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mardi 22 novembre 2011

Des livres écoutés



On peut lire à peu près n’importe où, tout le monde le sait et même sur une table d’opération. Demain, mercredi, pendant que je lirai du Fred Pellerin dans une salle d’attente, l’opérée, elle, écoutera le même Fred Pellerin sur son lecteur Mp3. En effet, comme elle sera opérée au genou, elle ne sera pas endormie et comme elle ne veut rien entendre des instruments de chirurgie, on lui a suggéré d’apporter son lecteur. La maison Planète Rebelle a la bonne idée d’éditer des livres sur CD. 

Et début décembre, j’aurai le plaisir de lire quelques pages de mon livre Visions de la Petite-Nation qui date de l’an 2000. Le petit vidéo sera diffusé dans une exposition permanente dont le thème tourne autour des rivières et lacs de ma région. 

Comme quoi les livres peuvent lus… et écoutés. 

P.S. je remercie Sylvie, Isabelle, Lucille, Gen et quelques autres auteurs d’un groupe sur Facebook de m’avoir donné l’impression de vivre un peu le Salon du Livre de Montréal avec elles, malgré mon absence. Un plaisir bien goûté sans avoir mal aux pieds ou mal à la foule. 

(source de l'illustration: Planète Rebelle)

lundi 31 octobre 2011

Articulez, s'il vous plaît


Hier, dimanche soir, rien de bon à la télévision. Le film Mary Reilly m’a attiré un temps, mais je n’avais pas l’humeur à l’horreur. Je zappais. Tiens, je vais écouter le numéro d’introduction du gala de l’Adisq, me suis-je dit puisque je ne déteste pas de temps à autre les textes de Louis-José Houde. Mais voilà, le tout commençait en musique, c’était rythmé, j’ai essayé de comprendre ce que disaient les deux premiers chanteurs. En vain. Au bout de cinq minutes, je n’en pouvais plus, je ne comprenais rien. Était-ce l’anglais, du français, une suite de sons? C’est quoi cette manie d’avoir le micro si près de la bouche qu’on dirait qu’ils vont le manger comme un cornet de crème glacée. Je ne peux même pas lire sur les lèvres. Ginette Reno, Céline Dion, les chanteurs et chanteuses d’opéra n’en ont pas besoin. Ça ne se peut quasiment pas que personne ne leur dise qu’on n’entend pas ce qu’ils disent. Qu’ils ouvrent la bouche, qu’ils prononcent, qu’ils ne chantent pas si vite. Si ça passe en direct, savent-ils qu’à la télévision, on ne comprend pas? Ou bien est-ce moi qui a le cerveau au ralenti. 

J’ai décroché. 

Pendant un commanditaire à un autre poste, j’y suis revenue juste à temps pour l’hommage à Gilles Vigneault. Juste à entendre Fred Pellerin, à comprendre les mots, à savourer son accent, et surtout à être émue d’un si beau texte, je n’ai plus zappé. Quand Robert Charlebois, Louise Forestier, Richard Séguin ont chanté les paroles de Gilles Vigneault, j’ai tout compris. J’écoutais, émerveillée. Et au mot de la fin, la liberté, j’étais prête à bondir de ma chaise et ovationner ce grand auteur comme l’ont fait les centaines de spectateurs. 

Comme j’ai déjà le livre « Les gens de mon pays » de Gilles Vigneault, au Salon du livre de Montréal, c’est certain que j’achète le coffret de Fred Pellerin. Ce qui prouve que je préférerai toujours les textes imprimés aux textes chantés parce que je peux les lire, les comprendre et ainsi les apprécier. Tandis que les chanteurs qui n’articulent pas ou parlent trop vite ou qui bouffent leur micro : pas capable. Dommage, je suis certaine que je manque de belles paroles.