Rise of Atlantis: mon jeu préféré, 77 parties, je ne me suis jamais rendue à la fin, je me suis lassée de la monotonie après deux ans de pratique intensive. Y retourne à l'occasion sur l'ordinateur de l'artiste-de-nos-pinceaux qui y joue encore régulièrement.lundi 21 décembre 2009
À quoi je joue
Rise of Atlantis: mon jeu préféré, 77 parties, je ne me suis jamais rendue à la fin, je me suis lassée de la monotonie après deux ans de pratique intensive. Y retourne à l'occasion sur l'ordinateur de l'artiste-de-nos-pinceaux qui y joue encore régulièrement.jeudi 17 décembre 2009
D'où je viens
Depuis plus de quatre ans que je travaille à mon roman sur mes ancêtres irlandais. En fait, ça ne ressemble presque plus à leur histoire tellement celle-ci a changé depuis le début. Il ne restera probablement que quelques noms: Lynch, Bushell. J'avais trouvé cette photo du quartier des Tanneries (deviendra Saint-Henri à Montréal en 1874), sur le site du Musée McCord et je l'ai affichée pendant plusieurs mois au-dessus de mon bureau, ainsi que cette carte postale que j'avais envoyée à mes parents lors de mon voyage en Irlande en 1970, alors que je ne cherchais absolument pas à retracer la vie de ces pauvres des comtés de Leitrim et de Roscommon. Carte postale récupérée lorsque ma mère a vendu sa maison.Je viens aussi de deux soldats de Carignan, Jean Bricault dit Lamarche, dans la région de Nantes, en France et de l'autre, François Deguire dit Larose du Périgord, plus au sud. Mais ceux-là ne m'ont pas inspiré de roman. Et j'ai tellement de difficulté avec un premier que je ne crois pas que je m'aventure dans ces sphères une autre fois.
mercredi 16 décembre 2009
Katherine Pancol: trop à la fois?
J'étais là devant, Albin Michel 1999
mardi 15 décembre 2009
Le mensonge
lundi 14 décembre 2009
Sept confidences et un mensonge
1- Mes parents ont adopté deux garçons.
2- J'ai très bien connu la famille de Marcel Chaput, le fondateur du RIN.
3- J'ai très bien connu Jean Pelletier, l'ancien chef de cabinet de Jean Chrétien.
4- La comédienne Andrée Cousineau était dans la classe en face de la mienne.
5- J'ai habité Niagara Falls pendant deux ans.
6- J'aime beaucoup le thé.
7- J'ai pris l'Homéric à 12 ans.
8- Je préfère le sucré au salé.
Réponses demain mardi.
samedi 12 décembre 2009
Qu'est-ce qu'un écrivain?
mardi 8 décembre 2009
Reconnue 1,460,000 fois
(photo brouillée de l'auteure-de-nos-stylos)
lundi 7 décembre 2009
Bonnes nouvelles pour les amateurs de nouvelles
Comment vendre?
mercredi 2 décembre 2009
Pourquoi j'écris
Il y a quelques années, devoir d'atelier, j'ai écrit un texte sur le sujet, l'ai publié sur mon site, ici. Il est un peu long, probablement parce que j'y ai beaucoup réfléchi!!! L'ai relu et finalement, c'est encore tout à fait cela.Le voici donc. Et vous, savez-vous pourquoi vous écrivez?
Un chapelet de raisons
aussi long que les jours et que les nuits
aussi lourd que le poids des mots qui se bousculent plus souvent qu’ils ne coulent
Autant de raisons que de raisons de vivre
Trouver un sens à la vie, à ma vie
Dire mieux et plus que la parole souvent maladroite et superficielle qui s’envole
Décrypter les silences
Expliquer les cris
Décortiquer les doutes
Dénoncer les révoltes
Démontrer la honte
Dénouer les colères après les avoir exprimées
Fleurir les tombes
Honorer les morts après les avoir déterrés
Raconter les histoires des autres après les avoir entendues
Parler au nom de ceux et de celles qui n’ont pas facilité de parole
parce qu’à moi elle m’a été donnée
comme à mon père, forte et aisée
Par mes parents, oui
dans tous les livres qu’ils m’ont offerts
dans les heures tardives, penchés sur leurs travaux
à chercher le mot juste
mais plus encore, parce que partage, une amie très chère
Des mots en cachette en classe
du morse chez les guides, un code entre nous
des petits cahiers noirs, noircis d’encre noire et bleue et verte
au gré des humeurs
Perdues de vue pendant dix ans, nos mots nous ont retrouvées
Depuis, des milliers de lettres
qui disent l’amitié scellée à vie
Faire beau
Faire littéraire si possible
Pour plaire
Dire aux gens que je les aime
Me faire aimer
M’aimer
jusqu’à l’épuisement parfois
jusqu’à me lever la nuit, réveillée par l’urgence de le dire.
