jeudi 29 octobre 2009

Lire pour autre chose que l'histoire

Quand je lis un roman, je ne lis pas toujours l'histoire. Au début, oui. Puis tout à coup, je m'aperçois que je deviens une auteure qui scrute à la loupe la méthode, la technique, le style. Je redeviens cette correctrice, cette réviseure du temps pas si lointain où je montais des livres à compte d'auteur (auto-édition) et que donc, je relisais strictement pour les fautes, je n'avais alors aucune idée de quoi parlait l'auteur, je lisais des mots, une structure.

C'est souvent d'ailleurs le style, beaucoup plus que l'histoire qui me fait arrêter de lire un livre. Je me bute à un genre trop savant ou trop hermétique. Pourtant, j'essaie de rester l'esprit ouvert.

La poésie par exemple, je ne peux pas. Dommage sûrement, mais déjà du temps de mes études, de Saint-Denis Garneau à Verlaine ou de Rimbaud à Gaston Miron... non. Pourtant pas faute d'avoir fait des efforts. Même Nicole Brassard que j'avais connue: non plus. Travaux obligeaient. Note de passage tout au plus.

Retour à aujourd'hui. J'aime être surprise. Agréablement surprise, il va sans dire. Qu'on me bouscule un peu, qu'on me change du style classique. Un peu d'originalité, s'il vous plaît, dans le style toujours.

Comme Katherine Pancol, encore ce matin. Visiblement au sommet de son art. Dans deux pages, le personnage peut très bien passer de la troisième personne à la première sans que le lecteur s'y perde. Pas de tiret pour un monologue. La personne ne parle pas, elle pense. Au « je » ou non et sans problème. Chaque personnage a son « je », à son tour.

J'en oublie l'histoire, j'admire la technique, je tourne la page beaucoup plus pour savoir comment l'auteur reviendra au présent après un « flash-back» écrit au passé. Juste assez long pour ne pas nous perdre. Belle réussite chaque fois.

Bien loin des dialogues trop nombreux (à mon goût) d'un Michel David. Bien loin aussi des descriptions de décor ou de physique d'une troisième secondaire. Plutôt des parcours intérieurs, mes passages préférés.

Quand je lis pour le style, c'est inévitable, au bout de dix pages, je me rue sur le crayon ou sur le clavier.

Pour écrire.

Dans mon style à moi. Je me fais plaisir. Et je dis merci à Katherine Pancol pour ce petit bonheur supplémentaire, en plus de celui de la lecture.

(image empruntée à Librairie Pantoute)

lundi 26 octobre 2009

Mon jeu préféré

Assise sur un banc, à attendre, à passer le temps ou à me reposer d'une longue marche rapide, je regarde, j'observe, plus encore j'étudie et je prends des notes. J'imagine, je scénarise.

Cette fois, deux femmes qui, au premier coup d'oeil n'ont pas l'air de se connaître. Puis, celle qui n'est vêtue que d'une petite blouse légère se tourne vers sa voisine, et se met à parler. Relativement fort pour un endroit public. Pas assez pour que j'entende ce qu'elle dit, mais il est impossible que la dame à côté d'elle ne comprenne pas. Celle-ci finit d'ailleurs par se retourner, la regarde d'un air de victime. L'exhubérante vitupère maintenant, essaie visiblement de convaincre l'autre à coups d'arguments décisifs. Elle gesticule autant que l'autre demeure les bras croisés sur son polar fermé jusqu'au cou. Le lieu surchauffé et l'été indien appellent pourtant une tenue presque estivale. La femme silencieuse n'a d'allure de beau temps que les lunettes de soleil qu'elle garde même dans l'édifice public.

L'autre continue de vociférer, d'argumenter, postillonnant son monologue sur les bras de sa compagne qui réagit enfin. Une voix que je n'entends pas, un geste timide, un regard à moitié tourné. Un air de victime. La forte, les bras en l'air qui simulent le combat, l'autre, impuissante, les bras ballants qui indiquent la résignation.

Un homme arrive, s'adresse à la voix claironnante, l'invite à le suivre. La femme (son épouse?) se lève. L'autre, piteuse, se lève aussi et marche derrière le couple, la tête basse, la mine renfrognée. Au bord des larmes? Je ne saurais dire.

Voilà comment je trouve des idées de nouvelles, de romans.

