Ce n’est pas encore la rentrée. Pourtant, je voudrais m’appliquer, remettre un beau devoir, comme quand j'entrais en classe en septembre. Que le graphisme de mon blogue soit parfait, à mon goût en tout cas, ce qu’il n’est pas. Prendre le temps de collectionner des photos originales et aussi belles que celles d’Allie quand elle illustre sa campagne ou présente son Gustave. Et écrire des phrases soignées pour commenter le livre que j’ai terminé en deux jours : La petite fille de Monsieur Linh que Philippe Claudel a écrit.
Même si bien des blogueurs en ont déjà parlé: Un moment pour lire, Carnets de lecture pour ne nommer que ceux-là, je tiens à rajouter mon fion-billet. Tout le monde en dit du bien. Moi aussi. Sauf que ça m'a dérangé qu'il n'y ait pas de trait d'union entre petite et fille.
Même si bien des blogueurs en ont déjà parlé: Un moment pour lire, Carnets de lecture pour ne nommer que ceux-là, je tiens à rajouter mon fion-billet. Tout le monde en dit du bien. Moi aussi. Sauf que ça m'a dérangé qu'il n'y ait pas de trait d'union entre petite et fille.
Une histoire toute simple écrite comme un conte ou une longue nouvelle. Je cherche une comparaison : Le petit Prince de Saint-Exupéry? Non pour l’histoire, peut-être un peu pour le style. Pourquoi chercher un parallèle? L’histoire n’a pas presque pas d’importance : un monsieur déraciné qui arrive dans un pays dont il ne connaît rien, pas même la langue. Il est seul avec sa petite fille. Il vit dans une maison de réfugiés quelques semaines. Il rencontre un homme sur un banc. Les deux hommes deviennent amis, malgré la barrière du langage. Le vieux monsieur est envoyé ailleurs dans la ville, il cherche à retrouver son ami. Le retrouve enfin. C’est tout. C’est presque rien.
La beauté du livre n’est donc pas dans l’histoire (pas racontée comme ça, c’est certain). Elle est dans le ton, dans les mots qui coulent. Dans un geste sur une épaule, dans un paquet de cigarettes offert, dans la douceur de l’amitié, dans le regard qui cherche le pays, dans le silence qui raconte son passé. Et une fin qu’on n’attend pas (vous me direz si vous vous êtes posé la même question que moi au sujet du titre). Une fin qui aurait pu ne pas être, le livre aurait été magnifique quand même.
Parfois, je me sens caméléon : j’écrirais de la couleur du livre que je viens de lire. Et la couleur de celui-ci n'est pas noire, malgré les apparences.
(photo: empruntée à Google-images)
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