jeudi 1 novembre 2018

Rituel de matinée

Chaque matin, bagel coupé en deux, beurre d’arachides (je viens d’apprendre qu’il contient de l’huile hydrogénée) et demi-banane, le tout accompagné de café au lait, comme il se doit.

Sur ma tablette, La Presse+. Je m’attarde surtout à la section des Arts.
Petit quinze minutes pour résoudre le sudoku.
Puis tour des blogues via Netvibes.
Aujourd’hui, je note une phrase d’Yvon Paré dans son blogue :
« Les écrivains se nourrissent souvent des silences de leur famille et ne les abandonnent que quand ils peuvent les exhiber devant un public. »
Et si aucun travail de graphiste ou d’auteur ne m’accapare pas, je pars à la recherche des nouveautés ou des disponibilités.
BANQ, Biblio Outaouais, Babelio. D’un titre à un autre, d’une suggestion à une autre, je feuillette, je lis des extraits. Est-il en numérique? Est-il disponible?

Ce matin :
Ça raconte Sarah de Pauline Delabroy-Allard : en librairies seulement, pour l’instant. Je vais suivre.
Jelly Bean de Virginie Francoeur : milieu glauque, fille d’immigrés. Pas sûre, je passe.
Mère d’invention de Clara Dupuis Morency : je le guette depuis un bout celui-là. Je réserve, mi-novembre, ça me convient.
Un lien familial de Nadine Bismuth : dans la mire.
Riquet à la houppe d’Amelie Nothomb : j’hésite, je renonce.
Le cri de la sourde de Sylvie Nicolas : parce que « les figures féminines de la mère, de la grand-mère et de la fille tissent une fabuleuse histoire de souvenirs filiaux. ». Cet hiver sûrement. 

Le café est terminé depuis longtemps. Dehors, toujours gris, mais sans pluie. Quelques feuilles de hêtre résistent, les aiguilles des mélèzes colorent la forêt déjà verte et noire. Est-ce que je tente ma chance d’aller à la poste à pied avant la pluie annoncée? Six degrés, bien habillée, je marcherai d’un pas rapide. Je regarderai les grains de maïs que les écureuils grignotent et éparpillent dans la rue. Je me demanderai quand seront coupés les longs épis secs et dorés que le soleil n’illumine pas ces jours-ci.

Au retour, j’ouvrirai La disparition de Stéphanie Mailer ou Les écrivements. Selon mon humeur. Selon que je veux être touchée au point que je doive ouvrir mon cahier de notes pour y glisser citations ou réflexions, ou simplement distraite -- et bien mêlée avec les noms et les retours en arrière (ah!cette mode du non linéaire).

Et vous quel est votre rituel du matin?

4 commentaires:

  1. Hihihihi! Ça ressemble pas mal au tien : un bagel beurré, café au lait, banane s'il en reste. Tour des blogues, tour des courriels, puis yoga ou marche et au boulot! :)

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  2. Ah le rituel café-rôtie-beurre d’arachide-banane-LaPresse+. Bienvenue dans mes matins.
    Ma prochaine lecture, une biographie, Le Temps des Seigneurs. Parce ce que j’aime le sujet, sa poésie brutale, sa langue crue, son sans gêne et surtout sa fragilité.

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    1. Oh! que j'aime quand on me parle de ses lectures! Je vais voir.

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Les anonymes: svp petite signature