Pour être entendue, pour être lue,
Publiée, publiée, publiée
Oh ! que j’aimerais pour gagner ma vie
Au Québec, si difficile
Non pour la gloriole ni la pérennité
non, simplement continuer, sans m’attarder à toute autre occupation
Pleurer ma peine
Consoler l’enfant en moi
Me réconcilier après avoir regretté
M’excuser
Comprendre
Tout et rien
Des petits riens, des listes
Ne pas oublier les bananes à acheter
Penser à la salade de betteraves à servir
Me souvenir des choses à faire
Me donner une raison de me lever le matin
Et de ne pas me coucher le soir
Le temps accordé si court
Pour oublier, m’évader
Conjurer le sort
Naître à ma vie
Goûter à l’allégorie, à la musicalité des mots
À cette douceur qui ne vient pas naturellement
L’inviter
Devenir tendresse
Laisser venir l’émotion sinon refrénée par la froidure des gens
du temps
Aller au-delà du regard des autres
Laisser couler le trop-plein
Cesser de parler aussi
Apercevoir le silence par delà le cumul des mots
Calmer la vague déferlante
Remercier
Sûrement copier
Tous ces auteurs admirés, lus,
dont je retiens à peine le nom, peu souvent le titre
mais toujours l’émotion ressentie, l’essentiel
Essayer de saisir cet essentiel
L’enrober dans un dédale de détails pour que les pages deviennent livres
Se servir de l’imaginaire
parce que l’essentiel, un diamant brut
une lumière aveuglante
Le dire dès la première page, dès la première ligne
On n’y verrait que du feu
Il lui faut une histoire
l’histoire d’une vie parfois
Jusqu’à être
Jusqu’à naître
Dans l’écriture des autres, j’ai trouvé leur vulnérabilité, leur sensibilité
Qu’on ne détecte pas dans l’effleurement des conversations.
Là que je m’y cache, là qu’on me déniche
L’écrit entraîne la mise à nu.
Dans mon écriture, le meilleur de moi-même
Tapi, enfoui
exploré
Laisser des traces
Moi qui n’ai pas d’enfants
En gestation souvent
qui souffre
qui crie
qui enfante pourtant
Rejetée souvent
qui marche vers la mort
mais qui jusqu’à ma mort
ne cesserai d’écrire
pour dire la vie.
(photo de l'auteure, 2007)
Un sixième refus
lundi 30 novembre 2009
Et c'est reparti!
samedi 28 novembre 2009
Je retourne en Espagne
(photo-image prise dans Google-images Renaud-Bray)
mardi 24 novembre 2009
Pas forte sur les prix
C'est bien fini!
lundi 23 novembre 2009
Salon du livre... en Outaouais
dimanche 22 novembre 2009
Y a celle...
Y a celle qui voudrait s'enfermer quelque part ou rester debout toute la nuit juste pour lire et écrire. Qui finirait par s'assécher par manque de stimulation. Se promener sur le bord de la mer, à regarder ses pieds pour ne pas être déconcentrée, ça ne peut pas durer bien des jours, sans que les idées partent en croisière.Y a celle qui prendrait (perdrait?) son temps devant sa bibliothèque, à examiner les livres qu'elle lit, puisque, comme plusieurs auteurs, Dany Laferrière a dit à la télévision: "dis-moi ce que tu lis et je te dirai qui tu es". Devant les soeurs Groult, Marie Laberge, Arlette Cousture, Virginia Woolf, Louky Bersianik, Hervé Bazin, Gilbert Cesbron, Colette, Michel Tremblay, y a celle qui cherche, encore à son âge, à savoir qui elle est. Ou plutôt à être qui elle est devenue.
