Comme Venise m'a "taguée" me voici donc avec ce petit jeu. Difficile après les révélations faites le 24 novembre. Je plonge:
1- Mes parents ont adopté deux garçons.
2- J'ai très bien connu la famille de Marcel Chaput, le fondateur du RIN.
3- J'ai très bien connu Jean Pelletier, l'ancien chef de cabinet de Jean Chrétien.
4- La comédienne Andrée Cousineau était dans la classe en face de la mienne.
5- J'ai habité Niagara Falls pendant deux ans.
6- J'aime beaucoup le thé.
7- J'ai pris l'Homéric à 12 ans.
8- Je préfère le sucré au salé.
Réponses demain mardi.
lundi 14 décembre 2009
samedi 12 décembre 2009
Qu'est-ce qu'un écrivain?
Si un écrivain (faudra bien un jour que je distingue écrivain et auteur), c'est la personne qui traîne toujours un calepin et un crayon sur elle,
Si un écrivain ne sort pas sans un livre ou un cahier sur la banquette arrière de son automobile ou dans le panier de son vélo,
Si un écrivain regarde quelqu'un en cherchant à retenir son physique pour un de ses personnages
Si un écrivain écrit sur une plage au lieu de se faire bronzer,
Si un écrivain se lève la nuit pour noter une phrase, une idée,
Si un écrivain apporte son déjeuner à côté de son clavier,
Si un écrivain voudrait parfois renier père, mère et enfants pour faire vivre ses personnages,
Alors je le suis.
Suite plus tard, je dois corriger si je veux devenir un écrivain... publié.
En attendant à lire ou commenter texte trouvé ici>>>
mardi 8 décembre 2009
Reconnue 1,460,000 fois
Je ne sais plus quoi faire. D'un côté, on nous incite à la prudence: ne pas donner trop d'informations personnelles sur Internet, certains puristes me recommandent même pas faire de transactions bancaires ou en tout cas de ne donner mon numéro de carte de crédit que parcimonieusement, de façon sécuritaire avec les https et le petit cadenas. Ce que je fais. Mais certains sites m'invitent allègrement à tout dire: date de naissance sur Facebook, envoi de photos personnelles, supposément pour le partage entre amis, et allons-y donc, vous pouvez les donner sur Picassa, Flickr, Jalbum et plusieurs autres. Photos que tout le monde peut imprimer même si elles sont en basse résolution. Quant à Google maps, je peux fournir adresse, téléphone et voilà ma maison située, tout le monde sait où je demeure. Encore ce matin Google Local business center m'offre de dire au monde entier où est l'atelier de l'artiste-de-nos-pinceaux.
Me semble que c'est beaucoup. Je ne veux pas me cacher (trop tard de toute façon), mais je tiens à demeurer plus discrète. Faut rester vigilant pour ne pas succomber à toutes ces offres. Je l'ai déjà dit, rester en ville, je ne résisterais pas à tout ce qu'on pourrait m'offrir, je pensais que le fait de demeurer à la campagne m'évitait cette tentation constante. C'était sans compter sur Internet sur lequel on peut presque tout savoir sur beaucoup de monde. J'ai écrit mon nom pour le plaisir de la fouineuse que je suis: 1,460,000 adresses. Pas rien que pour moi, j'ai un nom assez répandu, mais tout de même.
(photo brouillée de l'auteure-de-nos-stylos)
(photo brouillée de l'auteure-de-nos-stylos)
lundi 7 décembre 2009
Bonnes nouvelles pour les amateurs de nouvelles
Elle m'a fait part d'un site où les amateurs de nouvelles peuvent trouver une bonne liste de sites pour inscrire leur texte, c'est ici.
Pour ceux et celles que ça intéresse donc.
Comment vendre?
Nous sommes en décembre, Noël s'en vient. Les gens commencent à penser repas, réveillon, fêtes et évidemment cadeaux. Quoi donner? En tant que personnes qui ont des familles, nous y pensons.
