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samedi 5 septembre 2009

Reproduction, giclée et droits d'auteur

Je pensais qu’avec la tournée des dix Créateurs de la Petite-Nation, l’auteure de nos stylos pourrait tranquillement retourner à ses amours qui se nourrissent habituellement d’écriture et de, lecture (Le Bestiaire d’Éric Dupont ces jours-ci), mais non, toute dans l’atmosphère de ces artistes en attente de visiteurs — et clients si possible—, mes pensées volent encore au-dessus de leur monde.

Hier dans La presse il a été question de plagiat autant dans les arts visuels que scéniques. >>> Ce qui me fait penser de parler des sortes de reproductions. Les arts visuels sont si peu visibles dans le monde des medias (affirmation peut-être un peu grosse, sans trop d’arguments à l’appui, alors disons que c’est une impression née de mon expérience) qu’il revient aux artistes, et aux galeristes d’expliquer, d’éduquer.

Mots à retenir quand on parle de reproductions en art visuel :
reproduction, giclée, imprimé, hélas « print », lithographie, photolithographie. Tous ces mots ont été et sont encore parfois utilisés quand il est question de reproduction. À tort et à travers bien longtemps, le temps que les gens s’habituent aux nouvelles technologies. Chaque technique a son procédé de reproduction et son support : papier, papier d’arches, toile. Les giclées sont aujourd’hui d’une telle qualité qu’il est parfois difficile à un œil non averti de faire la différence avec un original. Ce que je tiens à mentionner dans ce billet, c’est que peu importe le mot qu’on choisit, l’important c’est de donner le bon mot certes, mais de le donner. Ne pas faire croire aux acheteurs, en se taisant par exemple, que ce sont des originaux quand il s’agit de reproductions. Et non plus faire croire qu’une reproduction – en l’occurrence des giclées ces années-ci- ont la même valeur qu’un original ou que les couleurs tiendront aussi longtemps ou que ou que. Ce n’est pas la même chose, un point c’est tout. Après à chaque artiste de décider s’ils s’engagent dans ce monde de la reproduction et des produits dérivés. Et à chaque acheteur de faire leur choix, en toute connaissance de cause.

Autre chose à savoir : le droit d’auteur appartient toujours à l’artiste. Même si vous achetez un tableau. Seul l’artiste a le droit de reproduire son œuvre en giclée, en carte de souhait. Sauf s’il décide de signer un contrat avec une entreprise. Et si par hasard l’artiste peintre en vous décide de s’inspirer d’un tableau en sa possession ou non, il peut toujours s’amuser à « copier » pour apprendre, mais qu’il ne s’aventure pas, comme j’ai déjà vu, à vendre son chef d’œuvre. Et encore moins, comme j’ai déjà vu aussi, signer du nom de l’artiste. C’est du plagiat, pur et simple, passible d’amende.

Sur ce, passons à plus agréable : une bonne fin de semaine du Travail et faites-vous plaisir.

(photo empruntée à http://www.cultprints.com/images/giclee-printer.jpg)