(photo de l'auteure)

lundi 19 octobre 2009

Dès potron-jaquet

J'ouvre un œil, 6h23 au cadran. Cette fois je ne me rendors pas. Non, non pas de rêve. Sans avoir besoin de les appeler, ils arrivent comme des chats à qui j'aurais donné la permission de monter sur mon lit. Je les observe. Qui ce matin se fera plus présent? Je les vois déambuler dans leurs rues respectives. Hier j'ai établi le plan du rang, j'ai planté le décor. Une en particulier s'impose, celle qui reste près du pont, près de la rivière, elle ne veut pas que j'y aille. Elle harangue la narratrice qui avance sur le chemin emprunté depuis des décennies. Est-ce à dire que je serai la narratrice? Oui, probablement.

Est-ce que je me lève, pressée d'aller écrire ce qu'elle veut vivre? Non pas tout de suite, pas encore. La gestation est plus longue qu'une ou deux phrases. Il faut que je prévois la fin. Où s'en va-t-elle, celle-là avec sa chemise à carreaux, ses gros mots, son mauvais caractère, son asociabilité?

Puis, en cherchant un ou des conflits, mon esprit divague, s'éloigne de mon histoire, je visionne des films, je revois des émissions. Ceux de la veille. Tout le monde en parle. Présentation d'un livre, d'une auteure qui a de la difficulté à comprendre le français. L'intérêt, c'est qu'elle était escorte à New-York. J'aurais voulu savoir comment elle s'en est sortie et pourquoi, de quoi elle vit aujourd'hui. Il n'en fut pas question. Les détails croustillants, des noms, des scandales, s'aventurer dans l'illégalité c'est toujours tentant, attirant. Laisse, de toute façon ce n'est pas demain que tu iras à Tout le monde en parle. Écris d'abord ton livre.

Où en étais-je donc? Ah! oui, il ne faut pas que je me lève. Je me ferai happée par le quotidien, le jour, le soleil, j'irai marcher. Si je suis seule, mes personnages m'accompagneront. À la piscine, pendant mes longueurs, ils seront là aussi à me tourner autour, à dialoguer entre eux. Avec un peu de chance, ils m'aideront à faire avancer l'histoire.

Je me lève. Ce matin, pas de courriel, pas de forum, pas de blogue, je me concentre sur la folle du petit pont.

(photo de l'auteure: une rivière un matin d'automne)

vendredi 16 octobre 2009

Un prof un vendredi

J'ouvre un oeil, 6 h 15 au cadran. Faut vraiment que je me lève. Encore un petit dix minutes. Je somnole. Je prends de l'avance en révisant ce que j'ai à faire aujourd'hui: bon où est mon horaire? Ah le voilà, deux cours ce matin et trois cet après-midi. Quel jour on est? Ah! oui, vendredi, yé le dernier jour de la semaine. Zut, j'ai le dernier cours un vendredi, quel groupe déjà? Bon les plus forts ça devrait aller. Pas pris le temps de préparer mes cours, qu'est-ce que je vais leur faire faire? Une dictée encore. Si je n'avais pas donné mes livres et toutes mes notes aussi en partant en juin dernier. Une dictée, je vais me faire chahuter. Encore cette fichue discipline, je ne l'aurai jamais. Pourquoi est-ce que j'enseigne, tu veux me le dire?

J'ouvre un oeil, 7h45 au cadran. Quel jour sommes-nous? Ah! oui, vendredi. Je regarde par la fenêtre, le soleil est déjà levé, il fait beau. Je me réveille tout à fait et je comprends qu'encore une fois j'ai rêvé.

J'ai cessé d'enseigner en 1978 et j'en rêve encore.
Y a-t-il un psychanalyste dans la salle?
(image empruntée à Google images)

mardi 13 octobre 2009

Les blogues que je suis

Comme la plupart des blogueurs et blogueuses, le matin, je fais le tour des blogues que je suis: nouveaux billets à lire, commentaires ajoutés. Toujours contente de voir les sujets.

Et puis, en plus je suis abonnée au bulletin de Branchez-vous et donc je m’empresse de lire le billet de Josiane Massé. Depuis ses débuts, je me dis, je devrais l’ajouter aux blogues que je suis, mais j’hésite, j’attends. Eh bien je dois avouer que depuis deux ou trois mois, je suis déçue. Me semble que c’est mince et parfois ses billets ne vont nulle part ou plutôt fouinent ici et là, et m’accrochent rarement. Bon, je sais bien que les miens ne sont sûrement pas mieux, mais je ne suis pas encore dans un bulletin-site prestigieux comme Branchez-vous!

Je ne lui dirai pas. À quoi bon m’attarder à mes déceptions. Je vais plutôt vanter ici tous les autres blogues que je trouve plus intéressants que le sien. Ceux qui sont dans la colonne de droite, en premier, bien sûr. Si je ne les aimais pas, je ne les afficherais pas. Rien que ce matin, j’en ai ajouté deux que je suivrai:
celui de Guillaume Voisine>>>
celui d’ Etolane >>>
ce dernier d’ailleurs a été répertorié par Josiane Massé, ça relève un peu sa cote.