(Photo: un jour de grand vent à Cape Cod, photo de l'auteure)
vendredi 20 novembre 2009
L'art sur la Costa del Sol
Sur la très passante Paseo Maritimo, à Torremolinos, deux énormes femmes à la crinière de lion. Le sculpteur Salvator Garcia s'est inspiré d'un dessin de Picasso qui date de 1922. Picasso, le peintre espagnol de la région puisqu'il est né à Malaga.jeudi 19 novembre 2009
Ecrire en voyage
Pourtant, en théorie, je n'aurais pas dû avoir le temps. Une bonne dizaine d'excursions en 27 jours, aller au mercado chercher le pain frais, un peu de viande, la salade, les yogourts, le vin à 2 ou 3 euros. Rêvasser sur le balcon, marcher sur le bord de la plage. Pourtant, j'ai écrit. Tous mes jours libres. Est-ce la lecture de Katherine Pancol qui me motivait, m'inspirait? Est-ce la vue de la mer ─ d'un septième étage, nouveau pour moi─ , qui m'invitait à la méditation? Pourtant pas le silence, Torremolinos est une ville: y a des chiens dont les maitres sont bien mal élevés, y a des perroquets qui bavardent avec les tourterelles tristes, y des moteurs diesel d'autobus, y a des Espagnols qui discutent aussi ferme que des Français. Est-ce l'absence d'obligations? Cet air de vacances, ces promenades au bord de la mer qui me donnent l'impression d'être une Katherine Pancol dans sa Normandie (lire son blablablog) ou Marie Laberge dans son Maine d'adoption? Pourtant habituellement, mes personnages me parlent plus souvent quand je nage dans une piscine silencieuse.mercredi 18 novembre 2009
Encore un peu
Je ne peux pas tout faire en une journée: revenir de la Costa del Sol, chercher la toilette dans la noirveur, vider les valises, descendre faire quelques brassées, replacer les choses, me retrouver dans cette grande maison en cherchant les tasses (nos si tant belles grosses tasses), les napperons, remplir le réfrigérateur (surtout pas quand on se lève à 4 heures du matin, encore moins quand on sort à 9 heures et qu'on s'aperçoit qu'on n'avait pas changé l'heure redevenue normale pendant notre absence, donc que 8 heures). mardi 17 novembre 2009
Et Viva Espana
Eh! oui, j'étais en Espagne. Sur la Costa del Sol , la tête au soleil, les pieds dans la mer. Grosse misère!
Voilà où j'étais. Une dizaine d'excursions, je partais donc souvent. Wi-fi à l'hôtel mais pas toujours la tête à écrire. Plutôt les deux pieds sur le balcon.
Comme mon blogue est aussi publié sur Facebook, je n'aime pas dire au monde que je ne suis pas à la maison.
Après un petit dodo, je vous reviendrai avec des nouvelles plus détaillées.
dimanche 15 novembre 2009
Bientôt
Bientôt, je dirai pourquoi je n'ai pas pu, pas voulu. Pourquoi je me suis contentée de quelques commentaires ici et là.
Au début lentement, le temps de retrouver un rythme, un souffle, ensuite, je vous assommerai de tant de billets sur le même sujet que vous me prierez de me taire à nouveau.
Bientôt.
Avant la fin de la semaine, promis.
samedi 7 novembre 2009
Ecrire ce qu'on aime lire
vendredi 6 novembre 2009
Patience...
jeudi 29 octobre 2009
Lire pour autre chose que l'histoire
lundi 26 octobre 2009
Mon jeu préféré
Assise sur un banc, à attendre, à passer le temps ou à me reposer d'une longue marche rapide, je regarde, j'observe, plus encore j'étudie et je prends des notes. J'imagine, je scénarise. lundi 19 octobre 2009
Dès potron-jaquet
J'ouvre un œil, 6h23 au cadran. Cette fois je ne me rendors pas. Non, non pas de rêve. Sans avoir besoin de les appeler, ils arrivent comme des chats à qui j'aurais donné la permission de monter sur mon lit. Je les observe. Qui ce matin se fera plus présent? Je les vois déambuler dans leurs rues respectives. Hier j'ai établi le plan du rang, j'ai planté le décor. Une en particulier s'impose, celle qui reste près du pont, près de la rivière, elle ne veut pas que j'y aille. Elle harangue la narratrice qui avance sur le chemin emprunté depuis des décennies. Est-ce à dire que je serai la narratrice? Oui, probablement.(photo de l'auteure: une rivière un matin d'automne)
vendredi 16 octobre 2009
Un prof un vendredi
J'ai cessé d'enseigner en 1978 et j'en rêve encore.
