Il y a de ces heures exquises desquelles je ne me passerais plus. Que je recherche et que je cultive comme des moments parfaits. Peu importe la saison, peu importe où je me trouve. Du genre qu'on se rappelle longtemps après les avoir vécues.
Dans mon cas, il y en a plusieurs et je ne saurais les mettre dans un ordre d’importance tellement chacune me paraît la meilleure au moment où je la vis.
— 17 heures, une journée d’été ensoleillée, un petit vent qui me permet de m’asseoir sur la galerie. Seule avec un verre de vin, rouge de préférence, et un livre. Le vin sera bon parce que je ne m’y connais pas, le prix me suggérant la qualité. Le livre doit être bon parce que je m’y connais mieux. Le silence et donc la solitude pour bien apprécier. À deux à quatre personnes ou dans le bourdonnement d’une fête, je serais trop énervée pour y goûter et, évidemment pour lire.
— 30 à 40 minutes avant le coucher du soleil, peu importe la saison, si possible en terrain plat (désert de roches ou de sable, bord de mer, grand champ de blé), horizon dégagé, mais nuages avec promesse colorée, ciel sans humidité, mon appareil photo prêt à saisir la fin du jour. Près d’une heure de calme sérénité.
— Vers 20 heures, printemps et automne, enveloppée dans une couverture polar, devant un feu de bois, dans un camping tranquille, bord de lac si possible. À deux ou vingt, qu'importe.
— Entre 18 heures et 18 heures 30, dans un camping bien souvent, un restaurant à l’occasion entre amis (quatre personnes au maximum) très rarement, devant un repas longuement désiré, pris lentement, jasette agréable, sans discussion où on change le monde.
— Midi ou soir, à l’extérieur, repas devant la mer, peu importe le genre de table, peu importe le menu. Sans mouches ni moteurs bruyants. Plaisir assuré.
Paradoxalement, n’est pas sur cette liste, cette heure matinale ou je suis seule devant mon ordinateur à écrire un texte ou à fureter sur Internet ou à répondre à des courriels. Temps délicieux certes, mais qui n’a pas le goût particulier d’une émotion qui monte directement des sens et j’ose le croire, du cœur.
Comme nous sommes en été, il est possible que je ne trouve pas d’heure exquise d’hiver, mais je sais qu’il y en a.
Et les vôtres?
(photo archive de l'auteure, non, non pas encore mon nouvel appareil!)
Ajout: en me demandant pourquoi le premier café du matin n'était pas dans mes heures exquises, je m'aperçois que tous ces petits moments où je pousse un grand soupir en me disant que la vie est belle, c'est que je suis à l'extérieur, dehors. Donc il faut croire qu'à l'intérieur de la maison, je peux être bien, mais sans cette longue expiration de détente et de satisfaction.
Ajout: en me demandant pourquoi le premier café du matin n'était pas dans mes heures exquises, je m'aperçois que tous ces petits moments où je pousse un grand soupir en me disant que la vie est belle, c'est que je suis à l'extérieur, dehors. Donc il faut croire qu'à l'intérieur de la maison, je peux être bien, mais sans cette longue expiration de détente et de satisfaction.
9h le samedi matin, devant mon ordinateur, avec un latté fraîchement passé et moussé, prête à écrire, avec la fin de semaine devant moi.
RépondreEffacer(J'pense qu'il manque une boisson marquante dans ton rituel matinal, c'est pour ça qu'il est moins marquant ;)
18h30 en plein hiver, quand je suis enfin chez moi, que j'ai enfilé des vêtements confortables et que je me colle contre Vincent sur le sofa pendant que le souper mijote et que toute la maison sent bon.
Quand je me lève avant le lever du soleil, l'été, et que je peux boire mon café pendant que la lumière change.
RépondreEffacerL'hiver, le matin, en journée de congé. Un café en main pour regarder la neige tomber en restant en pyjama.
La lumière du matin quand je flâne au lit.
Gen et IdMuse: Faut croire que le café n'est pas ma tasse de thé, hihi!
RépondreEffacerPourtant, j'aime bien le matin, j'aime aussi la première gorgée de mon café dans une grosse tasse (cette année un tasse de kokopelli qui me rappelle mon voyage en Arizona), mais ce n'est pas pour autant que je peux dire que c'est une heure exquise pour moi, j'ai comme pas la faculté de goûter ou sentir encore à cette heure.
Hmmmm... Tout ça donne le goût de ralentir...
RépondreEffacerC'est quoi une tasse de kokopelli?
Andrée: billet au sujet de kokopelli
RépondreEffacerEh! Yé! J'ai réussi à mettre un lien dans un commentaire de Blogger, depuis le temps que je voulais.
RépondreEffacerBonjour... Votre billet m'interpelle aujourd'hui, alors bien que je ne commente que très rarement lorsque je viens vous lire, je me permets :
RépondreEffacer— Pleurer d'émotions lorsqu'un paysage majestueux m'apparait par surprise, soit au détour d'une route ou encore d'un sentier puisque je suis une randonneuse passionnée...
— Atteindre un sommet et admirer le résultat d'un effort dont je suis fière...
— Regarder longuement mes enfants faire du surf, assise sur la plage...
— Prendre l'apéro sur ma terrasse avec vue sur la mer (ce n’est pas vrai, c'est un lac)...
— Dormir en nomade sur le bord du fleuve ou de la mer... Admirer un feu de grève...
Voilà... j'en oublie certainement! ;-)
Caro
Albertine68: contente de vous lire. Toutes des actions qui se passent à l'extérieur, vous aussi.
RépondreEffacerIl y a longtemps que je n'ai pas été faire un tour chez vous, je me souviens pourtant que nous avions beaucoup en commun. Je vous ai donc ajouté dans mes abonnements de "Google reader".