jeudi 24 février 2011

Auteure de l'Outaouais: Loïse Lavallée

Assise sur une jambe, quand ce n’était pas les deux, les coudes appuyés sur la table, le crayon à la main, le verbe facile, Loïse Lavallée m’est apparue comme une femme de tête et une femme de cœur qui connaissait son chemin. Elle a fait partie pendant plusieurs années du conseil d’administration de l’Association des auteurs et auteures de l’Outaouais. Une femme engagée, une femme qui a même été jusqu’à reprendre quelques textes de la bible pour rendre justice à treize femmes du temps de Jésus. C’est dire la polyvalence de l’auteure aussi bien capable d’écrire un poème, une histoire pour les enfants que soulever « la part manquante des Évangiles ». Pour ce livre audacieux, Loîse Lavallée a mérité le prix littéraire Jacques-Poirier 2008.
Mise à jour 25 février 2011: Loïse a remporté le prix LeDroit - jeunesse pour son livre Grand-maman Om'a.

1- Quel genre de livres écrivez-vous ?
Multigenres. Mais comme la poésie a été mon terreau premier, tous mes écrits ont par la suite été marqués par un souffle lyrique.

2- Quand avez-vous débuté votre carrière d’écrivain?
J’ai commencé à écrire mon journal à l’âge de 13 ans et participé à mon premier concours de poésie à 15 ans. Mais la vie étant ce qu’elle est, accaparante et souvent incontournable de défis à surmonter, mon premier livre a vu le jour en 1994.

3- Où vous installez-vous pour écrire?
À mon bureau, dans la pièce qui était autrefois la chambre de ma fille.

4- Quel est votre rituel ?
J’écris le matin ; à tous les matins. Mes premiers livres ont d’abord été écrits à la main, puis retranscrits ensuite. Mais depuis quelques années, j’écris directement à l’ordi.

5- Vous considérez-vous comme un auteur de l’Outaouais ou un auteur tout court ?
Je suis une auteure, tout simplement.

6- Chez quel(s) éditeur(s) sont publiés vos livres ?
Le Jour ; les Éditions David ; Soleil de minuit ; Vents d’Ouest ; Vermillon; Insomniac Press.

7- Avez-vous essuyé plusieurs refus d’éditeurs et comment avez-vous réagi ? Avez-vous déjà pensé publier en auto-édition ?
J’ai essuyé des tonnes de refus. Je ne me laisse pas décourager, je fonce, persiste et… finis par signer !
Auto-édition : non

8- Si vous aviez un million, continueriez-vous à écrire ?
Oui.

9- Quelle question aimeriez-vous qu’on vous pose, à laquelle vous vous amusez parfois à répondre ?
Et que répondez-vous à cette question ?
Qu’est-ce qui vous inspire ?
La vie, ses richesses et ses embûches ; l’injustice. Ceci dit, je rêve que le farfelu et un imaginaire plus débridé me sautent un jour dessus !

(photo fournie par Loïse Lavallée)

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