mardi 13 octobre 2009
Les blogues que je suis
Et puis, en plus je suis abonnée au bulletin de Branchez-vous et donc je m’empresse de lire le billet de Josiane Massé. Depuis ses débuts, je me dis, je devrais l’ajouter aux blogues que je suis, mais j’hésite, j’attends. Eh bien je dois avouer que depuis deux ou trois mois, je suis déçue. Me semble que c’est mince et parfois ses billets ne vont nulle part ou plutôt fouinent ici et là, et m’accrochent rarement. Bon, je sais bien que les miens ne sont sûrement pas mieux, mais je ne suis pas encore dans un bulletin-site prestigieux comme Branchez-vous!
Je ne lui dirai pas. À quoi bon m’attarder à mes déceptions. Je vais plutôt vanter ici tous les autres blogues que je trouve plus intéressants que le sien. Ceux qui sont dans la colonne de droite, en premier, bien sûr. Si je ne les aimais pas, je ne les afficherais pas. Rien que ce matin, j’en ai ajouté deux que je suivrai:
celui de Guillaume Voisine>>>
celui d’ Etolane >>>
ce dernier d’ailleurs a été répertorié par Josiane Massé, ça relève un peu sa cote.
J’ai l’air de m’intéresser essentiellement à des auteurs qui écrivent ou à des lecteurs qui… lisent, mais j’aime bien les blogues des artistes peintres figuratifs québécois: triste constat, ils peignent plus qu’ils n’écrivent! J’aime aussi la généalogie, mais je la délaisse un peu, ne m'y étant intéressée que pour écrire un roman sur la venue de mes ancêtres irlandais. Le camping-voyage: là quelques-uns, mais les forums sur ce sujet me suffisent, pourtant quand je suis tombée sur Caro et cie, j’ai été ravie, elle était dans des lieux de Terre-Neuve que j’ai tant aimés.
Je ne vais pas tous les justifier, simplement vous dire que j’apprécie que vous soyez là à me faire des petits matins heureux.
(photo de l'auteure)
dimanche 11 octobre 2009
Editeurs verts
En cherchant où envoyer un manuscrit, j’ai trouvé quelques éditeurs qui ont pris le virage vert: plus de papier, mais directement par courriel. Youppie pour nous, auteurs. Pas d’impatience devant l’imprimante qui décide de manquer d’encre ou de poudre, pas de gros mots quand elle n’a plus de papier ou qu’elle s’embourbe au beau milieu d’une page, bref des heures qu’on peut utiliser à meilleur emploi. Pas de paquet à envelopper, pas d’enveloppe à chercher (est-ce que je ré-utilise celle reçue la veille, mais non je ne veux pas paraître “cheap”), pas de timbres à acheter. Seulement ouvrir notre messagerie, insérer pièce jointe, écrire un petit mot qu’on a pris le temps de composer soigneusement en espérant faire bonne impression et clic, envoyer. Le bonheur.Pour l’éditeur, plus précisément pour les membres du comité de lecture, je ne sais trop ce que ça entraîne, mais sûrement que la haute pile sur le bureau, c’est fini. Un éditeur m’a déjà dit que mon manuscrit avait été égaré lors d’un déménagement, ça n’arrivera plus, mais on peut égarer dans un ordi aussi: 800 courriels, c’est beaucoup dans un ordi.
Je me demande si les membres du comité de lecture vont exiger l’épreuve papier ou s’il vont lire sur leur écran d’ordinateur? Je les verrais bien lire sur les nouveaux liseurs électroniques, mais je pense que ces gugusses ne sont pas configurées pour des fichiers PDF. Liseurs, en passant, que les invités de Marie-France Bazzo n’ont pas tellement aimés (tiens, je dévie encore, il faut toujours que j’aie deux sujets dans mes billets).