J’ai l’air de m’intéresser essentiellement à des auteurs qui écrivent ou à des lecteurs qui… lisent, mais j’aime bien les blogues des artistes peintres figuratifs québécois: triste constat, ils peignent plus qu’ils n’écrivent! J’aime aussi la généalogie, mais je la délaisse un peu, ne m'y étant intéressée que pour écrire un roman sur la venue de mes ancêtres irlandais. Le camping-voyage: là quelques-uns, mais les forums sur ce sujet me suffisent, pourtant quand je suis tombée sur Caro et cie, j’ai été ravie, elle était dans des lieux de Terre-Neuve que j’ai tant aimés.

Je ne vais pas tous les justifier, simplement vous dire que j’apprécie que vous soyez là à me faire des petits matins heureux.

(photo de l'auteure)

dimanche 11 octobre 2009

Editeurs verts

En cherchant où envoyer un manuscrit, j’ai trouvé quelques éditeurs qui ont pris le virage vert: plus de papier, mais directement par courriel. Youppie pour nous, auteurs. Pas d’impatience devant l’imprimante qui décide de manquer d’encre ou de poudre, pas de gros mots quand elle n’a plus de papier ou qu’elle s’embourbe au beau milieu d’une page, bref des heures qu’on peut utiliser à meilleur emploi. Pas de paquet à envelopper, pas d’enveloppe à chercher (est-ce que je ré-utilise celle reçue la veille, mais non je ne veux pas paraître “cheap”), pas de timbres à acheter. Seulement ouvrir notre messagerie, insérer pièce jointe, écrire un petit mot qu’on a pris le temps de composer soigneusement en espérant faire bonne impression et clic, envoyer. Le bonheur.

Pour l’éditeur, plus précisément pour les membres du comité de lecture, je ne sais trop ce que ça entraîne, mais sûrement que la haute pile sur le bureau, c’est fini. Un éditeur m’a déjà dit que mon manuscrit avait été égaré lors d’un déménagement, ça n’arrivera plus, mais on peut égarer dans un ordi aussi: 800 courriels, c’est beaucoup dans un ordi.

Je me demande si les membres du comité de lecture vont exiger l’épreuve papier ou s’il vont lire sur leur écran d’ordinateur? Je les verrais bien lire sur les nouveaux liseurs électroniques, mais je pense que ces gugusses ne sont pas configurées pour des fichiers PDF. Liseurs, en passant, que les invités de Marie-France Bazzo n’ont pas tellement aimés (tiens, je dévie encore, il faut toujours que j’aie deux sujets dans mes billets).

Donc, éditeurs qui ont pris le virage vert:
Michel Brûlé
Alto
Les Intouchables
Ceux que j’ai trouvés pour l’instant.

samedi 10 octobre 2009

src/share/native/sun/font/t2k/t2kstrm

Des fois je le déteste, je déteste le temps qu’il me vole qu’il me fait perdre. Depuis trois jours, je le gave de logiciels, de fichiers, je lui trouve quelques qualités et nouveautés, comme de pouvoir écrire mes billets dans Windows Live Writer (quoique j'en ai perdu mes petites lignes pointillées sur ce blogue), mais surtout j’essaie d’enlever ce fichu bug qui s’est planté au milieu de ma route et qui me force à aller lire en anglais tout ce qui se dit sur les fontes. Mon vieil ordinateur était trop plein, trop vieux, plus de haut parleurs, plus de port parallèle, j’en ai un tout neuf. Mais mon vieux, gros et poussiéreux caché sous mon bureau, je le connaissais comme le fond d’une chaussette et je ne perdais pas de temps à être gentille avec lui. J’aurais dû.

Samedi matin, j’ai pris le temps de déjeuner, de lire en déjeuner, de rire en parlant de la sacoche de la reine. Eh! oui, l’artiste de nos pinceaux, avant d’aller sculpter, se demandait, en regardant le pot presque vide, si nous étions les plus grands consommateurs de beurre d’arachide. Je ne comprendrai jamais son cerveau parce qu’elle a enchaîné en disant: “ça doit être ça que la reine a dans sa sacoche. Chose certaine, à l’âge qu’elle a ce ne sont certainement plus des tampons!”