Nous sommes en décembre, Noël s'en vient. L'atelier de l'artiste-de-nos-pinceaux est ouvert. Un tableau en cadeau, c'est beau! Et l'auteur-de-nos-stylos qui est la graphiste qui met à jour les sites qui envoie des cartes virtuelles, qui écrit le blogue, bref qui s'occupe de la partie technique de la promotion ne sait pas si elle en fait trop ou pas assez ou comme il faut. Comment vendre? En tant que créateurs, en tant que travailleurs autonomes, nous y pensons.
Comment vendre sans paraître prétentieux? Comment inviter-inciter les gens à acheter nos créations, sans faire de pression? C'est un art de peindre et d'écrire, c'en est tout à fait un autre de vendre. Comment augmenter sa visibilité? Comment faire connaître un produit, un nom?
On ne vend tellement pas en 2009 comme on vendait en 1980. Et je ne me sens tellement pas vendeuse. (Anecdote: en septième année [je suis de ces enfants qui ont fait leur septième année, eh oui!], j'ai passé des tests pour savoir qui j'étais et orienter mes choix de cours, eh bien, j'avais des capacités pour la comptabilité et la vente. Je suis à cent lieues de ce créneau.)
Et ce matin, le blogueur Pierre H. Charron qui, sur Facebook, devient ami avec nathalie fortin.ca et je suis le lien et je lis le blogue qui parle de « blogue dans un contexte d'affaires » et je me pose mille et une questions morales et éthiques. En fait une seule, toujours la même: comment améliorer les ventes de tableaux? D'autres artistes me le demandent parfois. Réponse invariable: Internet est un complément à tous les autres avenues de diffusion. Site Internet, Facebook (pas Twitter, pas encore), affiches sur la route de Tremblant qui passe devant chez l'artiste, dépliant, distribution du dépliant, annonces dans les journaux. On a tout fait ce qui est recommandé ici, adapté bien sûr. Et plus encore. C'est jamais assez. Il y a des hauts et des bas. On veut toujours plus. On doute de notre talent de créatrice et en plus on doute de notre talent de vendeuse. On veut pas paraître mercantile (des artistes c'est comme des curés dans mon enfance: faut pas que ça fasse d'argent, ça peint pour l'amour de l'art!). Ni arrogant, ni vaniteux, ni vantard. Ni menteur, ni indifférent. Ni amateure.
Et en plus, l'artiste-de-nos-pinceaux trouve que j'en fais trop. Moi pas assez.
(photo: Louise Falstrault devant un de ses tableaux)
mercredi 2 décembre 2009
Pourquoi j'écris
Le dernier billet: Un sixième refus et les commentaires qui ont suivi m'ont fait réfléchir. Remettre en question mes choix, encore une fois. Après la première déception qui ne sera sans doute pas la dernière, après les inévitables questions, je me suis demandée une fois de plus pourquoi j'écris. Qu'est-ce que je veux? Écrire? être publiée, être lue, être reconnue, gagner de l'argent, ne vivre que de ma plume? Un peu de tout ça, mais pas à parts égales. Et puis, avec les années, on ne sait plus trop bien pourquoi, on sait que c'est là et que ça revient tout le temps.

Le voici donc. Et vous, savez-vous pourquoi vous écrivez?