Donc, éditeurs qui ont pris le virage vert:
Michel Brûlé
Alto
Les Intouchables
Ceux que j’ai trouvés pour l’instant.
samedi 10 octobre 2009
src/share/native/sun/font/t2k/t2kstrm
Des fois je le déteste, je déteste le temps qu’il me vole qu’il me fait perdre. Depuis trois jours, je le gave de logiciels, de fichiers, je lui trouve quelques qualités et nouveautés, comme de pouvoir écrire mes billets dans Windows Live Writer (quoique j'en ai perdu mes petites lignes pointillées sur ce blogue), mais surtout j’essaie d’enlever ce fichu bug qui s’est planté au milieu de ma route et qui me force à aller lire en anglais tout ce qui se dit sur les fontes. Mon vieil ordinateur était trop plein, trop vieux, plus de haut parleurs, plus de port parallèle, j’en ai un tout neuf. Mais mon vieux, gros et poussiéreux caché sous mon bureau, je le connaissais comme le fond d’une chaussette et je ne perdais pas de temps à être gentille avec lui. J’aurais dû.
Samedi matin, j’ai pris le temps de déjeuner, de lire en déjeuner, de rire en parlant de la sacoche de la reine. Eh! oui, l’artiste de nos pinceaux, avant d’aller sculpter, se demandait, en regardant le pot presque vide, si nous étions les plus grands consommateurs de beurre d’arachide. Je ne comprendrai jamais son cerveau parce qu’elle a enchaîné en disant: “ça doit être ça que la reine a dans sa sacoche. Chose certaine, à l’âge qu’elle a ce ne sont certainement plus des tampons!”
J’ai suffisamment ri pour me faire oublier mon ordi et son src/share/native/sun/font/t2k/t2kstrm qui m’horripile.
vendredi 9 octobre 2009
Un encan où tout le monde y gagne
L’artiste-de-nos-pinceaux se fait beaucoup solliciter. Pour toutes sortes de raisons, par toutes sortes d’entreprises. Souvent des tournois de golf, des soupers bénéfices. Au début, elle donnait un petit tableau, puis des produits dérivés. Maintenant, elle a réglé la question, elle offre des certificats cadeaux.Sauf pour un organisme : la Société d’Alzheimer de l’Outaouais. Sa mère est décédée de «sénilité précoce». Dans les années 1970, on ne parlait pas encore d’Alzheimer. Louise commençait tout juste à travailler. Elle avait promis à sa mère que lorsqu’elle aurait un salaire, elle l’amènerait magasiner, elle la sortirait ici et là. Elle n’a pas eu le temps, sa mère est décédée à 52 ans.
Aussi quand l’organisme situé à Gatineau, secteur Hull, lui a demandé de participer à l’encan qu’il organise depuis onze ans, Louise a accepté tout de suite et continue d’y participer chaque année depuis.
D’autant que c’est un événement qui est bien organisé. Pas du genre l’artiste peintre donne tout et ne reçoit qu’un peu de visibilité qui n’intéresse personne. En effet, à l’encan de la Société, l’artiste fixe son prix de départ, le tableau se vend au moins au prix fixé. L’organisme garde un pourcentage du prix atteint à l’encan et donne le reste à l’artiste (de l’ordre d’environ 60/40). Tout le monde y gagne : l’acheteur, l’organisme et l’artiste.
Le prochain encan a lieu le 29 octobre, à Gatineau. Pendant l’encan est servi un vins-et-fromages. Pas une dégustation debout autour de quelques assiettes, oh ! non, bien mieux : cinq ou six services, parfois plus. Deux ou trois fromages à chaque service, le vin en fonction, souvent des pâtés et à la fin porto et pâtisserie. Bref, une bien belle soirée.
mercredi 7 octobre 2009
Lire en marchant
Jour gris. Encore. Possibilité de pluie, donc pas de promenade à l’extérieur. Vingt minutes alors sur le tapis roulant tout heureux de voir que je viens le voir de temps à autre. Et puis, belle excuse pour lire, ce que je ne fais évidemment pas en marchant sur la route de gravier. J’ai essayé de poursuivre Les Filles de Lori Lansens, mais, à vitesse 3, il faudrait que je tienne le livre à deux mains. Plan B, lire Voleurs de sucre d’Eric Dupont : quelque 200 pages de moins, donc plus facile à tenir.J’ai déjà lu Bestiaire avec un réel plaisir et ne croyant pas que l’auteur puisse faire mieux. En tout cas, il fait autant. Je le soupçonne d’établir une longue liste de mots se rapportant à un sujet et de les employer ensuite un à un en les accolant à d’autres, très souvent accompagnés d’adjectifs qui donnent force et visuel, issus d’une seconde liste de mots qui frappent, qui choquent, qui font image surtout, comme «on peut avoir des bonbons contre des bouteilles (…) cette nouvelle a sur moi l’effet de la découverture de la pénicilline dan un bordel parisien».
