mardi 30 novembre 2010

Il ne faut pas

Je corrige mon manuscrit, je soupèse les suggestions du directeur littéraire, je cherche un juron en gaélique, j'ai écrit à l'Université de Concordia.
Et pendant mon déjeuner, j'ai repris la lecture de Katherine Pancol délaissée en septembre pour urgence de lecture de livres venant de la bibliothèque. Après trois lignes de la page 743 des Écureuils de Central Park sont tristes le lundi, j'étais déjà sous le charme. J'avais oublié combien j'aimais ce style, cette abondance de détails qui coulent, qui glissent, qui montent. Je sais, il ne faut pas vouloir écrire comme... De toute façon, même si je voulais, je ne pourrais probablement pas, il me faudrait des années pour y parvenir. Quand même.

Je retourne donc à mon style, mes corrections et peut-être s'y glisseront quelques ajouts à la Pancol.
Non il ne faut pas.

8 commentaires:

  1. Pas d'accord avec vous pour Catherine Pancol. Elle verse dans l'anglicisation. Y'a des mots anglais partout. Il y a aussi trop de personnages. On a quasiment besoin d'un tableau pour s'y retrouver. Pour des infos sur l'Irlande, y'a Diana Gabaldon qui a écrit une série de livres inoubliables sur l'Irlande.

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  2. Euh... la série de Gabaldon se passe en Écosse! ;)
    Pourquoi envier les qualités de d'autres auteurs, Claude? Tu as les tiennes à estimer davantage.
    Matante Karuna vient de parler! hihi

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  3. J'ai entre les mains: Moi d'abord.
    Il attend.

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  4. @Anonyme: pas eu besoin de lire Gabaldon (en effet c'est en Écosse) pour écrire sur "mon" Irlande. D'abord pas la même époque et j'avais un livre bien plus précieux: un cahier écrit par ma grand-tante sur ses parents.

    Et pas besoin de rester anonyme, vous pouvez avoir un compte Google gratuit, ce qui n'engage à rien d'autre.

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  5. Il est vrai que j'ai encore tendance à admirer les autres avant que d'être fière de mon propre style. Je me soigne!

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  6. Moi, je crois qu'il faut d'abord imiter le style des écrivains que nous aimons beaucoup, puis ensuite trouver son propre style. C'est dans l'ordre des choses, non ? L'apprentissage...

    Quand je vibre à lire la prose d'un autre écrivain, c'est parce que je m'y retrouve.
    Peut-être se cache-t-il un peu de toi dans le style de Katherine Pancol ?

    Bonne révision, Claude ! :-)

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  7. Je crois qu'il faut savoir aimer son style et ne jamais perdre ça de vue. Car en l'aimant, on peut le travailler, l'enrichir, le développer... Il y a des styles que j'aime chez certains auteurs. Mais que je serais probablement incapable de faire, de tenir sur la longueur à tout le moins. Et d'autres, qui, je sais serais à la portée de mon style à moi. Je connais mes forces. Se laisser influencer ? Bah ! tout nous influence dans la vie. Tout. Tant qu'on sait faire notre part des choses...

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  8. On pourrait faire plusieurs billets sur le style d'un auteur. Au rythme où j'écris, mon style a le temps de changer d'un livre à l'autre! Il faudrait que j'en écrive un par année ou deux ans pour soutenir un style. On est loin du lecteur qui pourrait dire, après quelques paragraphes: "je reconnais bien là le style de l'auteure"!

    En tout cas pour celui à paraître, ce n'est plus le temps de me poser la question, j'en suis plutôt, le nez rivé dans les dictionnaires, à me demander si le mot "bien portant" peut s'écrire avec ou sans trait d'union.

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Les anonymes: svp petite signature