Un chapelet de raisons
aussi long que les jours et que les nuits
aussi lourd que le poids des mots qui se bousculent plus souvent qu’ils ne coulent
Autant de raisons que de raisons de vivre
Trouver un sens à la vie, à ma vie
Dire mieux et plus que la parole souvent maladroite et superficielle qui s’envole
Décrypter les silences
Expliquer les cris
Décortiquer les doutes
Dénoncer les révoltes
Démontrer la honte
Dénouer les colères après les avoir exprimées
Fleurir les tombes
Honorer les morts après les avoir déterrés
Raconter les histoires des autres après les avoir entendues
Parler au nom de ceux et de celles qui n’ont pas facilité de parole
parce qu’à moi elle m’a été donnée
comme à mon père, forte et aisée
Par mes parents, oui
dans tous les livres qu’ils m’ont offerts
dans les heures tardives, penchés sur leurs travaux
à chercher le mot juste
mais plus encore, parce que partage, une amie très chère
Des mots en cachette en classe
du morse chez les guides, un code entre nous
des petits cahiers noirs, noircis d’encre noire et bleue et verte
au gré des humeurs
Perdues de vue pendant dix ans, nos mots nous ont retrouvées
Depuis, des milliers de lettres
qui disent l’amitié scellée à vie
Faire beau
Faire littéraire si possible
Pour plaire
Dire aux gens que je les aime
Me faire aimer
M’aimer
jusqu’à l’épuisement parfois
jusqu’à me lever la nuit, réveillée par l’urgence de le dire.
Pour être entendue, pour être lue,
Publiée, publiée, publiée
Oh ! que j’aimerais pour gagner ma vie
Au Québec, si difficile
Non pour la gloriole ni la pérennité
non, simplement continuer, sans m’attarder à toute autre occupation
Pleurer ma peine
Consoler l’enfant en moi
Me réconcilier après avoir regretté
M’excuser
Comprendre
Tout et rien
Des petits riens, des listes
Ne pas oublier les bananes à acheter
Penser à la salade de betteraves à servir
Me souvenir des choses à faire
Me donner une raison de me lever le matin
Et de ne pas me coucher le soir
Le temps accordé si court
Pour oublier, m’évader
Conjurer le sort
Naître à ma vie
Goûter à l’allégorie, à la musicalité des mots
À cette douceur qui ne vient pas naturellement
L’inviter
Devenir tendresse
Laisser venir l’émotion sinon refrénée par la froidure des gens
du temps
Aller au-delà du regard des autres
Laisser couler le trop-plein
Cesser de parler aussi
Apercevoir le silence par delà le cumul des mots
Calmer la vague déferlante
Remercier
Sûrement copier
Tous ces auteurs admirés, lus,
dont je retiens à peine le nom, peu souvent le titre
mais toujours l’émotion ressentie, l’essentiel
Essayer de saisir cet essentiel
L’enrober dans un dédale de détails pour que les pages deviennent livres
Se servir de l’imaginaire
parce que l’essentiel, un diamant brut
une lumière aveuglante
Le dire dès la première page, dès la première ligne
On n’y verrait que du feu
Il lui faut une histoire
l’histoire d’une vie parfois
Jusqu’à être
Jusqu’à naître
Dans l’écriture des autres, j’ai trouvé leur vulnérabilité, leur sensibilité
Qu’on ne détecte pas dans l’effleurement des conversations.
Là que je m’y cache, là qu’on me déniche
L’écrit entraîne la mise à nu.
Dans mon écriture, le meilleur de moi-même
Tapi, enfoui
exploré
Laisser des traces
Moi qui n’ai pas d’enfants
En gestation souvent
qui souffre
qui crie
qui enfante pourtant
Rejetée souvent
qui marche vers la mort
mais qui jusqu’à ma mort
ne cesserai d’écrire
pour dire la vie.
(photo de l'auteure, 2007)
Un sixième refus
Un sixième refus en trois ans. Eh oui, en 2004, je commençais des recherches sur mes ancêtres Irlandais, en 2005 j'écrivais un roman qui s'étalait sur cinq générations, en octobre 2006, j'envoyais le roman à quatre éditeurs. Trois refus presque tout de suite. Envoi à un autre éditeur, refus en mars 2007.
Un appel téléphonique d'un éditeur en février 2008 me laisse un espoir, je coupe à deux générations, je renvoie le manuscrit, attente. Puis c'est la directrice littéraire qui me relance et je coupe encore à une seule génération. Attente. Pendant laquelle je renvoie la nouvelle version à un autre éditeur. Nouveau refus en mai 2009. Rappel de la directrice littéraire qui fera lire à une autre personne, parce que pas de recul (et moi, j'en ai peut-être du recul!). Attente. J'en profite pour renvoyer à trois autres éditeurs.