J’ai suffisamment ri pour me faire oublier mon ordi et son src/share/native/sun/font/t2k/t2kstrm qui m’horripile.

vendredi 9 octobre 2009

Un encan où tout le monde y gagne

L’artiste-de-nos-pinceaux se fait beaucoup solliciter. Pour toutes sortes de raisons, par toutes sortes d’entreprises. Souvent des tournois de golf, des soupers bénéfices. Au début, elle donnait un petit tableau, puis des produits dérivés. Maintenant, elle a réglé la question, elle offre des certificats cadeaux.

Sauf pour un organisme : la Société d’Alzheimer de l’Outaouais. Sa mère est décédée de «sénilité précoce». Dans les années 1970, on ne parlait pas encore d’Alzheimer. Louise commençait tout juste à travailler. Elle avait promis à sa mère que lorsqu’elle aurait un salaire, elle l’amènerait magasiner, elle la sortirait ici et là. Elle n’a pas eu le temps, sa mère est décédée à 52 ans.

Aussi quand l’organisme situé à Gatineau, secteur Hull, lui a demandé de participer à l’encan qu’il organise depuis onze ans, Louise a accepté tout de suite et continue d’y participer chaque année depuis.

D’autant que c’est un événement qui est bien organisé. Pas du genre l’artiste peintre donne tout et ne reçoit qu’un peu de visibilité qui n’intéresse personne. En effet, à l’encan de la Société, l’artiste fixe son prix de départ, le tableau se vend au moins au prix fixé. L’organisme garde un pourcentage du prix atteint à l’encan et donne le reste à l’artiste (de l’ordre d’environ 60/40). Tout le monde y gagne : l’acheteur, l’organisme et l’artiste.

Le prochain encan a lieu le 29 octobre, à Gatineau. Pendant l’encan est servi un vins-et-fromages. Pas une dégustation debout autour de quelques assiettes, oh ! non, bien mieux : cinq ou six services, parfois plus. Deux ou trois fromages à chaque service, le vin en fonction, souvent des pâtés et à la fin porto et pâtisserie. Bref, une bien belle soirée.
(photo du tableau qui sera vendu à l'encan)

mercredi 7 octobre 2009

Lire en marchant

Jour gris. Encore. Possibilité de pluie, donc pas de promenade à l’extérieur. Vingt minutes alors sur le tapis roulant tout heureux de voir que je viens le voir de temps à autre. Et puis, belle excuse pour lire, ce que je ne fais évidemment pas en marchant sur la route de gravier. J’ai essayé de poursuivre Les Filles de Lori Lansens, mais, à vitesse 3, il faudrait que je tienne le livre à deux mains. Plan B, lire Voleurs de sucre d’Eric Dupont : quelque 200 pages de moins, donc plus facile à tenir.

J’ai déjà lu Bestiaire avec un réel plaisir et ne croyant pas que l’auteur puisse faire mieux. En tout cas, il fait autant. Je le soupçonne d’établir une longue liste de mots se rapportant à un sujet et de les employer ensuite un à un en les accolant à d’autres, très souvent accompagnés d’adjectifs qui donnent force et visuel, issus d’une seconde liste de mots qui frappent, qui choquent, qui font image surtout, comme «on peut avoir des bonbons contre des bouteilles (…) cette nouvelle a sur moi l’effet de la découverture de la pénicilline dan un bordel parisien».

J’ai déjà lu aussi un roman où la narratrice était une petite fille de onze ans (La sœur de Judith de Lise Tremblay) et un autre d’Arlette Cousture faisait parler une fillette de cinq ans. Mais avec moins de bonheur que celui-ci où le principal personnage est un garçonnet de deux-trois ans. Faut le faire. Et on y croit. Même si on n’y croit pas, c’est délicieux. Tout ça autour d’un seul thème : le sucre. Le garçonnet est accro au sucre. Ce qui prouve une bonne foi pour toutes que ce n’est pas tant le sujet d’une histoire qui la rend intéressante mais le ton, le style. L’auteur n’en manque pas.

Croyez-vous que j’ai vu mes vingt minutes d’exercice passées? C’est la fin d’un chapitre qui m’a arrêtée et non le cadran rouge.

(photo empruntée à Allie qui en parlait déjà en 2005 >>> et qui m’a appris que c’était le premier roman de l’auteur)

mardi 6 octobre 2009

Twitter en anglais

Hier matin, lundi 5 octobre, j’écoutais Christiane Charrette à Radio-Canada. La partie où les invités donnaient la liste de leurs préférences sur Twitter m’a vivement intéressée. Ça me donnait le goût d’y adhérer, moi qui commence à fréquenter un peu plus assidûment Facebook parce que j’y rencontre certaines personnes qui ne viennent pas nécessairement sur mon blogue. Je me demandais si j'allais résister aussi longtemps que j'ai résisté à Facebook. Tant que les «twitters» avaient l’air de parler surtout politique, commenter le techno, lire les nouvelles mondiales, ça ne m’intéressait pas vraiment, mais à écouter Marie-Claude Lortie, il semblait y avoir d’autres sujets abordés. Une certaine Dooce avait l’air amusante à suivre.

