Les couleurs de janvier 2013. (Cliquez pour agrandir) |
Nous sommes retournées voir les maisons, les terrains (en hiver, ce n'est pas évident). Nous avions nos pancartes de « Maison à vendre ». Le site Internet était prêt. Nous avons supputé nos chances, soupiré d’insatisfaction. Nous avons surtout recalculé. Beaucoup. Vivre ailleurs que chez nous, c'est plus cher. Rien que les taxes, c'est souvent le double et plus. On le savait, mais on pensait quand même économiser sur le chauffage ou sur l'entretien. Mais non, si la maison vaut plus cher, les assurances le seront. Peut-être quand même quelques travaux pour rendre la maison ou le terrain à notre image. Sommes-nous prêtes à payer 4,000 $ de plus par année pour être juste ailleurs ? Sans compter une petite hypothèque pour les dix prochaines années alors qu’on n’en paie plus depuis des décennies ?
Et finalement, de retour dans l’atelier, l’artiste a trouvé que nulle part ailleurs — pour l’instant — elle n’avait cette lumière dans cet atelier amoureusement conçu. Pour quelques années encore, elle a besoin d’un atelier, pas prête à y renoncer, même si elle peint moins, même si elle peint surtout pour les galeries. L’auteure, elle, n’a besoin que d’une petite pièce pour écrire, mais habituée à espace et intimité dans sa grande cour de cinq arpents.
Partout avantages et désavantages. Donc, il vaut mieux ici qui coûte moins cher qu’ailleurs où les avantages ne valent pas les désavantages de « chez nous ».
Et vous, avez-vous souventes fois déménagé ? Penser vendre, penser acheter ?
(photo d'un coucher de soleil... «chez nous »)