Sixième refus ce matin.
Qu'est-ce que je dois comprendre? Combien m'en faut-il avant de laisser tomber? Et faut-il le dire publiquement? N'est-ce pas décourager les jeunes auteurs qui essaient de se faire publier? Ou leur montrer cette réalité-possibilité là aussi? Je sais, ils croiront que ça n'arrive qu'aux autres, « ça n'arrivera pas à moi ». Ne me dites surtout pas qu'un tel a envoyé son manuscrit à 25 maisons d'éditions ou l'autre qui a eu 52 refus avant d,être finalement publié ou tel autre qui a fait un malheur en auto-éditant. Quand on est dedans, on veut pas savoir les autres, on veut juste savoir le nôtre.
Je n'ai pas de raisons de le dire, mais pas de raisons non plus de le cacher. Juste que je ne nomme pas les maisons d'éditions parce que ça ne changerait rien. Juste que je n'écris pas tous les mots qui me viennent à l'esprit parce que ça ne changerait rien non plus.
lundi 30 novembre 2009
Et c'est reparti!
Lundi 30 novembre 2009. Mon père aurait eu 87 ans. Quand on écrit une date, souvent il y a un souvenir qui y est rattachée. Aujourd'hui, en jetant un coup d'oeil au calendrier, tout de suite j'entendais mon père: je suis né le 30 novembre, le soir du feu de Terrebonne. En écrivant sa biographie il y a quelques années, j'ai débusqué l'erreur: le feu de Terrebonne, en 1922, c'était dans la nuit du 1er au 2 décembre. Plus de 80 ans à croire que le feu de Terrebonne avait eu lieu le 30 novembre. Au moins, l'ampleur de la catastrophe, elle, était bien réelle (le feu je veux dire, pas la naissance de Jacques Lamarche!)
Bref, ce matin, ce qui attire mon attention, c'est le décor planté dans ma cour. Dire qu'on en a pour un bon quatre mois au moins. C'est beau par exemple. Je me demande bien si je serais capable de vivre sans. Je ne crois pas. C'est dans nos gènes autant que notre nom, que notre histoire de famille, notre marque de commerce. Comme le feu de Terrebonne dans la tête de mon père.
(photo de l'auteure)
samedi 28 novembre 2009
Je retourne en Espagne
Depuis mon retour d'Espagne, depuis que j'ai fini de lire les deux Pancol, tortues et crocodiles, rien ne retient trop longtemps mon attention, en ce qui concerne les lectures. Question écriture: quelques phrases éparses ici et là que je devrai insérer dans la vingtaine de pages déjà en cours. Question domestique: lavage, ménage, repas, visites expédiées sans grand entrain, en comptant sur mes automatismes qui n'emportent que mon corps. Mon esprit étant, comme toujours, complètement ailleurs.
En attendant mes commandes de la bibliothèque, j'ai rouvert L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon. Parce que Le jeu de l'ange n'était pas disponible. Parce que je me souviens l'avoir beaucoup aimé. Parce que l'auteur est espagnol, que l'action se passe à Barcelone et que je ne savais pas que j'irais en Espagne quand je l'ai lu il y a deux ans.
En lisant: « Des comptables, des rêveurs et des génies en herbe partageaient leur table avec les fantômes de Pablo Picasso, Isaac Albeniz, Federico Garcia Lorca ou Salvador Dali », je me suis sentie en pays de connaissance. Des noms qui ne sonnent plus pareils à mes oreilles, comme si je les avais rencontrés lors de mon voyage. Pourtant si, d'une certaine façon, à travers les récits de nos guides et la visite de musées.
