Il y eut la tuerie à Paris, il y eut Je suis Charlie. J’ai regardé, écouté, j’ai ressenti l’injustice, la colère. La peur surtout. On ne peut pas réagir à tout, s’intéresser à tout, écrire sur tout. Ne me viennent que rarement des mots pour les morts, même proches. Pas plus pour les fêtés. Alors j’ai attendu. J’ai continué à vivre, à m’intéresser à la culture, aux voyages.
Et à cet hiver que j’aime bien.
Malgré le vent glacial, malgré la neige à pelleter, je sors dehors presque chaque jour. En bas de la petite côte qui mène à une forêt d’aulnes, de bouleaux et d’épinettes, à l’abri du vent, je parcours les sentiers que j’entretiens avec amour depuis des années.
Et j’oublie l’injustice, la colère et la peur. Je respire. Je cherche la mésange et le lièvre. Je suis toute joie quand je trouve des baies rouges. J’admire les effets du soleil sur les branches glacées et enneigées. Je ne sens aucun besoin d'aller dans le sud... pour l'instant.
Je vis. Pendant que je peux.
Je crois que tu as la bonne recette. Tu es mon modèle, en tout cas. :))
RépondreEffacerTrès beau décor! Moi, tant qu'il y a de la neige blanche, c'est aussi parfait pour moi!
RépondreEffacerTrès bien dit concernant toutes ces injustices. Je dis souvent que si on voulait se fâcher, il y aurait matière à passer ses journées enragées. Je choisis également de me faire du bien...
Magnifiques tes photos!
Première Sylvie: nous devons être des miroirs, tu es aussi ,mon modèle.
RépondreEffacerDeuxième Sylvie: fait longtemps quej'ai décidé de ne m'occuper que ce qui me fait du bien.
Bonjour Claude,
RépondreEffacerje découvre ce blog superbe au hasard des messages du forum blogger; la magnificence de tes photos hivernales me laissent sans voix, moi qui vit sous les tropiques mais qui ai eu la chance de traverser deux hivers de la belle province, il y a... longtemps.
Très belle continuation et merci pour cette invitation au voyage
Muriel
Merci de votre passage, chère Tahitienne.
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