Ce matin, donc petite recherche. Ça ne m’a pas pris cinq minutes pour m’apercevoir que, oh horreur!, l’inscription est en anglais. Et Dooce n’écrit qu’en anglais.

Déjà que dans bien des sites-dits-réseaux-sociaux, blogues, forums qu’il traîne des «posts», des «comments» des «request», que bien des internautes ne se donnent plus la peine de traduire, pas question que j’encourage Twitter. Même si je suis la seule francophone à ne pas y adhérer pour cette unique raison. Je repasserai quand Twitter sera en français. Non, mais ! J’en veux aux invités et à Christiane Charrette de ne pas avoir mentionné le fait, parce devenu banal? parce que tout le monde sauf moi le sait?

Il y en a qui boycotte des entreprises pour moins que ça! À chacun ses petites batailles, ses petites rébellions.
AJOUT PLUS TARD: J'ai vu que je pouvais quand même lire sans être inscrite (ce n'est pas un compte fermé comme Facebook?) en utilisant l'outil search et l'adresse, si je la connais. J'ai tapé @charettec et j'ai pu voir de quoi ont l'air les pages. Pire que je croyais. Je vais vraiment passer à autre chose comme lire un bon livre!

(image que j'ai hésité à reproduire pour ne pas les encourager, empruntée à Google)

lundi 5 octobre 2009

Une nouvelle dans Trente

Michèle Bourgon, auteure et professeur en Outaouais en a parlé sur Facebook : le lancement du recueil de nouvelles 30-Trente-XXX aura lieu, le samedi 14 novembre à 15 heures à la Cabane en bois rond à Gatineau. Ce sera en même temps la fête du trentième anniversaire de l'Association des auteurs et auteures de l'Outaouais.

Eh oui! j’ai un texte publié dans ce livre. Pour ceux et celles qui commençaient peut-être à douter qu’il m’arrivait de publier de temps à autre !!!

Sortie en librairie (Outaouais seulement?) à la mi-octobre.

C'est bien, parce que ça arrive en même temps qu'un courriel de l'éditeur de mon dernier livre: Un homme une époque Jacques Lamarche des Écrits Hautes-Terres qui m'annonce la fin du fin de mon livre: 1$ l'unité si je veux racheter les invendus. J'aurais donc pas fait 500$ et malgré qu'il ait été publié chez un éditeur reconnu. Pas tellement mieux qu'en auto-édition. Voilà pourquoi je vise maintenant les maisons d'éditions montréalaises ou disons d'envergure provinciales.

(couverture du livre: illustation de Christian Quesnel, auteur de l'Outaouais également)

dimanche 4 octobre 2009

Octobre: mois de l'ours qui grogne

Chers abonnés fidèles et lecteurs de passage qui ne voyez pas le titre de mes billets changer très souvent, patience. L'absence ne veut pas dire arrêt, ni abandon. Signifie seulement pas là, pas dans les mots d'écriture, et pas tellement lecture, sinon quelques forum et blogues le matin. Si, un peu, Les Filles de Lori Lansens dont Venise a déjà parlé et que je goûte à petites doses en allongeant mes déjeuners.
Octobre m'occupe ailleurs. Isoler le grenier, je l'ai dit je crois, ça y est c'est fini. Geocities qui ferme le 26 m'a incité à remonter mon site de voyage, retrouver des photos, les réunir en album, tout le tintouin de graphiste. Pas complètement à mon goût encore, il est ici pour les curieux. J'aime, mais ça prend du temps, des énergies et au final, je n'ai qu'une envie, m'éloigner de mon ordi.

Octobre aussi, c'est mon humeur d'ours-qui-doit-rentrer dans sa caverne. Tentée donc de ne dire que des mots grognons. Préfère m'abstenir, vous comprendrez, ne serait-ce que pour ne pas vous assommer de mon humeur chagrine, comme la grisaille des jours, colorés peut-être, mais tristounets.

Ce matin pourtant, j'ai été agréablement surprise de voir que j'ai lu 61 livres de la liste des 100 livres préférés des Français dont il est question sur quelques blogues. À quand la liste des 100 livres préférés des Québécois? Ou plutôt Les 100 livres québécois les plus lus?