Même sans cette identification, ce rappel, cette vision des petites ruelles, des cafés collés sur les murs de céramique, le seul style de l'auteur suffirait à me donner une raison de relire ce livre. « Des dragons de pierre gardaient l'entrée rencognée dans un carrefour sombre, et ses becs de gaz figeaient le temps et les souvenirs. »
Comment voulez-vous vous sentir capable d'écrire après avoir lu de telles phrases? Moi, ça me tue. Je veux faire comme le personnage: « Page après page, je me laisse envelopper par le sortilège de l'histoire et de son univers (…) Je ne voulais pas perdre la magie du récit ni dire tout de suite adieu à ses personnages.» Au diable l'écriture et encore plus le lavage et le ménage, je mangerai une petite soupe en conserve. Je retourne en Espagne... par la lecture.
(photo-image prise dans Google-images Renaud-Bray)
mardi 24 novembre 2009
Pas forte sur les prix
Il faut croire que je ne suis pas très portée sur les prix, puisque je passe mon tour pour le "award", mais je veux bien me prêter au jeu des sept révélations primordiales, essentielles à toute connaissance de mon moi-même:
1- Je suis née un vendredi saint et baptisée dimanche de Pâques, ai donc failli m'appeler Pascale
2- Tellement pressée, je suis née les pieds en premier.
3- Je n'ai pas mon vaccin de bébé sur le bras, mais sur la cuisse.
4- Suis d'un temps que les jeunes ne peuvent pas connaître (air connu d'une chanson): n'ai pas fréquenté le cegep ni l'université et j'ai pourtant 15 ans de scolarité.
5- Ne suis jamais demeurée à Montréal même. Autour, loin, en Ontario, mais jamais Montréal, y ai étudié deux ans par contre.
6- Je ne mets jamais de déodorant... et je ne pue pas, à ce qu'on me dit. Bien de la difficulté avec les odeurs pas naturelles.
7- Ai visité l'Irlande et le pays de Galles en vélo dix vitesses. J'avais 21 ans et un bon 40 livres de moins.
Et ça reste entre nous!
C'est bien fini!
Cette fois, c'est vrai, je suis de retour.
Couchée à une heure normale, levée à une heure décente. Trois repas par jour seulement. Photos de voyage redimensionnées, ajustées, sauvegardées, montées avec Jalbum.net. Carte sur Google maps des endroits visités. Tout réunir dans mon logiciel de sites. Publié sur hébergeur. Visualisé. Corrigé.
Plus certain encore de la vraie fin de mon voyage: j'avais apporté deux Katherine Pancol pour l'avion, le balcon, la terrasse, le bord de la mer et re-l'avion. J'avais pourtant regardé trois fois pour les lire dans l'ordre de parution. Me suis trompée, sans savoir qu'en plus c'était une suite (et même qu'elle vient d'achever le tome trois à ce qu'elle dit dans son blablablog). Mais auteur exceptionnel il faut croire parce que j'ai aimé quand même reculer dans le temps. J'ai tout aimé de ces deux livres. Et j'ai fini le premier-deuxième, ce matin, une larme à l'oeil.
Et troisième indice: j'ai passé l'avant-midi à être une graphiste rémunérée à travailler pour un client. Là c'est certain, ce n'est plus le soleil et le bord de mer!
Mamannnnnn, c'est finiiiiiiiiiiii!
Pour voir photos (commentaires à venir plus tard): ici.
lundi 23 novembre 2009
Salon du livre... en Outaouais
Le lancement du livre Trente dans lequel j'ai une nouvelle: je l'ai manqué.
La rencontre avec des auteurs-blogueurs au Salon du livre de Montréal: je n'y étais pas.
Pourquoi j'ai l'impression de ne pas être souvent à la bonne place au bon moment? En faisant le tour des blogues que je lis le matin, je vois bien qu'il y a eu rencontres au sommet en fin de semaine et même là, je me suis couchée à 20 heures et je me lève encore à 5 heures (décalage horaire qui s'éternise) et j'ai l'impression d'arriver après la fermeture.
