lundi 27 janvier 2014

Le jour où...
je suis arrivée sur la rue Deguire

Je ne suis pas historienne, mais plutôt observatrice et fouineuse. Née Lamarche, j’ai beaucoup plus entendu parler de Bricault dit Lamarche, plus fréquenté ma famille paternelle, mais un jour de 1963, ma famille a déménagé au 1455, rue Deguire. C’était le patronyme de ma mère.

Combien de chances qu’une Deguire demeure sur la rue Deguire? 

Et sur les quinze maisons que j’ai connues en vingt ans, pourquoi au moins quatre à ville Saint-Laurent? Tant de liens avec cette municipalité. Et ce, plus de cinq générations après que Pierre Deguire se soit installé sur une grande terre, au nord de la côte des Vertus, après que son fils François Deguire y ait été maire. Un maire que mon arrière grand-père, né à Saint-Laurent, a sûrement connu, même s’il n’était qu’un lointain cousin.

Depuis bientôt dix ans, je m’intéresse plus au patronyme des Deguire qu’à celui des Lamarche. Tout simplement parce que plus d’informations, plus de ressources. En retournant dans le passé, en découvrant ma lignée Deguire, je ne suis pas loin de penser que la psychogénéalogie n’est pas si bizarre que ça. C’est peut-être moi qui fais tous les liens, j’en fais même la base de mes romans, mais si le fait d’être née d’une mère Deguire me permet de faire ce que j’aime : écrire, tant mieux pour moi. En tout cas, ça expliquerait quelques coïncidences. Peut-être parce que je suis plus attentive aux «hasards» de la vie.

Je ne retiens que deux « coïncidences » qui me relient à Saint-Laurent. Pour l’instant.
Il y a le fait d'avoir habité sur la rue Deguire, nom de rue qui vient de François Deguire, maire de 1893 à 1902. Et le fait que Benjamin Deguire, mon arrière-grand-père ait épousé Sophie-Victoria Leduc, née à ville Saint-Laurent également (il y a aussi une rue Leduc à Saint-Laurent). Sa tante, Esther Leduc a été une des trois premières jeunes filles à entrer au couvent Basile-Moreau lors de sa création, en 1847.

L’ont rejointe quelques années plus tard les deux sœurs de mon grand-père, Annie et Évelyne Deguire. Et croyez-le ou non, j’ai fermé ce même Basile-Moreau, en 1969. Fermé au sens où, l’année suivant mon passage, le collège perdait son nom et devenait le cégep Vanier. Donc une arrière-grand-tante y entre dès sa fondation et moi j'en sors à sa fermeture. Quand même!

Plutôt que d’en chercher le pourquoi du comment, le propre de la psychogénéalogie, plutôt que d’en faire un article dans une revue d’histoire , j’ai préféré en tirer des romans. 
Les têtes rousses racontent l’arrivée des parents irlandais de Jenny Lynch qui épousera Philéas Deguire, la suite est écrite, publiée prochainement, je l’espère.

Ce billet est le premier d'une série qui s'intitule "Le jour où...", publié également sur la toute nouvelle page Facebook: Descendants de François Deguire dit Larose que je vous invite à "aimer" et consulter >>>

(Illustration empruntée au site de Gilles Deguire, celui qui m'a permis de tant découvrir sur tout ce qui entoure le patronyme Deguire)

3 commentaires:

  1. Et tu dis que tu n'es pas historienne???? Tu nous en apprends beaucoup quand même.

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  2. Pas historienne, comme dans les livres d'histoire. Il y a un "je" dans mes histoires. Ce que j'ai vécu.

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  3. Je préfère un «je» avoué en histoire. Ça rend le contenu historique plus humain.

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