du froid ou des cris, j’aime bien l’idée de promouvoir, d’une certaine façon, la littérature québécoise en général et les librairies indépendantes en particulier. 

Donc, le mercredi 13 décembre à 19 heures, comme de nombreux autres auteurs québécois, sur le mur de ma page Facebook, je publierai cette même photo avec le lien vers ma librairie indépendante préférée, celle où on peut encore trouver mon roman Les Têtes rousses, exemplaire papier, et le lien vers Ruedeslibraires où on peut trouver la version numérique.


Pour ceux qui sont sur Facebook: lien vers le LivreMob de ce mercredi

(photos prises par l'auteure) 

lundi 10 décembre 2012

Il y a des jours où c'est quand même beau l'hiver!

Nénuphars de glace
(cliquez sur la photo pour l'agrandir)
Tortue gelée
(cliquez sur la photo pour l'agrandir)
... et ces jours-là doivent nous faire oublier la mauvaise humeur, la bêtise humaine et la météo contrariante voire chian...
Vivez-vous de tels jours?

(les photos sont de l'auteure)

dimanche 9 décembre 2012

Décembre 2012


      

Décembre, mois de froid, mois de gel, mois de Noël
La nature et la maison se décorent
La magie de l'eau gelée, la magie des couleurs
Le froid de dehors, le chaud de dedans
Bien partout, autant à l'extérieur qu'à l'intérieur
Encore la vie
Encore la joie, la joie de voir, la joie de goûter, de sentir
Bouffée d'amour
Heureuse

(les trois photos sont de l'auteure)

mardi 4 décembre 2012

Ce matin, j'ai voulu


Peut-être une feuille au vent.
Peut-être que ça ne tiendra pas longtemps.
Peut- être parce que le temps est gris et dehors ne m’attire pas ou sinon quelques heures à peine.
Mais, voilà je m’y suis remise. Un peu. J’ai fusionné les fichiers, je les ai rassemblés, j’ai créé un dossier.
Sans titre pour l’instant, mais paginé.
Un cahier tout neuf, un stylo que j’aime. Pour prendre des notes. Journal du roman.
Une toute petite feuille de style pour le texte et les titres. C’est un début.
Je n’ai rien lu, encore moins corrigé. Rien écrit non plus. Juste une mise en place. À peine un réchauffement.
Je reviens de loin. Rien touché de cette histoire depuis… depuis… deux ans je dirais, si ce n’est plus.
Peut-être s’envolera-t-elle ou tombera-t-elle d’elle-même.
37 890 mots récupérés du premier manuscrit. Des mots dont personne ne voulait.  
Au moins, ce matin, je les ai voulus. Reste à les aimer.
Au moins, j’ai essayé.
Un an après que… que... après que Les Têtes rousses soit paru.
Comme la feuille de lilas, même flétrie, même meurtrie, je m'accroche.
Et j'ai recommencé à écrire un roman.

(photo prise par l'auteure)