Autre observation: les deux derniers hivers, j'ai aussi manqué le salon du livre de l'Outaouais parce que j'étais dans le sud (encore partie direz-vous eh, oui je cours la galipotte ou plutôt après le soleil et la chaleur)
Donc je vous annonce en primeur que le salon du livre de l'Outaouais aura lieu du 25 au 28 février et que j'y serai. Au moins une petite heure, en tant qu'auteure, au stand de l'Association des auteurs et auteures de l'Outaouais (j'espère que je serai invitée!!!) mais encore plus en tant que visiteuse.
Et je ressemble à ma photo, celle de mon site! Me semble en tout cas, même cinq ans après. Quitte à en mettre une récente sur mon blogue quelques semaines avant.
Au plaisir de rencontrer les auteurs-blogueurs qui y seront.
dimanche 22 novembre 2009
Y a celle...
.jpg)
Y a celle qui voudrait être dehors toute la journée, au soleil, juste parce que ça respire mieux, juste parce qu'elle ne se sentirait pas un ours dans sa caverne, un loup dans son terrier. Elle serait ouverte au monde, à la corneille qui se demande si elle va rester encore longtemps, à l'outarde qui s'attarde, à la feuille qui s'accroche à l'arbre, à cette vie vivante qui vole au vent. Elle finit par geler et entre pour en parler.
Y a celle qui se perd dans la vie des autres, à les écouter bavarder, à ne pas être attentive à la grippe H1N1 ni aux effets de serre, ni aux changements à la suite des élections municipales, à perdre patience pour un rien, à être bougon sans savoir pourquoi, par manque de sommeil peut-être, par manque d'intérêt, par frustration, parce qu'elle n'est pas là où elle voudrait être, sans trop savoir où elle voudrait être.
Y a celle qui prendrait (perdrait?) son temps devant sa bibliothèque, à examiner les livres qu'elle lit, puisque, comme plusieurs auteurs, Dany Laferrière a dit à la télévision: "dis-moi ce que tu lis et je te dirai qui tu es". Devant les soeurs Groult, Marie Laberge, Arlette Cousture, Virginia Woolf, Louky Bersianik, Hervé Bazin, Gilbert Cesbron, Colette, Michel Tremblay, y a celle qui cherche, encore à son âge, à savoir qui elle est. Ou plutôt à être qui elle est devenue.
Y a celle qui prendrait (perdrait?) son temps devant sa bibliothèque, à examiner les livres qu'elle lit, puisque, comme plusieurs auteurs, Dany Laferrière a dit à la télévision: "dis-moi ce que tu lis et je te dirai qui tu es". Devant les soeurs Groult, Marie Laberge, Arlette Cousture, Virginia Woolf, Louky Bersianik, Hervé Bazin, Gilbert Cesbron, Colette, Michel Tremblay, y a celle qui cherche, encore à son âge, à savoir qui elle est. Ou plutôt à être qui elle est devenue.
Y a celle qui s'occupe de choses nécessaires comme le ménage, le lavage, le serrage, la pose de lumières de Noël, le raclage, le ramassage d'aiguilles de pin, la préparation des repas. Et qui s'en passerait bien.
Y a celle qui écrit sa vie plutôt que de la vivre. Même qu'elle écrit celle des autres.
C'est peut-être celle que j'aime le plus, avec qui je suis le mieux.
Y a toutes les autres qui me courent après et à qui j'essaie de sourire quand même.
(Photo: un jour de grand vent à Cape Cod, photo de l'auteure)
(Photo: un jour de grand vent à Cape Cod, photo de l'auteure)
vendredi 20 novembre 2009
L'art sur la Costa del Sol
L'artiste-de-nos-pinceaux aussi y a trouvé son compte à ce voyage en Espagne. Même plus que l'auteure-de-nos-stylos qui ne pouvait évidemment pas trouver de livres français dans les librairies (quoiqu'un rayon de livres en français à l'hôtel, c'est bien, avec des Michel David qui côtoient de vieux Troyat et j'ai vu un Katherine Mansfield). Ce qui a frappé l'artiste-de-nos-pinceaux ce fut les sculptures sur tous les ronds points et Dieu sait qu'il y en a en Europe. Des abstractions en métal, des fontaines traditionnelles, un espadon stylisé, une colombe dans une main, parfois des représentations de bateaux. En marbre, en granit, en métal, en plastique.