J’ai déjà lu aussi un roman où la narratrice était une petite fille de onze ans (La sœur de Judith de Lise Tremblay) et un autre d’Arlette Cousture faisait parler une fillette de cinq ans. Mais avec moins de bonheur que celui-ci où le principal personnage est un garçonnet de deux-trois ans. Faut le faire. Et on y croit. Même si on n’y croit pas, c’est délicieux. Tout ça autour d’un seul thème : le sucre. Le garçonnet est accro au sucre. Ce qui prouve une bonne foi pour toutes que ce n’est pas tant le sujet d’une histoire qui la rend intéressante mais le ton, le style. L’auteur n’en manque pas.
Croyez-vous que j’ai vu mes vingt minutes d’exercice passées? C’est la fin d’un chapitre qui m’a arrêtée et non le cadran rouge.
(photo empruntée à Allie qui en parlait déjà en 2005 >>> et qui m’a appris que c’était le premier roman de l’auteur)
mardi 6 octobre 2009
Twitter en anglais
Hier matin, lundi 5 octobre, j’écoutais Christiane Charrette à Radio-Canada. La partie où les invités donnaient la liste de leurs préférences sur Twitter m’a vivement intéressée. Ça me donnait le goût d’y adhérer, moi qui commence à fréquenter un peu plus assidûment Facebook parce que j’y rencontre certaines personnes qui ne viennent pas nécessairement sur mon blogue. Je me demandais si j'allais résister aussi longtemps que j'ai résisté à Facebook. Tant que les «twitters» avaient l’air de parler surtout politique, commenter le techno, lire les nouvelles mondiales, ça ne m’intéressait pas vraiment, mais à écouter Marie-Claude Lortie, il semblait y avoir d’autres sujets abordés. Une certaine Dooce avait l’air amusante à suivre.Déjà que dans bien des sites-dits-réseaux-sociaux, blogues, forums qu’il traîne des «posts», des «comments» des «request», que bien des internautes ne se donnent plus la peine de traduire, pas question que j’encourage Twitter. Même si je suis la seule francophone à ne pas y adhérer pour cette unique raison. Je repasserai quand Twitter sera en français. Non, mais ! J’en veux aux invités et à Christiane Charrette de ne pas avoir mentionné le fait, parce devenu banal? parce que tout le monde sauf moi le sait?
Il y en a qui boycotte des entreprises pour moins que ça! À chacun ses petites batailles, ses petites rébellions.
(image que j'ai hésité à reproduire pour ne pas les encourager, empruntée à Google)
lundi 5 octobre 2009
Une nouvelle dans Trente
Michèle Bourgon, auteure et professeur en Outaouais en a parlé sur Facebook : le lancement du recueil de nouvelles 30-Trente-XXX aura lieu, le samedi 14 novembre à 15 heures à la Cabane en bois rond à Gatineau. Ce sera en même temps la fête du trentième anniversaire de l'Association des auteurs et auteures de l'Outaouais.Sortie en librairie (Outaouais seulement?) à la mi-octobre.
C'est bien, parce que ça arrive en même temps qu'un courriel de l'éditeur de mon dernier livre: Un homme une époque Jacques Lamarche des Écrits Hautes-Terres qui m'annonce la fin du fin de mon livre: 1$ l'unité si je veux racheter les invendus. J'aurais donc pas fait 500$ et malgré qu'il ait été publié chez un éditeur reconnu. Pas tellement mieux qu'en auto-édition. Voilà pourquoi je vise maintenant les maisons d'éditions montréalaises ou disons d'envergure provinciales.
(couverture du livre: illustation de Christian Quesnel, auteur de l'Outaouais également)
dimanche 4 octobre 2009
Octobre: mois de l'ours qui grogne
Octobre aussi, c'est mon humeur d'ours-qui-doit-rentrer dans sa caverne. Tentée donc de ne dire que des mots grognons. Préfère m'abstenir, vous comprendrez, ne serait-ce que pour ne pas vous assommer de mon humeur chagrine, comme la grisaille des jours, colorés peut-être, mais tristounets.
Ce matin pourtant, j'ai été agréablement surprise de voir que j'ai lu 61 livres de la liste des 100 livres préférés des Français dont il est question sur quelques blogues. À quand la liste des 100 livres préférés des Québécois? Ou plutôt Les 100 livres québécois les plus lus?




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