Il fut question de l’endroit où on écrit notre blogue ou autres textes, si on les écrit à la main ou à l’ordinateur, des outils à notre disposition, comme certains logiciels, ou des ateliers d’écriture. Il est encore beaucoup plus question des livres qu’on lit, mais comment écrit-on ? Comme on ramasse des bleuets : propre, lentement, en jetant à mesure les pas beaux ou go-go-go, n’importe comment et on fera le tri un autre jour ?
En ce qui me concerne un peu des deux, ça dépend des jours, de l’heure, de mon humeur. De ce que j’ai dans la tête aussi. Si j’écris directement à l’ordinateur et que les idées vont plus vite que mes doigts sur le clavier, je ne regarde même pas l’écran (je n’ai pas appris de méthode comme les vraies secrétaires qui ne regardent que le texte sur le porte-copie, ce que j'admire mais n'ai jamais réussi à faire), je ne pense même pas à enregistrer mon texte, ce qui m’a valu quelquefois des petites surprises étant donné que les pannes de courant sont fréquentes chez moi. Et puis après quelques phrases ou paragraphes, je lève les yeux et oh ! horreur, au moins dix-quinze lignes rouges. Là, il faut que je décide si je corrige tout de suite ou si je poursuis. Je regarde vite fait si ce ne sont que des fautes de frappe ou de réelles fautes d’orthographe, mais si je commence à corriger les premières, je me sens obligée de corriger les secondes et là, ça risque de me couper l’inspiration. Alors souvent, je continue.
Par contre, si je transcris un texte que j’ai d’abord écrit à la main, là ce n’est pas le même exercice pour mon esprit, j’en suis déjà à chercher des mots, améliorer le premier jet du cahier, alors je prends plus mon temps et comme je lève les yeux, ne serait-ce que pour aller du cahier au clavier, je corrige à mesure. Correction sommaire : fautes de frappe surtout et accord de quelques mots, avec le bouton de droite pour des corrections automatiques.
Les grandes corrections, avec dictionnaires, Antidote, se feront après une dizaine de pages, voire après un chapitre complet, quand je serai trop fatiguée pour penser. Pas trop tout de même !
Et pour répondre à Pleine lune, je ne regarde jamais les statistiques pour savoir combien de mots j'écris. Seulement si c’est pour un texte à remettre qui exige x mots. Je me contente de regarder, parfois, à quelle page je suis rendue. Donc je peux écrire trois ou quatre pages chaque fois que j’écris. Parfois, une seule de peine et de misère. Quand je suivais un atelier d’écriture, c’était plutôt cinq à six mais pas nécessairement en un coup. Comme les bleuets, avec une pause d’une journée entre les deux cueillettes. Comme lors de la cueillette des bleuets, les fleurs d'à côté m'attirent et me distraient. Ou le chant des oiseaux ou le clapotis du ruisseau.
Le titre aurait dû être: «J'écris comme je ramasse des bleuets», mais je n'ai pas encore trouvé la façon de publier un titre sur deux lignes, sans que la deuxième n'empiète sur le texte.
(photo empruntée à http://www.boitedependore.com/juillet/bleuet.htm)
Eh bien, je suis un peu comme vous. J'écris 3 ou 4 pages par jour selon mon humeur et surtout selon le temps dont je dispose. Après chaque séance d'écriture, je fais une correction assez complète: Antidote, reformulations, recherche des répétitions, etc. Bien sûr, à la fin du roman, je reprends le tout plusieurs fois pour recorriger.
RépondreEffacerQuand j'écris une nouvelle, je le fais sans revenir en arrière. je sais qi'il y a un million d'erreur de frappe et que ca me démeange, mais je résiste. Au deuxième tour, je peaufine et la plupart du temps je réduis le texte d'au moins 25% et au trosième tour je sors l'artllerie lourde (Antidote, les dico et tout le tralala) Ensuite je passe le tout à ma première lectrice : Chantal qui souvent a de judicieux conseils et ensuite je revisite pour les dernière coquilles et je finalise en écrivant au bas mon nom, le lieu et la date.Le rituel ressemble pas mal à ca pour des nouvelles de moins de 5000 mots. Quant au roman, hélas je n'ai pas d'expertise à partager...encore.. sniff!
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