Un petit coup de coeur pour quelques paysages des Alpujarras, vus dans un restaurant-hôtel (parce que les galeries d'art, il faut vraiment les chercher) d'un certain José Otario, mais très grosse émotion devant les sculptures de Pedrin, exposées à Mijas, un petit village blanc juché dans les montagnes avec vue imprenable sur la Méditérannée.
Bref, si l'artiste peintre n'a pas été rassasiée, la sculpteure le fut. Au point de ramasser des pierres par terre, en espérant que ce soit de ce marbre si visible et si répandu partout en Andalousie.
(photos: comme il a été difficile de prendre des photographies en roulant ou dans certains endroits mal éclairés ou exigus, j'emprunte trois photos aux internautes mieux placés que moi:
photo des deux baigneuses de Picasso ,sculpture de Salvator Garcia et celle de Pedriin: cliquer sur la photo pour en connaître l'origine, celle de Picasso et Louise Falstrault est de moi)
jeudi 19 novembre 2009
Ecrire en voyage

J'ai écrit une bonne vingtaine de pages qui en deviendront soit quarante soit dix. J'ai amélioré mon grand tableau où sont clairement identifiées les colonnes: nom, physique, caractère, fin, décor, emploi.
J'ai hâte de tout retranscrire, je ne vois pas le jour où je pourrai m'y remettre, en espérant ne pas avoir laisser le ton entre deux avions ou dans ce décalage horaire qui s'éternise. Plus difficile de revenir que de partir!
(photo de l'auteure dans le studio de Torremolinos)
mercredi 18 novembre 2009
Encore un peu

Se reposer, jeter les trois souris prises dans les trappes, lire les courriels, lire le courrier postal, se réjouir des chèques rentrés, prendre note des messages sur le répondeur, répondre aux plus urgents, appeler sa mère qui a une petite voix. Ne pas s'en inquiéter. Se reposer encore. Copier les fichiers de l'ordi apporté en voyage à l'autre ordi: "veux-tu bien me dire comment on copie des courriels", grrr. Transférer les quelque 600 photos du voyage, oui, regarder un peu. Non, non, plus tard. Juste une à redimensionner pour un blogue.
Redescendre pour mettre les vêtements dans le séchage, serrer le Kathereine Pancol qu'on a lu en voyage, jeter un coup d'oeil sur ceux qu'on a, penser à demander les autres à la bibliothèque. Quel jour sommes-nous: ah! oui, mercredi, bibliothèque ce soir. Quand pourrais-je reprendre ma lecture? Jeter un coup d'oeil à l'extérieur: ciel bleu, c'est donc beau mais pas chaud, hein. Vraiment revenue chez moi. Bon, faut que j'aille chercher un sac de granules. Zut, c'est quoi déjà les numéros du cadenas de la remise à bois?
Et écrire un billet sur ce blogue en plus.
Donc encore un peu de temps et je reviendrai.
mardi 17 novembre 2009
Et Viva Espana
Mardi 17 novembre, 1heure et10 du matin pour moi et pourtant 19 heures 10 pour vous. Commencez-vous à comprendre? Et je suis debout depuis 4 heures du matin. Décalage horaire...
Eh! oui, j'étais en Espagne. Sur la Costa del Sol , la tête au soleil, les pieds dans la mer. Grosse misère!
Voilà où j'étais. Une dizaine d'excursions, je partais donc souvent. Wi-fi à l'hôtel mais pas toujours la tête à écrire. Plutôt les deux pieds sur le balcon.
Comme mon blogue est aussi publié sur Facebook, je n'aime pas dire au monde que je ne suis pas à la maison.
Après un petit dodo, je vous reviendrai avec des nouvelles plus détaillées.
Eh! oui, j'étais en Espagne. Sur la Costa del Sol , la tête au soleil, les pieds dans la mer. Grosse misère!
Voilà où j'étais. Une dizaine d'excursions, je partais donc souvent. Wi-fi à l'hôtel mais pas toujours la tête à écrire. Plutôt les deux pieds sur le balcon.
Comme mon blogue est aussi publié sur Facebook, je n'aime pas dire au monde que je ne suis pas à la maison.
Après un petit dodo, je vous reviendrai avec des nouvelles plus détaillées.
dimanche 15 novembre 2009
Bientôt
Bientôt, je reprendrai avec plaisir la publication de billets sur ce blogue. Plus régulièrement, je veux dire.
Bientôt, je dirai pourquoi je n'ai pas pu, pas voulu. Pourquoi je me suis contentée de quelques commentaires ici et là.
Au début lentement, le temps de retrouver un rythme, un souffle, ensuite, je vous assommerai de tant de billets sur le même sujet que vous me prierez de me taire à nouveau.
Bientôt.
Avant la fin de la semaine, promis.
Bientôt, je dirai pourquoi je n'ai pas pu, pas voulu. Pourquoi je me suis contentée de quelques commentaires ici et là.
Au début lentement, le temps de retrouver un rythme, un souffle, ensuite, je vous assommerai de tant de billets sur le même sujet que vous me prierez de me taire à nouveau.
Bientôt.
Avant la fin de la semaine, promis.
samedi 7 novembre 2009
Ecrire ce qu'on aime lire
Ça pourrait être sujet de thèse ou à tout le moins sujet d'études, de recherches. Pour les professeurs donc: depuis quand faut-il un conflit dans un roman? Pas un petit conflit, un gros, un fort, un violent, un qui frappe l'imagination? Pourquoi demande-t-oin aux auteurs d'avoir une énigme à résoudre, même dans un roman qui ne veut être ni policier, ni polar, ni thriller, ni fantasy, juste un roman?
Dès qu'il y a meurtrier à découvrir, réponse à chercher, que l'auteur en fait son principal sujet, le lecteur ─ en tout cas la lectrice que je suis─ s'empresse d'aller voir à la fin. Et dès que j'au lu, trouvé, obtenu la réponse, rares sont les fois où je poursuis. La série Millenium étant une des exceptions. Même Katherine Pancol s'y est mise dans La valse lente des tortues (que je lis lentement comme une tortue d'ailleurs, pas le temps d'y consacrer beaucoup d'heures dans la journée). Juste assez, pas trop, mais quand même suffisamment pour que je succombe à la curiosité, à la facilité. Eh oui, suis allée voir plus loin, j'ai finalement trouvé. Je poursuis quand même la lecture parce qu'elle a eu l'habileté de nous présenter d'autres avenues intéressantes.
C'est peut-être moi qui est devenue exigeante. Je n'ai pas besoin de meurtres, de violences, d'images fortes, d'actions, de vitesse. Pas plus dans un film que dans un roman. Juste qu'on me raconte la vie de quelques personnes et que le style suffise à soutenir l'intérêt. Des chroniques. Des amours qui peuvent être déchirantes, obsesssionnelles à la limite mais sans coups de pieds, sans gifles, sans sang.
Et qu'évidemment je puisse en écrire aussi.
vendredi 6 novembre 2009
Patience...
Gen s'inquiète de mon mutisme. D'autres aussi j'espère. Suis tranquille sur Internet, il est vrai. Patience. Vous en saurez la raison avant la fin du mois. Je vous expliquerai et j'espère que vous me pardonnerez. Je reviendrai en force. Tranquillement, mais en force. N'allez pas inventer des scénarios, surtout pas du genre hôpital. Là, j'ai déjà donné il y a quelques années. Non, c'est joyeux mon affaire.
Bien plaisant quand même de sentir qu'on manque à des personnes. J'ai tout juste le temps de vous lire, alors en lecture aussi je me rattraperai.
À bientôt.
S'abonner à :
Messages (Atom)